Publié le 17 Octobre 2008

« les dimensions changent vite de nos jours et que l'intérêt que nous avions pour Cuba en 1860 correspond à celui que nous avons aujourd'hui pour Hawaii ; l'argument de l'autodéfense conduira peut-être un jour les États-Unis à faire la guerre sur le Yang-Tsé, la Volga ou le Congo. »

"Je l'ai dit et je le répète : avant d'aller planter le drapeau
français là où il n'est jamais allé, il fallait le replanter
d'abord là où il flottait jadis, là où nous l'avons tous vu de nos propres
yeux."



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Publié le 17 Octobre 2008

 " Les Russes arrivent ! ». Au milieu des années 60 du 20ième siècle, un film, qui passait dans les salles américaines, portait ce titre et évoquait la visite fatidique d’un sous-marin russe dans une petite crique de la côte des Etats-Unis. Le film, bien qu’il ait été avant toute chose une comédie, révélait que dans le subconscient de beaucoup d’Américains,il y avait, à l’époque, la peur d’une attaque soviétique.
Si le producteur de cette comédie avait eu davantage de culture historique, il aurait dû titrer : « Les Russes reviennent ! ». Bon nombre de nos contemporains s’étonnent quand ils lisent que les Russes, au 19ième siècle, ont disposé pendant longtemps d’une base sur la côte californienne, à laquelle ils ont donné un nom qui rappelle clairement leur présence d’antan, là-bas. Ce fortin se trouve à quelque 80 km au nord de San Francisco, sur l’estuaire de Russian River, une rivière qui se jette dans le Pacifique. Le nom de ce fortin est Fort Ross, diminutif ultérieur de Fort Rossiya, soit « Fort Russie ». Aujourd’hui, cette petite place forte est un site magnifiquement entretenu par l’Etat de Californie. La maison du commandant de la place, avec ses deux étages, contient six pièces d’habitation et une cuisine qui ont toutes été conservées en leur état original. Une palissade faite de troncs hauts de quatre mètres protégeait les habitants de leurs ennemis car, en 1812, quand il fut décidé de construire la place pour ravitailler les colons russes de l’Alaska, les indigènes amérindiens n’appréciaient guère l’arrivée de ces étrangers. Plusieurs combats ont eu lieu entre les chasseurs de peau sibériens et les Amérindiens du lieu, guerriers quasi nus et rapides à la course. Les Russes étaient désavantagés, à cause de la chaleur, de même que leurs auxiliaires originaires des Iles Aléoutiennes.

Dans la métropole de l’Empire des Tsars, Pierre le Grand se demandait s’il était possible de naviguer vers l’Est en longeant la côte arctique de la Sibérie puis de mettre le cap vers le sud pour cingler vers la Chine et le Japon et aussi s’il existait un pont terrestre entre l’Asie et l’Amérique. Pour être éclairé, le Tsar mande l’explorateur danois Vitus Bering et lui confie la mission de vérifier sur place. En janvier 1725, deux jours avant la mort de ce grand empereur russe, l’expédition s’ébranle : elle compte vingt-cinq traîneaux. Devant elle : l’immensité territoriale de la Sibérie et, au bout de celle-ci, la presqu’île du Kamtchatka. Le chemin semble interminable mais Dame Fortune est clémente et généreuse pour l’expédition russo-danoise. A la fin de son expédition, Bering arrive à la pointe orientale extrême du continent asiatique, au cap qu’on appellera par la suite « Cap Dejnev », de même qu’au détroit qui porte aujourd’hui son nom et qui n’est large que de 85 km. Les indigènes parlent d’un très grand pays au-delà de cette petite étendue marine, à l’Est.

Après les expéditions de Bering, les Russes partent à tâtons à la découverte en suivant le chapelet des Iles Aléoutiennes et déboulent finalement en Alaska. Dans les îles, ils trouvent des loutres de mer, très appréciées pour leur fourrure. Des marchands s’intéressent désormais à ces expéditions. Le 3 août 1784, un certain Grigori Ivanovitch Chelikov fonde le premier véritable établissement russe d’Alaska, le hameau de Tri Svetoi (= « Trois-Saints »). Face aux Amérindiens de l’ethnie Tlinkit, agressifs et fort pugnaces, les Russes finissent par s’imposer en avançant cinq canons. Ce fut un massacre qui laissa cinq cents morts sur le terrain mais la résistance des indigènes cessa.

Le commerce des peaux étant très lucratif, les colons arrivent plus nombreux : une demie douzaine de villages russes se construisent en Alaska. En 1799, l’Etat russe devient partenaire de la colonisation et impose une société monopolistique qui commercialisera les précieuses peaux. Elle s’appelle la « Compagnie Russo-Américaine » ; quelques membres de la famille impériale en sont actionnaires. Le centre de la colonie est alors Novo-Arkhangelsk, que l’on débaptisera plus tard en Sitka.

La présence des sujets du Tsar inquiétait une autre puissance mondiale de l’époque : en effet, l’Espagne revendiquait toute la côte ouest des Amériques. Un livre intitulé « Les Moscovites en Californie » avait alarmé les Espagnols, qui décidèrent de doter la Californie de bases, qu’ils appelaient « presidios » et dont le plus avancé vers le Nord se situait entre Los Angeles et San Francisco. A cette présence militaire s’ajoutaient les missions de l’Ordre des Franciscains, successeurs des Jésuites qui avaient été expulsés d’Espagne.

Mais les craintes espagnoles s’avèrent sans objet car les Russes ne revendiquaient que les régions jusqu’au 55ième degré de latitude, soit une région se trouvant à quelque 2000 km au nord de San Diego. Une seule fois seulement, en 1774, un noble espagnol, Juan Perez, à bord du voilier San Antonio, s’aventura jusqu’à ces zones fort inhospitalières. Le brouillard permanent et les pluies interminables ont dégoûtés ces Européens du Sud, qui sont repartis sans l’intention de revenir un jour.

Les Britanniques, plus habitués aux climats ingrats, se montrèrent plus entreprenants. Ils observaient avec envie ce commerce des peaux en pleine expansion. Ils décidèrent de lancer une expédition sous le commandement de James Cook en direction de l’Alaska. Cook passa le Détroit de Bering et ne fit demi tour qu’une fois arrivé en lisière de la banquise. Sur le chemin du retour, il noua des contacts amicaux avec les Russes, mais sans perdre le nord, les marins anglais s’emparent, au nom de leur Roi, de l’Ile de Vancouver, à proximité de la ville contemporaine de Seattle. Madrid tente de se défendre, en vain, contre cette annexion britannique sur la côte du Pacifique, mais rien n’y fit.

A partir de 1794, l’Amérique russe a donc un nouveau voisin, redoutable, sur ses confins méridionaux. A l’Est de l’Alaska se trouve l’immense Rupertsland, qu’exploite la Compagnie de la Baie d’Hudson fondée en 1670 en jouissant de pleins droits de souveraineté. Les Anglais ne s’embarrassent pas de scrupules et excitent les Amérindiens locaux contre les Russes. Mais ceux-ci s’accrochent et parviennent à conserver leurs colonies, qui se lancent dans un commerce intense avec le Royaume des Iles Hawaï grâce aux initiatives d’excellents gouverneurs.

L’un de ces gouverneurs était issu d’une très ancienne famille allemande des Pays Baltes : le Baron Ferdinand Petrovitch Wrangel, qui dirigera l’Alaska pendant cinq ans à partir de 1830. Après cela, il deviendra le Ministre de la Marine du Tsar. Jusqu’à la fin de la monarchie russe, cette famille allemande des Pays Baltes conservera ses attaches à la dynastie régnant à Saint-Petersbourg : en effet, en novembre 1920, à la fin de la guerre civile russe, les restes de l’Armée Blanche, battus, quittent la Crimée à bord de navires français qui mouillaient à Sébastopol. Le dernier commandant en chef de ces forces tsaristes fut le Général Peter Nicolaïevitch Wrangel.

Au début de l’année 1864, le Prince Dimitri Maksoutov, descendant d’une famille tatare, devient le nouveau gouverneur de la colonie russe de l’Alaska. Ce noble, qui vient de convoler en justes noces, ne s’imagine pas que son avenir est bien sombre. Non seulement il sera le dernier gouverneur de l’Amérique russe, mais, vingt-cinq ans plus tard, il mourra seul et abandonné, totalement ruiné. Pourtant, au début de sa carrière de gouverneur, Maksoutov pouvait être satisfait de la situation qui régnait en Amérique russe. Certes, le poste de ravitaillement de Fort Ross en Californie avait dû être cédé en 1841, pour 30.000 dollars américains ; l’acheteur était une personnalité privée et farfelue. Le commerce des peaux périclite lentement. Les épidémies s’étaient succédée et avaient exigé leur lugubre lot de victimes, mais, malgré ces déboires, le nombre d’habitants de Novo-Arkhangelsk a augmenté jusqu’à atteindre les 2000 habitants. C’est la Compagnie de la Baie d’Hudson qui leur fournissait des vivres.

Mais il y a une chose que le Prince Maksoutov ignore : le Tsar Alexandre est sous l’influence de son frère puîné, Constantin, qui hait la Compagnie russo-américaine. Cette société monopolistique, prétendait le frère du Tsar, ne sert qu’à enrichir de manière éhontée ses actionnaires, tandis que le ministère des finances devait la soutenir en avançant des fonds considérables.

Le 16 décembre 1866, la décision tombe suite à une audience auprès du Tsar. En présence des ministres des affaires étrangères et des finances, du Prince Constantin et de l’Ambassadeur russe Edouard von Stöckl, en poste à Washington, l’autocrate de toutes les Russies accepte que la colonie soit vendue aux Etats-Unis. L’ambassadeur devra, pour conclure ce marché, réclamer aux Américains la somme de cinq millions de dollars américains (ce qui équivaut à quelque 70 millions d’euro actuels).

Edouard von Stöckl se rend immédiatement à Washington, distribue des pots-de-vin, joue un véritable jeu de poker, sans état d’âme, et parvient à obtenir 7,2 millions de dollars pour le trésor russe. A la fin du mois de mars de l’année suivante, le traité de cession de l’Alaska est signé. Au gouverneur, le Prince Maksoutov, échoit le triste devoir d’annoncer la nouvelle à la population de Novo-Arkhangelsk, rassemblée sur la place publique. Ces Russes d’Amérique ne pouvaient le croire, étaient atterrés. Ils se regroupèrent immédiatement dans l’église orthodoxe pour baiser les icônes et invoquer les saints. En vain. Lorsque la colonie est officiellement cédée aux nouvelles autorités américaines, pas un Russe n’est présent à la cérémonie. Sur place, il n’y a plus que des marchands de peaux américains qui espèrent de plantureux profits. Le 6 octobre 1867, à trois heures et demie de l’après-midi, la bannière étoilée flotte sur Novo-Arkhangelsk, que les Américains débaptisent aussitôt pour lui donner le nom de Sitka, aujourd’hui Saint Michael sur l’Ile Baranov.

Les nouveaux maîtres des lieux apportent une nouveauté supplémentaire : le calendrier grégorien, ce qui fait que ce 6 octobre devient le 18. Les sujets du Tsar sont désormais des étrangers indésirables, qui devaient donner logis aux soldats américains. Dégoûtés, ils plient bagage et quittent l’Alaska pour la Russie.

Erich Körner-Lakatos
Article tiré de l’hebdomadaire viennois « Zur Zeit », n°39/2007.



Note de l'éditeur : Sur le traitement merdiatique de la présence Russe en Alaska par Olivoude  , voir ( Enfin , juste pour sa " kultur " )  le film profondément Russophobe " The world in his arms " .

Dans un opuscule parru en 1944 , Averell Harriman presente la " Doctrine de Monroe " comme une decision destinée à empêcher une alliance Russo-Hispanique sur les rivages de la Californie et la conclusion d' un " Traité de Tordesillas " aux depends des Etazunis entre la l'Empire Russe et la Couronne Espagnole .
Les Espagnols sont encore dans la logique des " Rayas " et le monde Anglo-Saxon est dans celui des " Lines of Amity " . Le complément à la doctrine de Monroe sera la vision imperialiste  de Theodore Roosevelt et celle institué par FDR et le CFR : le " Western Hemisphere " .





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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Les Russes dans l'Arctique

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Publié le 17 Octobre 2008

Depuis le début de ce blogue je voulais évoquer l'Odyssée du raider Allemand " Komet " le long de la Route Maritime Nord en 1941 car elle reste à ce jour la seule projection de force au travers d'une des deux voies septentrionales par un navire de surface .
                 Circumnavigation du raider " Komet "  Juillet 1940- Novembre 1941

 Une fois de plus l'actualité me prend de court . Bien sûr , le " FS Polarstern " n'est pas un navire de guerre mais ......................



Pour la première fois, le tour de l'Arctique sans briser la glace.

Pour la première fois, une expédition scientifique en Arctique a pu emprunter les passages du Nord-Ouest -le long de l'Amérique- et du Nord-Est -le long de la Russie  sans avoir à briser de la glace, a annoncé vendredi l'institut allemand Alfred Wegener. (  FS Polarstern kehrt nach Expedition durch Nordost- und Nordwestpassage aus der Arktis zurück )

Le bateau de recherche scientifique Polarstern est rentré ce matin de l'Arctique à Bremerhaven (nord de l'
Allemagne ). C'est le premier à avoir traversé les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est" sans avoir à briser de la glace, a dit à l'AFP une porte-parole de cet institut de recherche polaire, à l'origine de l'expédition.

La banquise arctique, qui a enregistré en août la deuxième plus forte fonte pour la saison d'été depuis le début des observations satellitaires il y a 30 ans, a totalement disparu dans les deux passages en septembre, avait affirmé l'Agence spatiale européenne (ESA) le 7 octobre.

L'ouverture de ces passages à la navigation permettrait aux navires marchands des économies de temps et de fuel dans les transports entre l'Europe et l'Asie  réduisant le trajet de plus de 4.000 km.

L'utilisation d'un brise-glace reste préférable à cause de l'incertitude touchant aux mouvements de la glace, selon le capitaine du bateau, Stefan Schwarze.

Le Polarstern, premier à avoir expérimenté cette nouvelle donne, avait quitté Bremerhaven le 12 juin 2008 pour effectuer des travaux de recherche au Groenland et près du Spitzberg avant de commencer un tour de l'Arctique depuis Reykjavik le 12 août, qui allait durer 70 jours.

"L'objectif du bateau était d'accéder au coeur de l'Arctique pour faire des recherches, ce qui n'est pas toujours possible, mais l'a été cette fois-ci", a précisé la porte-parole.

Cette évolution offre de nouvelles possibilités pour la recherche scientifique, mais est très inquiétante en termes d'impact du réchauffement climatique, a souligné la directrice de l'institut, Karin Lochte, lors d'une conférence de presse.

Ainsi, certains des 117 scientifiques originaires de 12 pays présents sur le brise-glace ont observé "des espèces d'oiseaux que l'on trouve habituellement dans l'Atlantique-nord", selon le chef de l'expédition, Wilfried Jokat.

Les experts ont effectué des prélèvements des fonds marins et des mesures acoustiques dans le but de mettre en place un modèle géophysique amélioré pour l'Arctique centrale. Ces travaux ont de l'importance pour évaluer les ressources naturelles qu'abritent l'Arctique, a souligné M. Jokat.

L'Arctique renfermerait des réserves exploitables avec les technologies actuelles de quelque 90 milliards de barils de pétrole, 1.670 billions de pieds cubiques de gaz naturel et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié, avait révélé en juillet l'agence gouvernementale américaine de recherche géologique, USGS, dans une étude ayant fait grand bruit

Note de l'Editeur : Par " gaz naturel liquéfié " , il doit s'agir d' "hydrates de méthane " qui se presentent sous forme solide . La depêche originale en godon ayant du souffrir d''une erreur de traduction !

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 17 Octobre 2008

Les conséquences géopolitiques de cette élection ne peuvent pas  être mieux expliquées que sur le blogue d' Olivier Kempf  .

Le Parti Conservateur avait fait du " Dossier Arctique " un des élèments importants de son programme .
Il reste à savoir maintenant si les actes legislatifs et les décisions seront à la hauteur des espérances et des promesses .
Tout comme au Danemark (Groenland ) , en Norvége , en Russie , le Grand Nord Canadien présente un aspect identitaire fort  et les populations locales y sont conscientes de la valeur geostratégique et économique de la région .

Les exemples  Norvégien et Danois montrent que desormais ces populations exigent d'être prises en compte dans les projets qui les concernent .

Note de l'Editeur  : la faible représentativité des " territoires du Nord " fait que le " Discours Arctique " de Stephen Harper était plutôt destiné aux ..........meridionaux !
http://enr.elections.ca/Provinces_f.aspx















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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Les Canadiens dans l'Arctique

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Publié le 16 Octobre 2008

Dans son numero du 27 septembre 2008  " L' Aberration " publiait un article sur la " Poutinisation " du president Russe Dmitri Medvedev .
Ce phènomène semble s'être accentué lors des dernières manoeuvres Russes dans l'Arctique " Stabilté 2008 " .
Même le déanchement si caractéristique du premier ministre Russe est copié par le président .

Visite à bord du croiseur porte-avions " Amiral Kouznetsov " : En " flight jacket " ou pull F1 , dans une salle d'operations ou dans la cambuse , le président Medvedev fait fonction d' officier aero ou de responsable d'intendance . Il a même le temps de donner sa vision de la marine Russe du futur .

Le reportage photo complet sur RIA NOVOSTI

Visite au cosmodrome de Plessetsk :

Le reportage photo complet sur RIA NOVOSTI

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Defense

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Publié le 16 Octobre 2008

Le ministre des affaires étrangères Norvégien Jonas Gahr Størerenvoie la Vrôôônze le Reich Brouchellois à leurs  études dans les colonnes de NRK .

" L'idée que l'Arctique est un territoire sans lois recherchant desesperément des bases légales est quelque chose que la Norvège ne peut pas admettre . Selon nous la convention internationale sur le droit de la mer de 1982 est une base solide etq ui fonctionne parfaitement pour réglementer l'Arctique " .

Selon le ministre Norvégien sa position est soutenue par la majorité des membres du Conseil Arctique ( on devine lesquels ! ) . Seul le rajout de mesures concernant le traffic des navires et l'exploitation des ressources énergetiques dans les eaux polaires seraient nécessaires .

Note de l' Editeur : On notera le silence de M.Jonas Gahr Støre sur l'obssesion récurrente de technocrates Brouchellois : La pêche !
En Mai 2008 , définissant les priorités de la politique étrangère Norvégienne devant le parlement d' Oslo , M .Jonas Gahr Støre avait plutôt adopté une vision " mondialiste " : Drouâdelôms , climat , lutte " antiterorriss " , immigration ,..........
" The greatest challenges of our time cannot be geographically isolated. They know no borders. Addressing climate change, the fight against poverty, combating international terrorism and the spread of infectious diseases, challenges relating to migration, promoting peace, disarmament and conflict prevention: all these political efforts are being played out in a number of different arenas, many of them geographically far removed from our neighbouring areas "
On a même eu droit au couplet sur le " fardeau de l'homme blanc ".
S'il reprend aujourd'hui ses positions d'alors sur le " Dossier Arctique " et " Les Affaires du Nord " , on peut espérer qu'il comprendra que s'il ne veut pas que des " estrangers " viennent mettre le nez dans ses affaires , la Norvège n' a pas à mettre son nez dans les affaires des " zôtres " : Le Soudan par exemple .
J' ai bon espoir d'une conversion !







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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Opinions

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Publié le 16 Octobre 2008

MOSCOU, 16 octobre - RIA Novosti. La Russie et l'Islande ont achevé la première série de consultations sur l'octroi éventuel d'un crédit russe à Reykjavik, a fait savoir mercredi soir le ministère russe des Finances.

"Les parties ont procédé à un échange d'informations sur l'état actuel des marchés financiers, y compris en Islande, et ont convenu de poursuivre le dialogue", a précisé le ministère dans un communiqué.

Une délégation de la Banque centrale et du ministère des Finances islandais est arrivée mardi à Moscou, les discussions se sont poursuivies pendant deux jours.

"La rencontre s'est déroulée dans une atmosphère amicale. Nous avons obtenu d'importantes informations sur la situation en Islande, son système bancaire et son économie. Nous étudierons soigneusement ce dossier avant de prendre une décision définitive", a déclaré le vice-ministre russe des Finances, Dmitri Pankine, cité par le communiqué.

"Nous constatons avec satisfaction qu'il y a eu des progrès, et nous faisons grand cas de la diligence avec laquelle la Russie a accepté d'organiser cette rencontre pour examiner la possibilité de l'octroi d'un crédit", s'est pour sa part félicité Sigurdur Sturla Palsson, directeur du département des opérations internationales de la Banque centrale d'Islande, qui a conduit la délégation islandaise.

L'Islande, considérée jusqu'à présent comme l'un des pays les plus prospères du monde, frôle actuellement la faillite en raison de la crise financière mondiale. Le gouvernement islandais a pris une panoplie de mesures de stabilisation, nationalisant les banques Kaupthing, Landsbank et Glitnir

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Economie

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Publié le 16 Octobre 2008

MOSCOU, 16 octobre - RIA Novosti. Vladimir Poutine a chargé le PDG du groupe public Rosatom (qui gère les cites nucléaires russes), Sergueï Kirienko, d'élaborer un plan à long terme de développement de la flotte des brise-glaces atomiques, a annoncé jeudi aux journalistes le porte-parole su premier ministre, Dmitri Peskov.

Selon le chef du gouvernement russe, il faut, compte tenu des projets existants de domestication de l'Arctique, définir les perspectives du développement du parc national des brise-glaces pour les 15 prochaines années du fait que celui-ci sera désormais géré par Rosatom.

Le Premier ministre Poutine a à plusieurs reprises évoqué ce dossier des brise-glaces .

Rosatom a annoncé le lancement d'un prochain " Atomnyi Ledokhod " ( Brise-glaces à propulsion atomique ) pour 2015 .

De son côté Nikolaï Patrouchev , président du Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie et " Monsieur Arctique " , a annoncé que l'Argentine était interessé par l'utilisation des brise-glaces Russes pour ravitailler ses stations dans l'Antarctique . Ce ne seront  toutefois pas de brise-glaces à propulsion nucléaire car leur technologie les empêche de quitter les eaux de l'Arctique ( refroidissement du réacteur ) .




               Lancement du brise-glaces " Sankt - Petersburg "

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Marine marchande

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Publié le 16 Octobre 2008

Alors que la délégation Islandaise est arrivée Mardi à Moscou pour discuter les conditions du prêt de 4 à 5 milliards d' Euros que la Russie est prête à accorder à L'Islande pour l'aider à s'extirper de sa crise , les premières rumeurs commencent à circuler sur les garanties que celle ci donnera en retour .
Si le LDPR et le KPRF exigent désormais à la Douma une présence militaire Russe sur l'île , le gouvernement Islandais est prêt lui à céder des actifs dans le domaine de la pêche , de l'aluminium et des industries du tourisme .
L'Islande est prise dans la tempête d'une crise économique sans précèdent . Mardi lindice de la  bourse de Reykjavik a chuté de 77% , de 0.5 % si l'on ne tient pas compte des valeurs bancaires dont la valorisation est  désormais nulle .
L'Islande a aussi fait jouer deux offres de crédit SWAP contractées en mai dernier auprés de la  Norvège et du Danemark pour un montant de 200 millions d' euros chacunes et envisage aussi de se tourner vers le FMI malgrés ses premières réticences .

La délegation islandaise , les " 5 bourgeois de Reykjavik " , ne comprend aucun représentant officiel du gourvernement et est emmenée par Sigurdur Sturla Palsson directeur des relations internationales de la Banque d'Islande . Les négociations doivent durer plusieurs jours .

Des économistes comme Venla Sipila de Global Insight ( Londres ) jugent toutefois que ces emprunts ne seront pas suffisants pour résoudre la crise Islandaise .

"It would provide crucial liquidity support in the short term ... but would not be enough to prevent further deterioration in Iceland's sovereign creditworthiness,"  "The pressure on external reserves is immense."

Selon le quotidien Norvégien Aftenposten  l'Islande ne disposerait que de 30 jours de réserves alimentaires .alors que les Islandais se ruent dans les supermarchés pour faire des provisions .

D'aprés " The Moscow Times " , " Ria Novosti " , " The Barents Observer " , " Reuters " et " AP " .


( * ) Lors de la signature de la loi " Prêt- Bail " , le journal " Je suis partout " titrait : " l'Angleterre brade son empire au prix de la feraille "

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 15 Octobre 2008

MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti. La Russie pourrait obtenir le droit d'augmenter de deux fois (jusqu'à 500.000 tonnes) son extraction de poissons dans l'Arctique (en mer de Barents et mer de Norvège), a indiqué mercredi le président du comité d'État russe pour la pêche Andreï Kraïni.

"Je ne veux pas anticiper, mais nos marins pourraient bénéficier d'une augmentation considérable du quota de pêche à la morue et au capelan. La Russie recevra ce supplément de 250.000 tonnes dans l'Arctique", a indiqué Andreï Kraïni à la presse, ajoutant que cette décision pourrait être prise à la 37e session de la commission russo-norvégienne pour la pêche.

L'augmentation du quota russe, selon le président du comité d'État russe pour la pêche, est liée à l'abolition de l'interdiction de la pêche au capelan dans l'Arctique, en vigueur ces dernières années à la demande des scientifiques.

"Voici les résultats du moratoire: la pêche a été interdite pendant plusieurs années et la population de poissons s'est reconstituée", - a indiqué le président du comité d'État russe pour la pêche. En outre, cela est lié avec le fait que les pêcheurs russes n'ont pas utilisé leur quota à plein ces derniers temps..

Note de l'Editeur : Voilà qui va certainement provoquer des hauts les coeurs chez les Khmers verts  de tout poil , le Brolot , Anahaa et M. Etienne qui prônent une " internationalisation " de l'Arctique .
La Federation de Russie et la Norvège qui ont la chance de ne pas appartenir au Reich Brouchellois gérent de concert les ressources halieutiques de la région , malgres des tensionsau Spitzberg  , qui ne semblent pas souffrir plus que ça .
Une nouvelle que je vais de ce pas envoyer au president du comité des pêcheurs Marseillais .
La Russie est en train de restructurer son secteur de la pêche en haute mer et à desormais pour horizon , au delà de l'Arctique , l' " Ocean mondial " .




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Rédigé par DanielB

Publié dans #guerre navale Russo-Norvegienne

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