Publié le 31 Août 2010

 

NORILSK (nord), 31 août - RIA Novosti

Des porte-hélicoptères français de type Mistral pourraient être construits sous licence aux chantiers navals Admiralteïskie Verfi de Saint-Pétersbourg, a déclaré mardi devant les journalistes à Norilsk le vice-premier ministre russe Igor Setchine.

"L'usine Admiralteïskie Verfi peut le faire… On peut aussi moderniser Iantar (chantiers navals de Kaliningrad), mais on peut tout aussi bien construire une nouvelle usine. On ferait mieux cependant, en choisissant une usine qui le fasse sans grandes dépenses", a estimé M.Setchine, chef  du Conseil des directeurs du holding OSK.

Initialement, la Russie avait l'intention d'acheter à la France un porte-hélicoptère de type Mistral et d'en construire elle-même trois autres sous licence. Mais plus tard, on a appris que des négociations étaient en cours sur le schéma "2+2" prévoyant la fourniture par la France de deux navires clefs en main et la construction de deux autres en Russie.

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 30 Août 2010

Interview accordée par Arkady Tichkov à RIA Novosti

 

- Bonjour, Nous accueillons aujourd’hui dans le studio de RIA Novosti le professeur Arkady Tichkov, directeur adjoint de l’Institut de Géographie de l’Académie des Sciences de Russie. Monsieur Tichkov, jusqu’à présent seuls les spécialistes et les personnes particulièrement anxieuses s’intéressaient aux questions de changement climatique. Or, après un été aussi terrifiant, inondations au Pakistan et en Chine, sècheresse en Russie, les questions de changement climatique sont en première page en déterminant l’image du monde, et elles intéressent un large public parmi nos auditeurs et nos téléspectateurs. Est-il vrai que les changements extraordinaires dont on nous parle ont lieu en Arctique ?

 

- Premièrement, toute la Russie n’a pas été victime de la canicule, en Sibérie occidentale il faisait frais et il pleuvait. Tandis qu’à Moscou nous cherchions l’ombre et la climatisation pour nous protéger de la chaleur, beaucoup de régions de Russie ont connu des périodes anormalement pluvieuses et froides. Il est certain qu’en Europe on a observé l’action des cyclones qui avaient été prévus dans notre zone centrale. Cette année, en Arctique, dans certaines régions, surtout dans la partie européenne, il faisait effectivement assez chaud. Depuis les dix dernières années nous observons une hausse accélérée du réchauffement. Si dans notre région centrale et dans le sud du pays on parle d’un réchauffement de quelques dixièmes de degrés par décennies, en Arctique on peut parler de 1 ou 1,5 degré de réchauffement pour la même période. Cela ne signifie pas que les processus sont irréversibles, c’est plutôt une manifestation cyclique. Par exemple, jusqu’en 2007, on observait la diminution de la couverture de glace de l’océan, la superficie des banquises diminuait. Après 2007, la situation s’est stabilisée et on note même l’accroissement de la surface des glaces. La Polynie sibérienne est le seul élément relativement stable.

 

- Qu’est-ce que la Polynie sibérienne ?

 

- C’est une zone qui se maintient libre de glace et qui est située dans la partie centrale de l’océan Arctique où se concentre la vie en Arctique. Là il n’y a pas de terre mais il y a des ours blancs, des morses et des oiseaux.

 

- Est-ce à l’Ouest de la Nouvelle Zemble ?

 

- Elle se trouve plus près de la partie centrale. Les changements climatiques en Arctique sont une manifestation cyclique. À certaines périodes, la route maritime du nord se libérait en devenant exploitable, et à d’autres moments cette voie était obstruée par les glaces. Parfois, les rennes pouvaient atteindre des îles mais toute la population mourrait ensuite après une soudaine période de froid. Ce fut le cas de la Nouvelle Zemble, de Spitzberg et d’îles plus orientales.

 

- Quel impact cela représente-t-il pour l’économie ?

 

- Pour l’économie cela représente, avant tout, une possibilité de développement des transports, en particulier pour les échanges entre l’Europe et la Chine, le Japon et d’autres pays d’Asie, et, à l’avenir, utiliser la route maritime du Nord en tant que principale voie commerciale.

 

- Autrement dit, la Russie trouve un avantage dans le réchauffement de la planète ?

 

- Indéniablement car en Arctique la Russie a la possibilité de mener une exploitation plus complète des ressources qui s’y trouvent. Un climat plus chaud sous-entend une meilleure accessibilité du plateau continental pour y installer des plates-formes d’extraction de pétrole et de gaz. Le réchauffement et la libération des glaces de l’Arctique seraient favorables au développement et à l’exploitation d’hydrocarbures du plateau .

 

- Il est possible que la concurrence accrue et l’amorçage du dialogue entre les pays arctiques pour l’exploitation des zones en Arctique aient quelque chose à voir avec cela ?

 

- Évidemment, la concurrence a une motivation économique mais géopolitique également. Il est crucial de considérer l’Arctique comme une zone de coopération des pays membres du Conseil arctique. Il est important qu’au sein de ce dernier les intérêts de tous les pays soient pris en compte, de sorte que même les questions de transport ne soient pas une source de controverse, et la Russie aspire à cela. Tout en prétendant à une partie considérable du plateau arctique, elle prend en compte les intérêts des autres pays. En 2014, la commission de droit maritime de l’ONU étudiera à nouveau la requête russe relative au plateau arctique où la Russie devra prouver la continuité de notre plateau continental. Je pense que notre expérience du cas analogue de la mer d’Okhotsk nous aidera. Les revendications russes seront argumentées mais le développement et les recherches en Arctique nécessitent des investissements dans les études scientifiques géologiques et géographiques, en raison du peu de connaissances que nous avons de l’Arctique. Le problème de la continuité du plateau continental en Arctique auquel la Russie se voit confrontée actuellement et qui ne représente pas de difficulté particulière à première vue en est la preuve.

 

- Merci, notre invité était le professeur Arkady Tichkov, directeur adjoint de l’Institut de Géographie de l’Académie des Sciences de Russie, expert de l’Arctique.

 

Arkady Tichkov, directeur adjoint de l’Institut de Géographie de l’Académie des Sciences de Russie

Propos recueillis par Andreï Zolotov

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Les Russes dans l'Arctique

Repost0

Publié le 29 Août 2010

La décision du " président " Tchétchène Ramzan Kadyrov de ne plus vouloir porter le titre de * président * a pour corollaire ,comme je l'avais signalé ,  de relancer le débat sur la structure administrative de la Russie 

A terme une conséquence logique de cette décision serait la disparition des républiques ethniques au sein d'ensembles plus vastes de regroupement régionaux ou économiques . La Russie compte actuellement 21 sujets sur 83 construits sur des bases ethno-nationales .

 Le processus mis en place par Vladimir Poutine et conforté par le Président Medvedev avec la création de la région administrative du Caucase va dans cette [ bonne ] direction  .[ 1 ]

Dmitri Sokolov - Mitrich dans les colonnes d 'Izvestia explique que l'existence des républiques ethniques doit être desormais remise en cause ne serait ce que pour des raisons économiques [ 2 ]

Les régions formées sur une base ethno-nationale sont condamnées à la stagnation car en leur sein il n'y aura jamais une véritable concurrence - libre et non faussée - des capacités humaines et que celle ci sera remplacée par des luttes de clans pour le contrôle du pouvoir politique et donc économique .

C'etait peu ou prou l'argumentaire de Boris Gryzlov qui avait  proposé de regrouper les régions sur des bases de complementarité économique et de certains analystes Russes pour qui " size matters " . [ 3 ]

Le chef du LDPR , Vladimir Jirinovsky , demande quand à lui un retour au systéme des Gubernyas [ gouvernorats ] de l'époque Tsariste .

 

La disparition de ces composantes ethno-nationales remet aussi en cause le statut de " Fédération " de la Russie et donc de tous les symboles nationaux [ drapeaux , devises , hymnes ] des républiques , des municipalités mêmes pour évoluer vers une  République Fédérative , " union indissoluble des districts fédéraux , des municipalités et de Moscou "

Les défenseurs de " petits peuples " perdus au fond de la taîga Sibèrienne hurleront bien sûr au " Jacobinisme Moscovite " , certains nous ressortiront la " Prison des peuples " , mais le branle semble bien être donné pour la fin de la structure administrative héritée de la révolution Bolchevique .

Cette nouvelle Russie nécessitera la reécriture , horesco referens , de nombreuses lois consenties lors de la " Valse des souverainetés " de la période Eltsinienne commela  loi fédérale sur l'autonomie culturelle nationale de 1996  ou l'accord fédéral du 31 mars 1992 qui definit les rapports entre le centre et les " sujets "  .

Verra t'on enfin en Russie dans un proche avenir cette cérémonie qui s'est déroulée le 4 décembre 1937 à Rio de Janeiro  : La crémation sur " l'autel de la Patrie ", devant la bannière du Brésil , de tous les symboles régionaux et municipaux * . [ Voir video ]

Cette crémation a été accompagnée par l'interdiction de tous les partis politiques à caractère régionaux ou remettant en cause l'unité nationale . On peut constater que les motifs qui ont poussé Getulio Vargas à réduire les prérogatives des périphéries sont d'actualité pour la Russie .

A la fin des années 20 , au début des années 30 le Brésil était confronté aux mêmes problèmes de séparatismes que la Russie au début des années 90 avec principalement le mouvement du Coronelismo , des oligarques terriens qui s'affranchissaient des directives du centre pour mener une politique indépendante conforme à leurs intêrets et non pas à ceux de l'Etat Brésilien .

Seul l' " Estado Novo " et la " verticale du pouvoir " , les " mesures téméraires " évoquées dans la vidéo ci-dessous , instaurée par le président Getulio Vargas ont donné au Brésil son caractère unitaire que nous connaissons .

 

  * « Nous n'avons pas de problèmes régionaux ; ils sont tous nationaux, et concernent tout le Brésil ! »

Liens :

[ 1 ] О создании Северо-Кавказского федерального округа - Article de Geopolitica.ru du 26 janvier 2010 .

[ 1 ] Хочу жить в Чечне

[ 3 ] РАЗМЕР ИМЕЕТ ЗНАЧЕНИЕ - Article de Regions.ru du 25 janvier 2010 .

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Géopolitique de la Russie

Repost0

Publié le 29 Août 2010

Раздел: Новости
26.08.2010

Танкер-гигант "Балтика", совершающий экспериментальный рейс по Северному морскому пути, вышел на заключительный этап маршрута. В сопровождении... Подробнее »

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 29 Août 2010

Interview accordée par Nikolaï Lytchev à RIA Novosti.

 

La Russie a-t-elle perdu sa crédibilité sur le marché mondial des céréales et quand recommencera-t-elle à exporter des céréales? Interview accordée par Nikolaï Lytchev, rédacteur en chef du magazine Agroinvestor, à RIA Novosti .

 

- Ces dernières années, la Russie était un fournisseur fiable de céréales pour les pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient. Le 15 août, l’interdiction des exportations de céréales est entrée en vigueur. L’embargo sur les exportations nuit-il à la réputation de fournisseur fiable de céréales de la Russie à l’étranger ?

 

- Je ne dirais pas que la Russie avait une bonne renommée stable sur le marché mondial des céréales ; nous avons plutôt réussi à devenir un partenaire intéressant et prometteur pour beaucoup d’importateurs de céréales. Contrairement aux États-Unis, à l’Union Européenne ou d’autres pays ou régions, nous ne sommes pas encore un exportateur historique. Rappelons que nous n’avons régulièrement approvisionné le marché mondial en quantité importante de céréales que pendant un peu plus de cinq ans mais auparavant, au contraire, nous étions un importateur net de céréales. En fait, nous revenons à ce statut et je ne serai pas surpris par une importation de plus de 5 millions de tonnes de céréales pour cette saison agricole. Au cours de la période ayant précédé la mauvaise récolte actuelle nous étions l’un des exportateurs mondiaux les plus importants, rien de plus.

En un mot, je ne dirais pas que la Russie a eu le temps d’acquérir une notoriété historique. Cependant, l’instauration d’une interdiction des exportations (et surtout la rapidité de son entrée en vigueur, deux semaines après l’annonce de l’embargo sur les exportations par le premier ministre) a été une mauvaise surprise aussi bien pour les acteurs du marché russe que pour la majorité de nos partenaires étrangers. Avant tout, je veux parler des pays tels que l’Égypte et des entreprises importantes de ces pays qui achètent notamment des céréales pour les besoins nationaux. La majeure partie des acteurs du marché n’était pas prête à une évolution aussi rapide des événements, je veux parler des exportateurs et des producteurs agricoles russes ainsi que des acheteurs de céréales en provenance de Russie.

En ce qui concerne la possible détérioration de notre image de fournisseur stable de céréales sur le marché mondial, ces problèmes sont déjà d’actualité. Ce n’est pourtant pas aux acteurs du marché de résoudre ces problèmes mais à l’État à l’origine de ces mesures. Tout d’abord il doit justifier l’embargo sur l’exportation vis-à-vis des importateurs de céréales russes. À ce que je vois, il y a des tentatives de le faire, quand, par exemple, la semaine dernière, le vice-premier ministre Viktor Zoubkov a eu une conversation téléphonique avec les représentants égyptiens. Je pense que ces contacts effectués notamment par le ministère de l’Agriculture, le ministère des Affaires Étrangères et les représentations commerciales russes à l’étranger, devraient devenir permanents. La perception qu’ont nos partenaires de cette interdiction assez soudaine et effective dépendra de l’argumentation et de la justesse avec laquelle nous justifierons la nécessité de l’introduction de cette mesure.

La nécessité, du point de vue de l’État, était impérieuse. Je rappelle que c’est au mois de juillet qu’on a appris qu’une sècheresse à grande échelle en Russie serait inéluctable, que les récoltes de céréales baisseraient de 20-25% alors qu’il y avait prédominance sur le marché national de tendances spéculatives. Les prix des céréales ont commencé à décoller, le prix de la farine a augmenté de plusieurs dizaines de pour cent, dans plusieurs cas le prix du pain a augmenté, sans parler des céréales. Les attentes spéculatives étaient aussi importantes qu’infondées. Ainsi, les producteurs agricoles des régions centrales avec lesquelles Agroinvestor entretient des relations, lors de discussions privées ont évoqué l’année 2008 quand la tonne de blé coûtait 10 000 roubles, ils s’attendaient pour aujourd’hui à un prix similaire et refusaient de vendre les céréales moins cher.

Les minotiers ont leurs propres raisons d’augmenter le prix de leurs produits, les boulangers et vendeurs au détail ont les leurs. Tout cela représente un risque d’un emballement de l’inflation (pour la seule semaine du 10 au 16 août, selon Rosstat, elle a augmenté de 0,2%, alors qu’elle était nulle jusque là), chose que l’État ne peut et ne veut se permettre. Pour cette raison, afin de pallier les tendances spéculatives sur le marché agricole et empêcher l’emballement de l’inflation, l’interdiction sur les exportations de céréales jusqu’à la fin de l’année a été introduite assez rapidement.

On pourrait s’attendre à ce que les producteurs agricoles commencent à vendre activement les céréales et à faire rapidement des bénéfices, mais la majorité d’entre eux préfèrent les garder dans leurs greniers en espérant une poursuite de la hausse des prix des céréales, et qu’elle soit régulière pour la majeure partie de la saison, à défaut de la saison toute entière. Cette stratégie imprévoyante des ventes a conduit à la stagnation du marché. En tout cas pour l’instant, les ventes intérieures des céréales sont à un niveau très bas et se font à un prix pas toujours justifié économiquement. Il faudra du temps pour que les acteurs du marché prennent conscience de la stabilisation des prix et si la vente des céréales ne reprend pas, les producteurs agricoles perdront plus qu’ils ne gagneront. À mon avis, l’État ne se contentera d’être un observateur passif : le gouvernement a déjà averti qu’à chaque instant la vente des céréales du fonds d’intervention, de 9,6 millions de tonnes selon les informations officielles, pourrait commencer. Ces ventes pourraient catalyser la réduction les prix d’achat des céréales et ceux qui ne souhaitent pas en vendre aujourd’hui, dans le meilleur des cas, ne gagneront rien, en tout cas jusqu’à la fin de l’année.

 

 

- Dites-nous, s’il vous plaît, quelle sera la situation avec nos concurrents ? Vont-ils, en particulier les États-Unis et les pays de l’Union Européenne, récupérer les débouchés pour nos céréales ?

 

- Je n’aurais pas formulé la question de cette manière. Le fait est qu’aujourd’hui nos clients n’ont plus le choix d’acheter ou de ne pas acheter les céréales russes. Après tout, les céréales, ce n’est pas du gaz. Il est clair que les acheteurs de céréales russes, surtout l’Égypte, vont chercher une alternative et ils la trouveront. Mais, je vous assure, lorsque l’exportation des céréales sera ouverte, la majorité de nos clients reviendront vers nous car les céréales russes sont parmi les plus compétitives sur le marché mondial selon le rapport qualité/prix. Pendant plus de cinq ans nous avons été des vendeurs de céréales ordinaires, disons alimentaires, tout d’abord de blé, acheté pour compléter les lots de mouture, comprenant des blés de plus haute qualité souvent en provenance d’autres pays. Nous fournissions du blé, disons, de qualité moyenne et durant ces dernières années nous avons occupé précisément cette niche. Rappelons que cette année, dans le cas de l’Égypte, nos négociants ont remporté les appels d’offres les plus importants et les plus intéressants en proposant la tonne de blé à un coût inférieur de quelques dollars par rapport à nos concurrents. Dès l’ouverture des exportations, la Russie reviendra sur ce marché avec, bien sûr, certains préjudices temporaires pour notre image. Nos exportateurs, pour qui il a été si difficile et fastidieux d’établir des contacts avec plusieurs pays qui sont des clients très problématiques et exigeants, par exemple l’Égypte, auront besoin de temps pour rétablir ces relations et ne pas les perdre. La question concerne la date précise de ce retour sur le marché. Je ne serais pas étonné de voir l’embargo sur les exportations se prolonger jusqu’à la fin de cette saison agricole qui se termine le 30 juin 2011.

 

- Combien de temps les producteurs russes mettront-ils à rétablir leurs anciens contacts ?



- Pour répondre à cette question il faut connaître le délai de l’interdiction des exportations des céréales russes. Et il ne faut pas la poser à un expert mais plutôt aux régulateurs du marché. En supposant que l’interdiction sur les exportations soit levée à partir du 1er janvier 2011, en une saison, une saison et demie, nos exportateurs serait probablement capables de revenir partiellement à leurs positions. Toutefois, cela ne dépendra pas seulement d’eux mais également de la situation des prix sur le marché russe (car l’exportateur gagne sur la différence entre les prix intérieurs et les prix mondiaux), ainsi que des récoltes de 2011, car quelle quantité serons-nous capable d’exporter et pourrons-nous le faire ? Il est clair dès aujourd’hui que par définition la prochaine récolte ne sera pas importante.



- Il s’avère donc que les producteurs russes ont malgré tout une chance réelle de rétablir les exportations de céréales pour la saison suivante ?

- En théorie, oui. Les exportations à grande ampleur pourraient être rétablies pour la prochaine année agricole qui débutera le 1er juillet 2011. Pour cette année, les exportations chuteront considérablement pour ne constituer, selon diverses estimations, qu’entre 2 et 8 millions de tonnes par rapport aux 20 millions de tonnes de la saison dernière.



- Une dernière question : lorsque la Russie reviendra sur le marché international de céréales, qui sera privilégié par les exportations de céréales : les pays qui en achetaient en quantités importantes, comme l’Égypte ou la Turquie, ou d’autres ?



 - Il n’y aura aucune priorité et encore moins de privilège car nos céréales sont principalement vendues par des négociants. En Russie, il existe près de 10 négociants importants, dont beaucoup appartiennent à d’importantes entreprises internationales et transnationales, telles que Glencore, Louis Dreyfus etc. Ce sont des échanges commerciaux et là les acteurs obéissent à des intérêts commerciaux. L’acheteur portera sa préférence sur celui qui formulera la proposition la plus compétitive en matière de prix, de quantité, de conditions de livraison et d’autres critères. Si c’est l’Égypte, c’est elle qui sera approvisionné en céréales, si c’est l’Indonésie, elle recevra les céréales. Je le répète encore une fois, l’intérêt d’un négociant est de gagner sur la différence entre les prix intérieurs et ceux d’exportation qui constitue sa marge.

Il existe un négociant gouvernemental en céréales, c’est la « Compagnie céréalière unifiée » qui fournit des céréales en prenant en compte les intérêts gouvernementaux, y compris pour l’aide humanitaire et les contrats intergouvernementaux. Dans ce cas la compagnie n’a pas l’intérêt commercial et ce genre de transactions ne constitue pas sa source de revenus. Elle a principalement un rôle d’institution gouvernementale de développement lors de ce type de livraisons et, en partie aussi, lors d’échanges commerciaux. Malgré la sècheresse et les mauvaises récoltes, personne n’a annulé les objectifs fixés par le président l’année dernière, à savoir augmenter les exportations de céréales dans les 5-7 prochaines années et occuper l’une des premières places sur le marché mondial. L’interdiction est une mesure temporaire, elle sera levée et un jour ou l’autre nous reviendrons sur le marché mondial.

 Propos recueillis par Samir Chakhbaz

 

 

Liens

 

Russian ban on grain export has intended effect

 

Russian state grain trader starts domestic supplies 

Medvedev orders to control grain supplies between Russian regions

sur les conséquences intérieures . Contrairement à 1998 , l'Etat Russe veille à ce qu'il n' y ait pas de rétention de produits agro-alimentaires entre les régions . La " verticale du pouvoir " institué par Vladimir Poutine rend en outre les gouverneurs moins dependants des lobbies régionaux .

En Février 2010 , le Président Medvedev avait approuvéla  nouvelle doctrine de sécurité alimentaire pour la Féderation de Russie

Medvedev approves food security doctrine

"ОБ УТВЕРЖДЕНИИ ДОКТРИНЫ ПРОДОВОЛЬСТВЕННОЙ БЕЗОПАСНОСТИ РОССИЙСКОЙ ФЕДЕРАЦИИ"

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 29 Août 2010

 

Mes respects mon Général . Sincères condoléances à toute la famille , parents et amis .

  Réaction de Jean-Pierre Chevènement au décès du général Pierre-Marie Gallois

Hommage en Serbie : Др Мила Алечковић-Николић: ПОЗДРАВ ЗА ПОСЛЕДЊЕГ ЖИВОГ ДЕ ГОЛОВОГ САРАДНИКА

Voir les commentaires

Rédigé par Daniel BESSON

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 21 Août 2010

 "Le pétrole est un matériau noble, bien trop valeureux pour le brûler… Nous envisageons de produire, aussi tôt que possible, 23 000 mégawatts d'électricité en utilisant des centrales nucléaires."

 

Mohammed Reza Pahlavi - Mars 1974

 

« Cyrus, grand roi, roi des rois ! Moi, le Shah-in-Shah d'Iran et mon peuple te saluons [...] Cyrus, devant le lieu de ton repos éternel, nous t'adressons ces paroles solennelles. Dors en paix car nous veillons et veillerons à jamais sur ton glorieux héritage... »

   Mohammed Reza Pahlavi -   12 octobre 1971

 

 « Ce sont (les pays de l'Est et l'URSS ) des partenaires économiques tout à fait fiables, nous devons faire jouer la concurrence entre les deux blocs. Sans cela, nous n'aurions jamais pu construire le complexe sidérurgique d'Ispahan, l'usine de machines-outils d'Arak, la fabrique de tracteurs de Tabriz... Souvenez-vous du chantage des Américains et de la banque mondiale à propos, justement, du complexe sidérurgique... Ce temps est révolu, fini, je n'accepterai plus aucun chantage, aucune menace. Nous sommes assez forts pour dire non, et ils nous entendront chaque jour davantage... »

 

  

Mohammed Reza Pahlavi - Printemps 1978

 

 

 null

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 21 Août 2010

Par Hugo Natowicz, RIA Novosti

 

«Faillite du système Poutine», «système à bout de souffle», «failles de la verticale du pouvoir»… A croire que les feux de forêt qui ont fait 52 morts directes et plongé la Russie dans une profonde détresse étaient moins un événement tragique que la confirmation d’une analyse politique réchauffée : l’infâme système politique russe doit tomber. A n’en pas douter, la conclusion des analyses était trouvée d’avance : il fallait coûte que coûte illustrer l’illusion sans avenir du système Poutine. En ce mois d’août 2010, les journalistes en poste à Moscou avaient fort à faire pour combler le vide médiatique laissé par le départ en vacances de notre cher président et l’absence de ses assauts populistes.

Alors on a dégainé la grosse artillerie. Là où les différences de pensée entre les journaux s’étaient déjà sérieusement estompées, on s’est retrouvé face à une masse homogène et consensuelle de papiers dont les extrapolations politiques primaient sur le factuel, et le sensationnel sur la détresse humaine, tout bonnement niée. Est-ce ce manque total de compassion qui doit rapprocher les Russes de l’occident ?

Le Monde, qui invoque implicitement l’image de Sarkozy en parlant de l’ »hyper-premier ministre russe » (Poutine, pompier et pyromane) aurait beaucoup gagné à aller jusqu’au bout de sa comparaison. Aurait-on eu idée d’imputer la canicule de 2003 (surmortalité de 15.000 personnes rien qu’en France) ou la tempête Xynthia (53 victimes dans l’hexagone principalement en raison de la construction dans des zones inondables) exclusivement à la faillite du « système Sarko » ? A plus forte raison quand on lit que le phénomène russe est « beaucoup plus intense » (Météo France) que la canicule meurtrière subie par la France il y a sept ans ? Une catastrophe naturelle n’est-elle pas automatiquement le révélateur des faiblesses de l’édifice humain, toujours fragile face à la nature ?

Qu’il s’agisse d’incendies en Californie ou en Russie, d’inondations en Chine ou de glissements de terrain en Allemagne, la société est sans cesse prise dans une dialectique avec la nature, la seconde révélant les failles de la première. On ne saurait en blâmer la Russie plus qu’un autre pays.
Malheur aux vaincus.

Peut-être pour y avoir trop cru, nos intellectuels et leurs successeurs n’ont jamais pardonné la faillite de l’URSS. La chute angoissante d’un système dans lequel la plupart voulaient croire et le traumatisme qu’elle a généré sont loin d’avoir épuisé leurs conséquences. Mais le fait est là : s’il ne fait pas bon être vaincu, il est encore plus suspect d’avoir le toupet de se relever. De la voix de ses journalistes, la France jubilait en voyant la fière Russie « contrainte » d’accepter un aide internationale.
Joie aussi de jouer sur les associations hâtives en raison d’une « menace nucléaire » clairement gonflée afin de semer la panique: les experts étaient lâchés, nous allions être empoisonnés par le césium des Russes. Réminiscence tombant à point nommé de Tchernobyl, symbole la décrépitude de l’URSS.

Quel expatrié en Russie n’a pas eu droit à une centaine de coups de fil de ses amis et de sa famille, paniqués par les informations relayées par des médias nous dépeignant en train de tiédir dans une des morgues de la mégalopole russe ?

Les rédactions s’autorisent apparemment, quand elles ont affaire à la Russie, à laisser de côté les principes de rigueur et de précaution: on vend de la peur. Sans vouloir nier la réalité cruelle à laquelle fait face le peuple russe et les défauts inhérents à son système politique, on peut tout de même s’interroger sur l’insistance des médias à faire des malheurs de la Russie un fonds de commerce, en présentant le pays sous un jour le plus noir possible*.

De l’alcoolisme aux morgues peines à craquer, en passant par les réminiscences de Tchernobyl et l’image d’un régime autoritaire n’ayant qu’une obsession – cacher et mentir à ses concitoyens – la France recherche inlassablement, au nom d’une liberté de critiquer poussée jusqu’à l’absurde, une nouvelle faille dans un pays chancelant.
Crispés dans leur rôle de substitut de l’opposition russe, les journaux français ont oublié une chose: Internet, qui ne fait l’objet d’aucune censure en Russie, a concurrencé les médias traditionnels en les forçant à plus de transparence. Il ne se passe pas un jour sans que des scandales « remontent » dans la presse grâce aux internautes de plus en plus actifs et enclins à faire entendre leur voix.

Démocratie fragilisée, crispation autour de l’ »identité nationale », malaise grandissant: alors que la France sombre dans le soupçon, les charges contre la Russie s’intensifient. Cette dernière serait-elle l’exutoire de frustrations typiquement françaises?

 

* Tout effort d’objectivité ou de rééquilibrage étant automatiquement catalogué au chapitre « paranoïa pro-russe refusant de constater les défauts du pays ».
Ce texte n’engage que la responsabilité de l’auteur.

 

Note de l'Editeur :

Voir Canicule russe sur le blog d'Olivier Kempf  EGEA .

  Les incendies en Russie , inttervention de Xavier Moreau sur BFM .

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

Repost0

Publié le 21 Août 2010

Quelques idées en vrac sur l' " affaire " , étant de nouveau sur le départ :

 

L'annonce d'un appel d'offre international pour la fourniture à la Russie de plusieurs BPC ou LHD a provoqué un débat qui , amha , n' a pas lieu d'être :

 

* Ce contrat a été trop " intellectualisé " par la presse et les media  . On a parlé de la guerre Russo-Georgienne et du " neo-impérialisme Russe " , de la situation des " drouâdelôms " en Russie . En Corée du Sud il est loin de faire les gros titres de l'actualité comme me l'a confirmé un journaliste Sud-Coréen joint par mail . La Corée du Sud n' a pas la chance d'avoir non plus des Kim Gluk Sman ou des Ban Le Vy .

Les Coréens sont beaucoup plus pragmatiques : Pétrole de Sibérie  et  gaz de Sakhaline contre navires , chantiers navals et dollars et même des technologies militaires [ Voir infra ] .

 

* La France a été soumise et reste soumise à de nombreuses pressions internationales [ Géorgie , Roumanie , Pologne , Baltes , USA  ] pour ne pas honorer ce contrat . Rien de cela pour la Corée du Sud .

Ceci est le résultat de notre intégration au sein de l'OTAN et de l'Ue .

La Corée du Sud semble beaucoup plus libre de vendre des " technologies sensibles " à la Russie , que ce soit des stations de liquéfaction de gaz naturel , des méthaniers de classe arctique ou des " coques motorisées " !

 

* Il n'est , bien sûr , pas question de vendre à la Russie des technologies comme le système de combat Senit 9 ou des radars 3D mais bien une " coque motorisée " cad un navire " bon de mer " mais pas " bon de guerre " . Encore que " bon de mer " signifie que les systèmes de navigation seront compatibles aux normes GLONASS et non pas GPS .

 

* A l'aune du point précédent , Daewoo n'hésite pas dans le cadre du contrat à accorder à ses partenaires Russes d'OSK des transferts de technologies conséquents , principalement dans le domaine de la construction navale modulaire , et sur la quantité de travail dévolue aux chantiers Russes .  Il est refusé aux chantiers navals Russes ce qui a été consenti dans la cadre de la construction du " Mistral " à savoir la construction de modules par des chantiers étrangers [ Dantzig  ] . Or de Petrograd  ou Koenigsberg  jusqu' à Saint-Nazaire ou  Brest , il n' y a pas beaucoup plus de chemin pour une barge qu' à partir de Dantzig  !

De la même manière , il ne semble pas y avoir de" ligne rouge " entre Daewoo et OSK à savoir la possibilité pour les chantiers Russes de développer une gamme de BPC ou LHD pour le marché international qui semble prometteur :BRIC , Turquie , Indonésie ,Argentine , Chili , Af du Sud , Thaîlande ,  Singapoure et même la Pologne ....Une douzaine de marines , voir plus , désirent acquérir ce type de navires .

Sur tous ces points la visite des dirigeants d' OSK  fin septembre en France sera cruciale mais in fine OSK  et Daewoo dans le domaine militaire peuvent développer des synergies à l'échelle internationale alors  que OSK , et même OPK , apparaissent comme des concurents de DCN sur les marchés internationaux  !

 

 

* Il y a une " synergie stratégique " entre la Corée du Sud et la Russie : Ces deux pays cherchent à développer des moyens amphibies de projection et cela passe par une coopération  dans le domaine de l'armement . La Russie dans le cadre du programme " Brown Bear " d'épuration de sa dette  vis à vis de la Corée du Sud a ainsi livré des aéroglisseurs d'assaut Murena - E et des hélicoptères Kamov-32 à la Marine Coréenne  .

La Russie participe aussi au développement de l'industrie spatiale Sud-Coréenne et dans ce domaine il n' y pas de préjugés quand au transfert de technologies de la part de la Russie .

 

* Il y a une " synergie géostratégique " entre la Corée du Sud et la Russie en Asie bien au delà de la situation de la Corée du Nord . Dokdo ou Rochers Liancourt est le toponyme d'un groupe d'ilots Coréens revandiqués par le Japon . Ce n'est pas un hasard si le premier bâtiment de projection de la marine Sud-Coréenne a été baptisé ainsi .

La Marine Russe a fait savoir que ce type de navire sera prioritairement affecté à la défense des Kouriles revandiquées elles aussi par le Japon .

On pourrait difficilement trouver des synergies stratégiques et surtout géo-stratégiques , mis à part peut être le gazoduc Nord-Stream , entre la France et la Russie dans la Baltique et le projet OSK-Daewoo prend ainsi une tout autre dimension .

  Comme je l'ai deja signalé plus haut  , la livraison éventuelle de submersibles et de BPC à la Pologne par DCNS peut même générer des intêrets géo-stratégiques opposés dans la Baltique à moins que DCN ne se retrouve dans la position d'un Basil Zaharoff livrant des systèmes d'armes à des adversaires potentiels avec une version Low-Tech pour l'un deux !

 

 

* La coopération dans la construction navale entre la Russie et la Corée du Sud est deja de la routine , du " business as usual " , alors que tout reste à faire dans ce domaine entre la France et la Russie . Ce ne sont pas les attitudes frileuses , les préjugés , les soupçons de la part de la partie Française , que ce soit chez les diplomates , les militaires ou les industriels qui vont contribuer à créer la confiance .

Le chantier naval construit par Daewoo à Bolchoy Kamen dans le Primorie devrait être opérationnel Q1 2012 alors qu'entre la France et la Russie on en reste aux échanges verbaux et aux déclarations d'intentions comme celle de l'amiral Pierre-François Forissier en mars 2010 .

 

  * L'intégration de la Russie dans certaines structures Européennes , et c'est aussi à cette aune  que le dossier du " Mistral " peut être analysé ,  a été marquée par des humiliations diplomatiques et l'obligation pour la Russie de monter " patte blanche " . A chaque coup de matraque sur la tête d'un activiste des voix s'élèvent au sein de ces structures , et la diplomatie Française n'est pas en reste , pour dénoncer le triste sort des " opposants " en Russie .

Depuis 15 ans la Corée du Sud oeuvre au contraire à l'insertion de la Russie dans les structures de coopération de la zone Asie-Pacifique,  parfois en s'opposant aux  Etats-Unis , sans jamais s'ingérer dans les affaires politiques intérieures de la Russie .

Il en est de même sur le dossier de l'adhésion de la Russie à l'OMC .

Monsieur Kouchner a clairement  fait savoir qu'il exigeait un " linkage " entre le dossier politique des relations Franco-Russes et la vente de ces BPC . Ces exigences n'apparaissent nul part dans le cadre des relations Russo-Coréennes .

Au même moment ou les diplomaties Européennes dénonçaient " l'agression Russe en Géorgie " , des analystes Sud-Coréens envisageaient avec approbation un condominium Russo-Chinois sur la Corée du Nord en cas d'implosion du régime de PyongYang !

 

 

 

Certains diplomates ont exprimé le souhait que la Russie " retire son offre " afin de ne pas " gêner la France vis à vis de ses alliés [ de l'OTAN ] "

Qu'ils se rassurent !

C'est peut être ce qui va en défintive arriver .

La dernière tentative de la diplomatie Française , " jouer " les chantiers OPK  contre le consortium OSK-Daewoo , cad essayer de profiter de certaines " lutte de clans " ou présentées comme telles , pour en definitive " jouer contre Poutine " n'en est que plus pitoyable et certainement voué à l'échec !

Un de plus ...

 

  null

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 20 Août 2010

S. Korea pushes for Russian helicopter purchase

 

New Kamov KA-32 choppers would support the marines in transition of wartime operational control

The aircrafts are expected to be deployed in Dokdo-class amphibious assault ships (Landing Platform Helicopter) or landing ships (Landing Ship Tank). In case of emergency, the helicopters are optimized to fly the marines through the sky to infiltrate enemy territory, allowing the Marine Corps to conduct landing operations both ashore and in mid-air. At present, the Marine Corps has no aircraft battalion and could exercise air-infiltration operations with the help of Army helicopters, so the project has been cited as the top priority for the Marine Corps.

.............................

The introduction of the KA-32 is an issue under consultation with Russia. It has not been given final confirmation.”

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0