Publié le 30 Septembre 2008

Le SNLE " Ryazan " de la classe Delta III a effectué une plongée de 30 jours sous les glaces de l'Arctique et vient de rejoindre sa base du Kamtchatka , en provenance d'un " punkti bazyrovanya "  dans le Nord , a annoncé le porte parole de la VMF Igor Dygalo .


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Publié dans #Defense

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Publié le 30 Septembre 2008

PARIS (AFP) - Dorset, Inuit, Yupik, Ipiutak, Okvik... Le musée du quai Branly présente pour la première fois en Europe une sélection d'oeuvres - masques, objets rituels, sculptures... - parmi les plus importantes des arts esquimaux, de la Russie au Groenland, en passant par l'Alaska et le Canada.

Intitulée "Uspide Down, les Arctiques", l'exposition (30 septembre-11 janvier) plonge le visiteur dans les cultures du monde polaire, dont certaines ont plus de 2000 ans, lui donnant l'impression d'avoir quitté Paris pour la banquise: entrée rafraîchie, couleur blanche du sol au plafond, lumière crue ou atténuée et vitrines ressemblant à des blocs de glace, grâce à la scénographie de l'Américain Doug Wheeler.

Une manière aussi de souligner l'absence de verticalité dans une région où la terre et le ciel ne font parfois qu'un, où tout repère entre le haut et le bas ("Upside down" ou "sens dessus dessous") disparaît "quand les vents se lèvent et que la neige poudreuse envahit l'atmosphère", comme l'écrivait en 1973 l'anthropologue Sir Edmund Carpenter, commissaire de l'exposition parisienne.

 

Quelque 500 pièces sont réunies en provenance des fonds de la Rock Foundation de Sir Carpenter et de musées étrangers (Russie, Danemark, Etats-Unis, Canada).

 

"Uspide down" se veut une référence également à des cultures qui croient à un monde souterrain où les ancêtres sont représentés à l'envers, tout comme le film projeté à l'entrée de la salle principale dont les artistes se retrouvent la tête en bas.

Un monde où le mythe de Sedna, jeune fille qui règne sur le fond des océans, est le plus important.

 

Les populations de l'Arctique "sont des chasseurs et les masques mi-hommes mi-animaux représentent le lien de respect entre l'humain et l'animal. C'est la continuité de la vie, les Esquimaux ont besoin des morses ou des phoques pour survivre, donc ils ont un profond respect pour eux", explique Sean Mooney, coordinateur de l'exposition pour la Rock Foundation, en montrant la sculpture en ivoire finement travaillée d'un bébé morse.

 

Les esprits sont omniprésents dans ces cultures où l'on pratiquait le chamanisme, et de nombreuses sculptures représentent des animaux - têtes d'oiseaux, morses, ours, phoques, baleines - qui, comme les masques, ont des vides pour laisser passer les esprits.

 

A l'opposé, deux masques mortuaires Ipiutak montrent comment les orifices du visage - yeux, nez, bouche - étaient obturés pour empêcher les mauvais esprits de tourmenter le mort.

 

L'exposition utilise à plusieurs reprises le mot "esquimau", toujours controversé, en l'absence de terme qui fasse référence à l'ensemble des peuples de l'Arctique. Inuit signifie en effet "les être humains", Yupik "les vrais gens". Pour les premiers, "esquimau" est un terme péjoratif mais pas pour les seconds. Et pour cause, pendant longtemps, il a été prêté au mot "esquimau" la signification de "mangeurs de viande crue", issu d'un terme algonquin, la langue parlée par des indiens d'Amérique. Mais d'autres explications sont avancées. Il proviendrait d'un dialecte des indiens Cree qui pourrait être traduit par "tisseurs de raquettes".

 

(tlj sauf le mardi de 9H00 à 18H00, 20H00 les samedis et 22H00 les mercredis et vendredis. 9,50 euros, 13 euros avec les collections permanentes. TR : 11 euros. Catalogue : 480 pages. Hazan/Musée du Louvre Editions, 42 euros. Hors série Découvertes Gallimard. Mantegna à Padoue, 8,40 euros).

Nota : Je suis loin d'être un amateur de ces raouts ethno-museographiques car pour moi ces objets , principalement les objets cultuels ou funeraires , auraient du rester dans les mains de leurs propriétaires .......

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #La cause des peuples

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Publié le 29 Septembre 2008

CALGARY - Le climat politique international risque de se rafraîchir, alors que le Canada se prépare à une nouvelle "guerre froide" avec d'autres pays nordiques pour le contrôle du Nord et de ses ressources, selon un spécialiste international sur la souveraineté de l'Arctique.

 

Rob Huebert, un professeur de l'Université de Calgary, a appuyé les conclusions d'un rapport publié cette semaine par le centre de réflexion de Londres "Jane's International Defence Review", qui fait des avertissements de mauvaise augure.

 

Le rapport indique que "le retrait de la plate-forme de glace de l'Arctique expose d'énormes nouvelles réserves de pétrole, de gaz et d'autres ressources, faisant apparaître une nouvelle région sujette à la compétition géostratégique. Le retrait a engendré des revendications territoriales, augmentant la possibilité d'une guerre froide authentique entre les états occidentaux et la Russie pour la région arctique".

 

Le rapport ajoute que malgré qu'il n'y ait pas de menace imminente de conflit, le présage des années 2020 est moins encourageant.

 

M. Huebert s'est lui aussi dit d'avis que les relations deviennent plus froides, mais il estime que les querelles sur l'Arctique seront probablement davantage politiques que militaires.

 

Le Canada, la Russie, le Danemark, la Norvège et les Etats-Unis sont tous intéressés par des grands lots de la région, sous laquelle se terrent des ressources énergétiques non exploitées. Le réchauffement climatique facilitera l'accès à ces réserves, ravivant la course au contrôle de la région.

 

M. Huebert a ajouté que les pays impliqués dans la course étaient déjà en train de "prendre position maintenant", le Danemark envoyant des navires vers une île de la région tandis qu'un sous-marin russe a planté son drapeau sous la glace du Pôle Nord. Le professeur a affirmé qu'il était encore temps de s'occuper de l'impasse actuelle entre ces pays

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 29 Septembre 2008

Rien à voir avec l' Arctique mais cette toile de Dali , qui fait de la gare de Perpignan le " centre du monde " , date de 1944 !
Ou diable a t'il pu pêcher le terme " geopolitique " pas particulièrement connu à l'époque ?

                                  " Enfant geopolitique regardant la naissance de l'homme nouveau "

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 29 Septembre 2008

Le groupe " Riverdance  " voulait donner une représentation au Pôle Nord !

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Humour

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Publié le 29 Septembre 2008

VLADIVOSTOK, 28 septembre - RIA Novosti. Un cortège de carnaval célèbrera ce dimanche la journée du tigre dans les rues de Vladivostok, a déclaré une représentante du comité d'organisation.

La journée du tigre a pour objectif d'attirer l'attention sur la question de la conservation du tigre de l'Amour, inscrit sur la Liste rouge des espèces menacées.

"La fête se poursuivra sur la place centrale de la ville, où des concours de costumes et maquillage "faunesques" seront organisés, des concours de dessins sur l'asphalte, des jeux, des quizzes, sur le tigre de l'Amour", a indiqué l'interlocutrice de l'agence.

Les caméras d'importantes émissions télévisées ainsi que des représentants de grandes associations écologiques internationales et de la Banque mondiale sont attendus à Vladivostok. La Banque mondiale soutient un projet pour la sauvegarde des tigres dont le but est d'unir, d'accorder et de financer les moyens des structures gouvernementales et de la société civile de 13 pays, recensant les 4.000 tigres encore vivants sur la planète.

C'est la dixième fois que la Journée du tigre est célébrée à Vladivostok.

Cette fête inhabituelle rappelle à chacun que le Primorié est un territoire unique, d'une grande beauté, dont le symbole, dessiné à la fin du XXe siècle par Vladimir Troïnine, n'est autre que le tigre de l'Amour.

 
Le reportage photo de RIA NOVOSTI

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Kouriles et Kamtchatka

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Publié le 28 Septembre 2008

Deux arcticles ( SIC ! Je n'ai pas corrigé ma fôte ) de l' " Immonde "  sur l'immigration-invasion economique , et culturelle , asiatique dans le Grand-Nord Suedois .
Curieusement cet organe chantre de la mondialisation,  toujours si prompt à denoncer une " Russification " des " Petits peuples "de la Federation de Russie ,  reste fort peu disert sur l'agression culturelle dont sont victimes les " Autochtones "  cad les Lapons dans ce cas d'espèce !
Par certains aspects cette politique de " porte ouverte " à une immigration allogène ethniquement , culturellement et sur le plan religieux fait penser à l'attitude des autorités Canadiennes qui cherchent à detruire la " Francité " du Quebec .
La Russie doit aussi faire face à des problèmes migratoires en provenance d'Asie
comme en témoigne l'arrestation récente par le service des gardes frontières du FSB de quatre indiens en Carelie , à la frontière Finlandaise .
De même il serait interressant d'avoir l'avis de Paul Golbe  toujours prêt à denoncer l' " aventurisme " des autorités Russes lorsqu'elles favorisent une immigration Centrale-Asiatique à Arkhangelsk , Mourmansk ou sur le territoire des Zyrianes .

Gageons que dans quelques années il se trouvera de bonnes âmes sous nos latitudes pour parler du " fascisme Suedois " qui s'oppose à la constitution d' un Etat Boudhiste en Laponie !


La globalisation s'est trouvé une nouvelle capitale : Hällnäs, un village à moitié abandonné et balayé par les vents au fin fond de la Laponie suédoise. D'ici, il y a des routes qui ne mènent nulle part, si ce n'est dans les tréfonds de cette interminable forêt de sapins et de bouleaux. Ce sont ces routes, des sentiers souvent, que des centaines de Chinois pilotés dans de vieux minibus par des dizaines d'Ukrainiens empruntent pour aller ramasser des baies que les Suédois ne veulent plus se donner la peine de cueillir et qui seront vendues ensuite en Norvège ou au Japon

La gare est fantomatique, la station-service en berne. L'immense sanatorium des années 1920, qui pouvait accueillir 400 patients et domine le village, a retrouvé vie. Depuis le milieu de l'été, et jusqu'à début octobre, il est devenu le camp de base de 350 Chinois arrivés du district de Changxing, à 200 kilomètres au sud de Shanghaï. Cent cinquante autres Chinois sont dans une autre région, plus au nord-est. La saison a démarré avec la mûre polaire, s'est poursuivie avec la myrtille, la plus cotée pour ses vertus médicinales, et se termine maintenant avec l'airelle.

Dès six heures du matin, le village grouille d'activité. Les Chinois terminent hâtivement leur petit déjeuner, une énorme assiette de riz avec un peu de poulet, du thé ou de l'eau chaude. La plupart sont vêtus d'une veste orange marquée "China", et coiffés d'une casquette de la même couleur portant le sigle de la Fédération suédoise des chasseurs. Histoire d'être bien visible en ce début d'automne quand commence la chasse à l'élan.

"J'ai vu une affiche dans mon village en mars, raconte Jang Wei Liang, un fermier de 45 ans, coupeur de bambous. Je me suis décidé tout de suite. J'allais pouvoir découvrir un autre pays et surtout gagner de l'argent." Lui comme tous les autres ont la même idée en tête : faire le plus d'argent pour payer les études de leur enfant. Combien ? Il l'ignore. "Je pense que ce sera beaucoup d'argent", dit-il. "Tout dépendra de ce qu'ils ramassent", tempère Peter Fust, le patron suédois de Rabema Service, la compagnie qu'il a reprise cette année après que son ancien patron a été condamné à une peine de trois ans de prison pour fraude fiscale.

Ainsi va ce secteur qui, par bien des aspects, demeure très sulfureux. Si c'est la première fois que des Chinois sont aperçus dans les forêts de Laponie - Peter Fust a travaillé avec la Chine dans le passé pour d'autres projets -, l'appel à des ramasseurs étrangers remonte à une vingtaine d'années : des Polonais, des Baltes, des Ukrainiens, puis des Thaïlandais, les plus nombreux aujourd'hui.

Cette fois-ci, Rabema Service s'appuie sur une société intérimaire chinoise, Huzhou Jindingzi Overseas Employment Service Co Ldt, enregistrée auprès du ministère chinois du travail et de la sécurité sociale, qui emploie elle-même les ramasseurs. Ce sont ces derniers qui devront payer leurs cotisations sociales et leurs impôts en Chine.

La bande des Ukrainiens et la troupe des Chinois s'éparpillent en petits commandos aux quatre coins de la Laponie, sur les routes bordées d'arbres jaunissants, vers des destinations mystérieuses connues d'eux seuls et marquées de croix noires sur des cartes jalousement gardées. Parfois, ils doivent rouler jusqu'à 200 kilomètres pour trouver la clairière miraculeuse. Au bout de la route, ces perles rouges, des airelles, qui feront leur richesse, espèrent-ils, une fois revenus au pays.

 

"QUAND IL PLEUT, C'EST DUR"

 

Au restaurant Chu Lee Mee, à Vindeln, un village voisin d'Hällnäs, le patron chinois élevé en Inde voit parfois quelques-uns de ses congénères qui viennent prendre un verre après leur journée de cueillette dans la forêt. "Il y a tellement de place ici !, s'exclame-t-il en vantant les grands espaces inhabités de Laponie, qui couvre l'équivalent d'un tiers de la France pour quelques centaines de milliers d'habitants seulement. Ils pourraient bien faire venir dix millions de Chinois sans problème", dit-il en rigolant de son idée. Qui sait ?

Ils sont payés en fonction des quantités ramassées et du cours en vigueur. Cet été où les baies ont été moins nombreuses leur assurera sans doute un niveau de prix plus élevé. Ils devraient pouvoir s'y retrouver. Peter Fust, le patron suédois, assure ignorer combien ils toucheront en octobre, une fois rentrés au pays. "C'est l'agence d'intérim chinoise qui va les payer, après avoir déduit les différents frais." Pas loin de 1 000 euros pour le billet d'avion, et environ autant pour le logement, la nourriture et la location des véhicules, et il faut encore compter le passeport, le visa, l'essence. L'équation est très simple : les Chinois ne doivent pas chômer.

"Quand il pleut, c'est dur, dit Zhen Mei Long, une couturière. Mais le salaire est bien meilleur qu'en Chine." Les meilleurs ramasseurs - récompensés le soir d'une bière - arrivent à ramener jusqu'à 70 kg de baies par jour. C'est beaucoup. Cela leur assure un revenu brut de plus de 110 euros par jour. Mais la plupart font peut-être 70 euros par jour en moyenne. "Même si vous enlevez les frais et tout ça, ils doivent arriver à peu près à 1 300 euros par mois, estime Peter Fust. Aucun Suédois ne veut travailler aussi dur à ce salaire." Mais Deng Chao, la jeune Chinoise qui travaille comme interprète, estime qu'ils gagnent en moyenne 150 euros par mois au pays. "En Suède, ils gagnent en deux mois l'équivalent de six à douze mois de salaire en Chine."

Soixante-dix kilos par jour, c'est ce que ramassent en moyenne chaque jour les ramasseurs thaïlandais qui travaillent pour Catarina Lundberg et sa compagnie Norrskensbär. De son quartier général de Jörn, un petit village tout aussi isolé mais plus au nord, Catarina Lundberg dirige les opérations de quelque 900 cueilleurs thaïlandais sur les 3 500 venus cette année en Laponie, officiellement du moins, et dotés d'un permis de travail temporaire tamponné par une ambassade suédoise à Bangkok complètement débordée. Bon nombre viennent aussi avec des visas touristes et échappent à la vigilance du fisc suédois.

Les Thaïlandais sont devenus en quelques années l'aristocratie des ramasseurs. Ils reviennent d'année en année, connaissent les bons coins, et sont du coup bien plus efficaces.

Pendant quelques années, Catarina Lundberg a dirigé l'organisation professionnelle du commerce des baies dominée par trois grossistes qui rachètent toute le stock suédois ramassé par une poignée de compagnies comme Rabema ou Norrskensbär. "Il fallait essayer de nettoyer la mauvaise réputation de la branche", dit-elle, tout en laissant entendre qu'il reste du travail. Les conflits ont été légion avec le fisc, l'agence de l'immigration, et autres administrations tatillonnes, sans compter les syndicats.

Au cours des ans, il y a eu beaucoup d'arnaques à la TVA, de ramasseurs floués, de promesses déçues. Depuis cette année, la branche s'organise, un cahier des charges a été mis au point. Si les Chinois reviennent l'an prochain, ce sera bon signe.

Olivier Truc

En 1984, Noi Gustavsson a rejoint la cohorte des Thaïlandaises ou des Russes qui viennent redonner vie au nord du royaume. Le village de Fredrika, au milieu de cette superbe nature de Laponie, offrait peu d'opportunités. Noi Gustavsson commença à ramasser des baies. C'était assez rentable. L'année suivante, elle fit venir quelques cousins. Vingt ans plus tard, ce sont des milliers de Thaïlandais qui courent tous les étés la forêt lapone pour ramasser des baies. Mais elle s'en est maintenant éloignée. "Quand ils ont vu qu'il y avait de l'argent à faire, des entreprises m'ont pris mon affaire. Elles exploitaient beaucoup les gens. Ça ne m'intéresse plus." Elle gère aujourd'hui un restaurant thaïlandais avec ses enfants. Mais quelque chose lui manquait. "Depuis que je suis en Suède, mon coeur cherche un temple." Une étonnante quête commence alors. Elle contacte un moine de l'association bouddhiste de Stockholm. Un jour de février 2004, Phramaha Boonthin Taosiri arrive en scooter des neiges au sommet d'une colline dominant la toundra enneigée et les lacs glacés. "Ici, nous ferons un temple", s'exclame-t-il, conquis .

Quatre ans plus tard, seules les fondations du temple existent. Près d'un petit parking un promontoire bétonné accueille depuis deux ans une statue de 4,5 mètres de hauteur du moine Luang Poo Thuad. L'hiver dernier, la statue de Bouddha l'a rejointe. Au pied des escaliers, deux jeunes Thaïlandais chantonnent en vendant des mini-Bouddha et des colliers pour financer la construction. Car il manque de nombreux millions de couronnes. Le moine au scooter est en délicatesse avec des membres de l'association à Stockholm qui lui reprochent sa légèreté dans la gestion du dossier. Le temple bouddhiste verra-t-il le jour ? Bouddha est là, en tout cas, dominant la toundra. "Et maintenant, assure Noi Gustavsson, mon coeur va bien."

Olivier Truc

En lisant ces lignes , on ne peut que penser à la prophètie de José Vasconcelos qui date de 1926 ( " A raza cosmica "

" L'homme blanc a forgé les outils de sa propre destruction  .
Aujourd'hui grâce à ces moyens de transport modernes que sont les
navires transatlantiques , les automobiles , les trains et de plus en
plus plus l'avion on peut quitter l'hemisphère sud pour arriver
quelques dizaines d'heures plus tard n'importe ou dans l'hemisphère
nord .
...........................................................................­.......................................
De même il a équipé ses villes de moyens de chauffage qui permettent à
n'importe quel habitant de l'hémisphère sud de vivre dans des endroits
dans lesquels il n' aurait pas seulement imaginé vivre il y a quelques
dizaines d'années .
L'expérience montre que l'acclimatation des hommes du sud au froid des
latitudes septentrionales se fait de manière beaucoup plus facile que
l'acclimatation de l'homme blanc à des conditions de vie tropicales .
...........................................................................­..........................................
La tâche de la race blanche a été de mecaniser le monde , celle de la
notre sera de lui donner une âme .
Cette race blanche disparaitera de la surface de la terre pour faire
place à une race cuivrée , metissée , plus en accord avec les lois de
la nature et de la beauté  . C'est la loi d'airain de la nature et la
race blanche n' y echaperra pas "

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Opinions

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Publié le 28 Septembre 2008

Si tout le monde a plus ou moins en tête ce nom , c'est par ce qu'il est assimilé aujourd'hui au même titre que la prise d'otages de Beslan et au "11-09 " à la notion d' " hyper-terrorisme " .
Il s'agit de la prise d'otages au theatre de la Dubovka par un groupe de terroristes Caucasiens , probablement dirigés par des " puissances étrangère  " , de l'ensemble des spectateurs hommes , femmes et enfants et des acteurs de la comedie musicale " Nord-Ost " .
Je ne reviendrais pas ici sur les analyses de l'époque ainsi que les propos orduriers sur le personnel medical et les forces de securité Russes que l'on a pu lire et écouter dans les mediats " occidentaux " .
Je ne soulignerais que l'extraordinaire resilience du peuple et de la nation Russe , une resilience morale et physique comparable aux explorateurs de l'Arctique Russe , face à une agression dont un des motifs a été , à mon avis , passé sous silence ou ommis .


En choississant de s'attaquer  à  une comedie musicale évoquant l'épopée Russo-Sovietique dans l'Arctique depuis le début du XX eme siècle et principalement durant les années 30 , les terroristes Caucasiens ne cherchaient pas à profiter uniquement de l'effet d'aubaine d'une concentration de civils . Leur attaque visait  aussi l'inconscient collectif des Russes et leurs liens identitaires avec le Nord , l'Arctique , les " petits peuples " ,  la " Grande Guerre Patriotique " ainsi qu'avec le " regime Stalinien " et la notion de " Derjava " ( puissance militaro-politique ) associé à l'URSS de Staline .
Tous ces élèments , y compris les decors d'inspiration Constructivistes , sont présents dans cette comedie dont le nom à consonance Allemande ( ' " Nord-Ost" au lieu de " Sever - Vostock ") est , selon les auteurs , un hommage aux Russes d'origine Allemande ( Otto Schmidt , Ernst Krenkel )  dans la conquête de l'Arctique .

Aujourd' hui , la lecture de ce blogue montre que cette attaque terroriste a complétement échoué dans ses objectifs !

Si les destructions de biens culturels et cultuels ont toujours existé , et continuent d'exister , lors des conflits armés , la prise d'otages de la Dubrovka marque d'une date tragique le début d'une nouvelle forme de guerre :La guerre contre l'identitaire et l'imaginaire des nations et des peuples .
On peut tout juste  relier cette forme de guerre contre les peuples et les nations aux destructions des " chênes sacrés " des nations Germaniques par les soldats de Charlemagne lorsque ce dernier  cherchait à leur donner " l'onction de la Romanité .

Ce qui etait considéré avec humour par les realisateurs de la serie " South Park " , des terroristes penetrant dans le monde imaginaire Americain pour le detruire , est devenu une ( triste ) realité .






                     IN MEMORIAM




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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Kulturkampf

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Publié le 28 Septembre 2008

Ce blogue peut desormais passer de la phase des prospectives  à l'actualité simple : Ce qui était annoncé depuis quelques mois comme une certitude est devenu une réalité : L'exploitation commerciale dans son intégralité de la Route Maritime du Nord entre l'Europe et l'Asie .

La compagnie de transport Allemande " Beluga shipping " dont le siège est  à Brême est prête à envoyer dés l'été prochain un petrolier ( à double coque ) dans les eaux arctiques sans assistance !
Le porte parole de la compagnie a déclaré que Beluga  aurait été prête à utiliser ce passage des cet été si la société aurait reçu le feu vert des autorités Russes . Ces problèmes de paperasseries provenant probablement , à mon avis , des " evénements survenus dans le Caucase dans la nuit du 7 au 8 Aout ".
Le trajet par la RMN permet de gagner 3200 MN sur l'axe Brême- Shangaï .

L'ensemble du dossier sur :
http://www.beluga-group.com/uploads/media/2008_09_08_TradeWinds_Trailblazer.pdf

Cette decision de la société de transport " Beluga " est interessante à plusieurs points de vue :

- C'est une société d'une nation du  " deuxième cercle " Arctique , non frontalière de la zone , qui est à l'origine de cette première . Celles ci développent ou sont capables de développer les " technologies arctiques " utilisées par les nation du " premier cercle " ou sont interessées par l'utilisation des routes maritimes septentrionales .
Parmis ces nations on peut citer : La Chine , la Corée du Sud , le Japon , la Suede , .l'Allemagne ..................
L'Allemagne dispose du brise-glace " Polarstern "  et de la base de Samyolov   sur le territoire Russe , sur le littoral de la RMN , en vertu d'un accord bilateral .
En retour , la Russie et les sociétés Russes  ( Norilsk Nickel , Lukoil ) operant dans l'Arctique peuvent disposer du savoir faire   de sociétés Allemandes comme Siemens ( propulseurs orientables ) , Macor ( equipements de manutention pour navires )* et de l'expertise des universités Allemandes dans les domaines de l'hydrodynamique , du calcul des structures pour le developpement de navires à capacités arctiques .

- L'Allemagne , au travers d'une de ses entreprises de transport , fait une fois de plus " cavalier seul " dans ses relations avec la Russie snobant toute " demarche commune " de l'Ue . C'etait déja le cas lors de l'ère Reagan avec la participation de la société Mannesman au projet du gazoduc Siberie - Europe et de  de Ruhrgas avec Gazprom  plus récemment .
Il faut noter ici l'influence du patronat Allemand qui des l'election d'Angela Merkel à la chancellerie avait appellé au maintien de ( tres ) bonnes relations avec la Russie et du ministre SPD des affaires étrangères Steinmeier .
" Maersk " ou " LDA  " attendront donc que l'Europe ait signé son " partenariat strategique " avec la Russie pour se positionner sur ce nouveau marché . S'il est signé un jour .

Des  " ames chagrines "  ne manqueront pas de nous ressortir un " reductio ad Hitlerum " , peu importe !

- En négociant avec les autorités Russes , Beluga reconnaît ainsi la souveraineté Russe sur la Route Maritime du Nord dans un contexte d'appels de plus en plus nombreux à une " intenationalisation " de l'Arctique et des voies maritimes septentrionales .
Voilà justemment une voie que devraient explorer des regions comme l'Abkhazie ou l'Ossetie du Sud : Ne plus rechercher une reconnaissance aupres d'acteurs Etatiques mais d'acteurs economiques privés .

- Historiquement , la collaboration Germano-Russe sur la Route Maritime du Nord aura ainsi permis
La première utilisation militaire de la RMN dans le cadre d'une " projection de force " avec l'Odyssée du raider " Komet "
La première utilisation commerciale sur le trajet Europe-Asie .
Il faut aussi noter le rôle des Russo-Allemands ou German-Russes Otto Schmidt , Ernst Krenkel dans la conquête de la RMN .
Les auteurs de la comedie musicale " Nord-Ost "  , qui se deroule sur le littoral de la RMN durant la " dicature Stalinienne " , ne l'ont pas oublié .

Face à cette decision unilaterale d'une société Allemande on peut essayer de rechercher , tout comme pour le gazoduc Nord-Stream , de quels leviers disposent les Etazunis et leurs alliès pour empêcher ce type de collaboration  :

- Un levier geo-strategique : Ceux ci contrôlent  , avec l'aide de leurs alliès Novegiens , les deux " sas d'entrée " vers la Route Maritime du Nord sur l'axe Europe-Asie : le GIUK gap et le détroit de Bering .
Il n'en reste pas moins que l'utilisation de la RMN prive l' " hyper puissance navale " d'une grande partie de  son pouvoir de contrôle sur le trafic Europe-Asie à contario de la " Veine jugulaire maritime " actuellement exploitée .
Cette RMN peut s'apparenter à un " Trans-Siberien " maritime .

- Un levier economique ; Les principales sociétés d'assurances dans le domaine maritime sont Anglo-Saxonnes , et celles ci pourraient imposer des tarifs prohibitifs aux armateurs et affreteurs utilisant la RMN rendant celle ci plus onereuse que l'utilisation du passage du Nord-Ouest .
La puissance financière nouvelle de la Russie peut lui permettre de créer des sociètés d'assurance , en coopération avec les etats intéressés par l'exploitationde cette route commerciale  , spécialement destinées au shipping sur la RMN .

- Un levier politique : L'utilisation du pretexte environementaliste en arguant du precedent climatique de 1983 et des risques de marées noires .
Mais de ce côté là , " Avant de parler de la propreté ......."


Enfijn , pour faire plaisir à cetains amateurs d'histoire pratiquant le reductionisme , je ne pourrais citer que les propos haineux d'Ariel Cohen qui sont, en fait , un veritable homamge aux " Heros de l'Arctique"  , pilotes ,marins et explorateurs . Ce n'est que grâce au courage des explorateurs Russo-Sovietiques appuyés par " un certain regime " et applaudis par des millions de personnes dans des ceremonies " Nurembergiennes " que l'exploitation commerciale de la Route Maritime du Nord est devenue aujourd'hui une réalité , n'en déplaise à ce Mr .Ariel Cohen :

" This latest move by Moscow is also a chilling throwback to the 1930s Stalinist attempts to conquer the Arctic during the years when the U.S.S.R. was seized by fear and hatred. Stalin and his henchmen executed "enemies of the people" by the hundreds of thousands in mock trials and in the basements of the Lubyanka secret police headquarters, or in unnamed killing sites in the woods. Those not yet arrested were forced to applaud the "heroes of the Arctic": pilots, sailors and explorers, in a macabre celebration of Stalinist tyranny.

To the regime's critics, today's expedition is a chilly reminder of the brutal era when millions of Gulag prisoners were sent to the frozen expanses to build senseless mega-projects for the power-crazy dictator."


* J'ai eu le plaisir de travailler quelques mois au sein de la filiale Marseillaise cette socièté en 1997-1998 .
Stage inoubliable au service R&D en Allemagne .

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Marine marchande

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Publié le 27 Septembre 2008

Selon le chercheur Norvégien Willy Østreng cité par FiskeribladetFiskaren    , la Russie et la Norvége seraient sur le point de trouver un compromis à propos de leurs disputes territoriales dans l'Arctique .
En echange d'une reconnaissance de la souveraineté  Norvégienne sur la reserve de pêche du Spitzberg  , la Norvége accepterait de reculer " un peu plus à l'Ouest " , en faveur de la Russie , la délimitation de la zone de 176 000 km2 que se disputent Russes et Norvégiens dans la Mer de Barents .
L'accord porterait sur les derniers 20% restants , zone ou se trouve les structures les plus prometteuses du point de vue petrogazier .
Cet accord permetterait de calmer le regain de tension entre la Norvége et la Russie consécutif aux  propos acerbes des chefs politiques Norvégiens sur l'operation de retablissement de la paix des forces Russes dans le Caucase .

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #guerre navale Russo-Norvegienne

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