Phobos-Grunt: Dmitri Rogozine n'exclut pas l'influence du radar américain de Kwajalein .

Publié le 17 Janvier 2012

J'évoquais avant-hier la déclaration du responsable de l'agence spatiale Russe Roskosmos , M.Vladimir Popovkine , concernant une possible action à distance par une " puissance étrangère " sur la sonde Phobos-Grunt .[ lien vers article ]

Je citais le cas  de " bouées mystérieuses " découvertes par l'ABIN - Agence de renseignement Brésilienne - au large du Centre de Lancement d'Alcantara au Brésil en 2009 . Les expertises menées par la Marine Brésilienne et des scientifiques Brésiliens  ont révélèes que ces bouées renfermaient des équipements de télécommunications , émission et réception , capables de perturber des signaux de télémètrie .

J'invite ici le lecteur à se reporter aux commentaires de Jan Z.Volens , un lecteur assidu du blogue , et très au fait des questions de sécurité et de défense Brésiliennes , en particulier celles liées aux opérations de subversion ou de sabotage  ...

 

Désormais l'hypothèse de M.Popovkine est reprise de manière publique au plus haut niveau par les  autorités politiques Russes ce qui traduit que celles-ci semblent disposer d'indices suffisants pour valider cette hypothèse.

Selon les spécialistes Russes , certains équipements de la sonde Phobos-Grunt pourraîent  avoir été détruits ou endommagés par le rayonnement ELM d'un radar de poursuite du système ABM installé sur l'atoll de Kwajalein.

Il faut ici signaler que l'hypothèse de la destruction , mise à feu intempestive du système de propulsion , d'une fusée VLS sur son pas de tir d'Alcantara par un rayonnement ELM à haute énergie avait envisagée par les scientifiques Brésiliens et la communauté du renseignement Brésilienne ...

 

Il devient en tout cas urgent pour la Russie de retrouver , que ce soit au moyen de bases louées à des " pays amis " ou à l'aide de moyens navals ,  les capacités de l'URSS à suivre des objets spatiaux sur toute leur orbite et pour les puissances spatiales émergentes [ Brésil , Inde ,.. ] de se doter de moyens de surveillance de l'espace Hertzien durant la phase de lancement . Ces états doivent se doter aussi de ces moyens de surveillance des objets spatiaux sur toute leurs orbites , peut-être au travers d'un " pool " de bases et de moyens navals en commun avec la Russie et la Chine . Il est en effet certain que les EU et l'Europe feront tout pour perturber le développement indépendant et pour leurs intêrets vitaux des projets spatiaux Brésiliens , aujourd'hui Latino-Américains , Indiens , Indonésiens ,Sud-Afrricains et Sud-Coréens . Il faut enfin signaler que les différentes " coopérations " et " partenariats "proposés par les agences spatiales Etasuniennes et Européennes à des états Latino-Américains , Africains ou Asiatiques ne sont que des prétextes pour contrôler - espionner - , canaliser et éventuellement retrader les programmes spatiaux des puissances émergentes . Seuls la Russie et la Chine , et aussi l'Ukraine , sont susceptibles de fournir à ces puissances émergentes une coopération dénuée d'arrière-pensées .

 

Contrairement à ce qu'affirme Mme.Isabelle Sourbès-Verger , qui reconnaît - enfin , je l'ai toujours affirmé avec les responsables Russes et Brésiliens - la possibilité technique d'une telle " prise de contrôle " d'une sonde par un rayonnement ELM intense comme celui d'un radar , les technologies et techniques de " rendez vous spatial " et en particulier la capacité de la sonde à se poser sur Phobos mettent en oeuvre des technologies de guidage utilisables dans la défense anti-balistique et en particulier celles liées à l'interception exo-atmosphèrique d'une ogive -  Exoatmospheric Kill Vehicle  - [ lien ] . Il y donc bien un " intêret " de la part des EU à compromettre le succés d'une telle mission qui va au delà d'un remise en cause d'un hypothétique rapprochement politique et d'une coopération spatiale avec la Russie ! [ lien ]  et [ lien ]

 

 

 

MOSCOU, 17 janvier - RIA Novosti

La version de l'accident de la sonde martienne Russe Phobos-Grunt, selon laquelle l'appareil aurait été affecté par un radar américain, est envisageable, a déclaré mardi à Moscou le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine.

"Cette hypothèse a bel et bien le droit d'exister. Toutefois, j'espère qu'elle n'est pas fondée ", a fait savoir M.Rogozine lors d'un point de presse.

Selon le vice-premier ministre, les spécialistes Russes indiquent que "des défaillances fréquentes se produisent dans la partie de la Terre qui n'est pas contrôlée par Roskosmos (agence spatiale russe, ndlr)".

  

La sonde Phobos-Grunt devait prélever des échantillons de sol sur Phobos, une lune de Mars, et les ramener sur Terre dans trois ans. Lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) le 9 novembre 2011, l'appareil s'est séparé de son lanceur Zenit-2SB, mais une panne du propulseur l'a empêché de prendre la direction de Mars. Lundi dernier, les troupes aérospatiales Russes ont annoncé que des fragments de la sonde étaient tombés dans le Pacifique à 1.250 km à l'ouest de l'île chilienne de Wellington.

Mardi 17 janvier, le quotidien russe Kommersant a rapporté que la sonde accidentée pourrait avoir subi l'influence d'un radar Etasunien se trouvant sur l'atoll de Kwajalein (îles Marshall). [ voir photo ] et  

[ lien ]

 

 

 

 

 

 





 

Les experts Russes vérifient l'hypothèse selon laquelle la sonde martienne russe accidentée Phobos Grunt aurait été involontairement affectée par l'émission d'un radar américain, a annoncé à RIA Novosti Iouri Koptev, ancien directeur de l'Agence spatiale Russe Roskosmos.

"Cette hypothèse est réelle. Pour vérifier sa véracité, une expérience sera menée en laboratoire, au cours de laquelle un appareil comportant un équipement similaire à celui installé à bord de Phobos Grunt sera soumis à un rayonnement dont la puissance totale correspond à une éventuelle émission du radar américain", a indiqué M.Koptev, qui dirige la commission interministérielle chargée d'analyser le vol de la sonde.

L'interlocuteur de l'agence a précisé que l'expérimentation serait menée dans les plus brefs délais.

"Les résultats de l'expérimentation permettront de confirmer ou d'infirmer cette version", a-t-il expliqué, avant de confirmer qu'un radar américain surveillait la trajectoire d'un astéroïde lors de la deuxième évolution de la sonde autour de la Terre.

La sonde Phobos-Grunt devait prélever des échantillons de sol sur Phobos, une lune de Mars, et les ramener sur Terre dans trois ans. Lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) le 9 novembre 2011, l'appareil s'est séparé de son lanceur, mais une panne du propulseur l'a empêché de prendre la direction de Mars.

Lundi 16 janvier, les troupes aérospatiales russes ont annoncé que des fragments de la sonde étaient tombés dans le Pacifique à 1.250 km à l'ouest de l'île chilienne de Wellington.

Citant une source au sein de l'industrie spatiale russe, le quotidien Kommersant a fait savoir mardi que la sonde Phobos Grunt aurait pu subir l'influence du radar américain installé sur l'atoll Kwajalein (îles Marshall). Les spécialistes estiment que l'émission du radar pourrait avoir affecté les systèmes électroniques de l'appareil russe au cours des premières heures suivant son lancement.

 

 

 

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

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