Publié le 22 Août 2009

il y a 70 ans était signé le " fameux " pacte Germano-Soviétique objet de tant de contreverses , et le mot est faible !
Bien peu des analyses le renvoient à un autre pacte célèbre , le traité de Tilsit signée le 25 juin 1807 entre Napoléon 1er et le Tsar Alexandre 1er .
Dans les deux cas cependant les représentants diplomatiques de la France ( Lauriston ) et de l'Allemagne Nazie en Russie furent " catastrophés " par la déclaration de guerre  leurs nations respectives à l'Empire Russe et à l'URSS .
Seul Gregoire Gafenco , diplomate Roumain de l'entre deux-guerres , a su y voir une similitude dans son ouvrage " Preliminaires de la guerre à l'Est " ( Encore un bouquin que je vous conseille ) .
Il montre que des fonctionnaires Soviétiques et Allemands étaient réellement en train de penser que cette convention allait aboutir à " quelque chose " , peut-être le " Kontinentalblock " du géopoliticien Allemand Karl Haushofer comme leurs homolgues Français et Russes lors de la paix de Tilsit .
Personnelement , je pense que le pacte Germano-Soviétique est une étape d'un processus commencé en 1812 et qui se poursuit aujourd'hui .
Le phénomène historique  qui a initié cette série de collaborations Germano-Russes est la convention de Taur(r)ogen signé le 30 décembre 1812 entre les Prussiens et les Russes . Mutatis mutandis , cette convention a donné la politique d'entente avec la Russie de Bismarck , le traité de Rapallo signé entre l'Allemagne de Weimar et l'URSS , l' " Ostpolitik " du chancelier Willy Brandt et l' " axe ( Paris)- Berlin - Moscou ) " apparu lors de l'agression Etasunienne contre l'irak entre Gerhardt Schroeder et Valdimir Poutine .
Il existe donc au sein de la classe politique Allemande deux courants : Celui issu du " Drang nach Osten " millénaire des Germains contre les Slaves Russes qui fut et qui est représenté par Guillaume II , Hitler , Kohl , ........et le courant issu de la convention de Taurogen qui préconise une alliance ou une coopération avec la Russie .
A cette aune , le pacte Germano-Sovietique ne doit pas être frappé , comme c'est le cas dans la qausi-totalité des analyses , du sceau de l'opprobre mais peut être interprété comme un profond desir de paix et devrait même être cité en exemple d'un futur pour le continent Eurasien .
Qu'il provoque des cris d'orfraies [ l'Orfraie siffle en fait - NDLA ] chez quelques drouâdelômistes ou quelques Bronislaw Gremek , ce n'est que " les rides du vent sur un etang " comme l'écrivait Vidal de la Blache ou " un pet de lapin sur un étang glacé " comme le disait mon professeur d'histoire-géographie .

Voici l'analyse qu'en donne Vyachestlav Nikonov , president de la fondation " Politika" a qui j'ai déja donné la parole sur ce blogue [ 1 ] .
Vyachestlav Nikonov , c'est utile de le préciser , est le petit-fils du signataire Soviétique du pacte Vyachestlav Molotov .
'article original de Ria Novosti .[ 2 ] .

L'un des documents les plus contestables de l'histoire russe - le Traité de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne, plus connu sous le nom de Pacte Molotov-Ribbentrop - a été signé il y a 70 ans, le 23 août 1939. Un protocole secret additionnel au pacte délimitait les sphères d'influence soviétique et allemande en Europe de l'Est en cas de "remaniement territorial". Malgré la signature du traité, le 22 juin 1941, les troupes allemandes agressèrent l'Union Soviétique. Est-ce que le Pacte était vraiment indispensable, ou aurait-on pu trouver une alternative, a-t-il permis de retarder le déclenchement de la guerre, sur quoi se guidait le pouvoir soviétique, et comment le Pacte a-t-il été évalué par le ministre des Affaires étrangères de l'Union Soviétique Viatcheslav Molotov?

-  Le Pacte était-il un subterfuge destiné à gagner du temps pour se préparer à la guerre ou bien une manifestation du désir du Reich et de l'Union Soviétique de délimiter leurs sphères d'intérêts?

 

Les deux à la fois. Fin août, une question simple se posait aux dirigeants soviétiques. L'Allemagne déclenche la guerre contre la Pologne, ce qui fut annoncé presque officiellement. La question principale était de savoir où s'arrêteraient les troupes allemandes : à Varsovie, ou bien progresseraient-elles vers Minsk ou vers Moscou? Dans ces conditions, la délimitation des zones d'intérêts signifiait la définition de la ligne où les troupes allemandes s'arrêteraient. Autrement dit, c'était une question de vie ou de mort. De quoi s'agissait-il: du désir de gagner du temps ou de délimiter les intérêts? Tout était interdépendant.

-  Est-ce qu'il y avait une alternative au Pacte? Sa signature, a-t-elle rapproché ou éloigné la guerre contre l'Allemagne hitlérienne?

-   Théoriquement, il y avait une alternative au Pacte. Cette alternative fut proposée par les dirigeants soviétiques dès avril 1939 : il s'agissait de la création d'un système de sécurité européenne sur la base des accords entre l'Union Soviétique, la Grande-Bretagne et la France prévoyant des garanties de sécurité pour la Pologne et la Roumanie. En principe, la création d'un tel système de sécurité aurait pu diminuer les risques de déclenchement par l'Allemagne de la guerre contre la Pologne. Malheureusement, cette alternative n'a pas été exploitée. Il y eut des tentatives infructueuses pour la réaliser. Tout d'abord, parce que la France et la Grande-Bretagne n'étaient pas prêtes à contracter des engagements sérieux. D'autre part, la Pologne et la Roumanie ne voulaient pas de garanties de sécurité de la part de l'Union Soviétique. Bref, il existait une alternative, mais elle ne put être matérialisée. D'autant plus que la guerre contre la Pologne semblait imminente, il fallait conclure des accords concrets. Malheureusement, les délégations militaires qui ont travaillé en août à Moscou, aussi bien française que britannique, n'étaient pas habilitées à signer des accords. C'est pourquoi le choix était très mince. De quelle autre alternative pouvait-il être question dans le contexte de l'échec des pourparlers avec la France et la Grande-Bretagne? A vrai dire, il n'y avait pas d'autre alternative.

En ce qui concerne le moment de l'attaque allemande contre la Pologne, le Pacte était neutre. Ce moment avait été fixé bien avant le Pacte, par conséquent, Hitler aurait attaqué la Pologne avec ou sans le Pacte. Pour lui, il n'y avait aucune différence, car il avait déjà des chances et, peut-être, l'intention de déclencher une guerre contre l'Union Soviétique.

-  L'attaque des Allemands fut-elle vraiment une surprise pour les dirigeants soviétiques?

Chaque jour, on s'attendait à une attaque. Ce qui est arrivé le 22 juin 1941 ne constituait pas une grande surprise.

-  Autrement dit, malgré la signature du Pacte, on s'attendait à la guerre?

Certainement. Les dirigeants avaient la certitude absolue que la guerre aurait lieu. En 1939, il était possible d'en ajourner le début. Mon grand-père m'a dit qu'on pensait qu'elle serait repoussée d'un an, ensuite, on a réussi à l'éloigner encore plus. On espérait même le 21 juin que la guerre pourrait encore être retardée.

- Y a-t-il une différence de principe entre le Pacte et les accords de Munich?

Les accords de Munich ne prévoyaient pas de zones d'intérêts. Aucun pacte de non-agression ne fut signé à Munich. La rencontre de Munich entre les dirigeants des pays occidentaux et l'Allemagne portait sur les revendications territoriales de l'Allemagne sur la Tchécoslovaquie. A Munich, ces revendications territoriales ont été reconnues, c'est-à-dire qu'une partie de la Tchécoslovaquie fut cédée aux Allemands. Puis, on ferma les yeux sur l'annexion de la Bohème. Il s'agit d'événements différents, mais l'encouragement de l'agresseur par  les pays occidentaux a duré plusieurs années et concernait non seulement  l'Allemagne, mais aussi l'Italie.

-  Est-ce que Molotov a fait part de ses impressions de la rencontre avec la délégation allemande?

Oui. C'étaient des personnes importantes, a-t-il dit. Mais, puisqu'il avait des rencontres avec des ministres et des chefs d'Etat pratiquement chaque jour, parfois, plusieurs fois par jour, je ne crois pas que cela l'ait fortement impressionné, bien que ce fût un événement important.

-  Qu'est-ce que le Pacte signifiait-il pour Molotov? Quelle était son évaluation?

Il l'a évalué positivement. Selon lui, c'était ce qui nous a permis de nous préparer à la guerre et, en fin de compte, de remporter la victoire. Il n'a jamais regretté de l'avoir signé.

-  Y avait-il des pactes analogues signés par l'Allemagne avec d'autres pays?

Il y avait des traités de non-agression signés par l'Allemagne avec d'autres pays, entre autres, la Pologne. Il est vrai, ce traité fut dénoncé en avril 1939. Certes, les pays avaient conclu des pactes de non-agression.

-  Le Pacte est un des principaux arguments pour ceux qui essaient de falsifier les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Que peut faire la Russie pour s'opposer à la mise du nazisme et du communisme sur le même plan?

Les tentatives faites pour mettre le nazisme et le communisme sur le même plan relèvent de l'idéologie et il est peu probable qu'on puisse faire quoi que ce soit en ce sens. Les réponses à ces questions ont été fournies par le procès de Nuremberg où a été défini, en fait, le degré de culpabilité des parties. Que peut-on recommander aux adeptes du nazisme? Rien. Si d'aucuns veulent exploiter des faits historiques à des fins politiques, il est impossible de leur interdire de le faire, ils le feront.

-  Quelles peuvent être les conséquences de la révision de l'histoire?

J'espère que cela n'aura pas aucune conséquence pour la Russie. Il est souhaitable que cela n'entraîne pas dans le monde entier la réhabilitation du nazisme, processus très actif dans certains pays et qui jouit d'un soutien important, notamment au niveau des structures européennes. En tout cas, lors du démantèlement du Soldat de bronze à Tallin, toute l'Union européenne était aux côtés de l'Estonie et non pas de la Russie. Dans n'importe quel conflit entre la Russie et son voisin, l'Union européenne soutiendra le voisin de Moscou, quoi qu'il fasse. Aujourd'hui, même si ce voisin  réhabilite le nazisme, il sera tout de même soutenu.

Propos recueillis par Maria Frolova, RIA Novosti.




Q. Was the pact a ploy to gain more time to prepare for war, or did it reflect the desire of the Third Reich and the Soviet Union to define their spheres of interest?

A. The two factors were interconnected. The issue was clear-cut for the Soviet leadership at the end of August 1939: Germany was launching a war against Poland, as it had announced almost officially. Did German troops intend to stop in Warsaw, or move on to Minsk or Moscow? That was the crucial question. The delineation of the spheres of influence provided an answer. It was a matter of life and death, closely interconnected with a play for time.

 

Q. Was there an alternative to the pact? Did it bring war with Germany closer, or postpone it?

A. Theoretically, there was an alternative. The Soviet leadership first proposed it in April of 1939, or even earlier. This was the idea of European collective security, based on Soviet agreements with Britain and France to guarantee Polish and Romanian security. In principle, the system could have drastically reduced the chance of Germany unleashing war on Poland. We can only regret that the idea was never acted upon. All attempts to implement it were fruitless, mainly because France and Britain were reluctant to commit themselves to extremely serious obligations and, secondly, because Poland and Romania were unwilling to accept security guarantees from the Soviet Union. And so that alternative was pure speculation.

War against Poland was imminent, and the situation demanded practical agreements. Regrettably, the French and British military delegations, which were working in Moscow in August of 1939, were not authorized to sign any agreements. So it was a Hobson’s choice. In fact, the Soviet Union had no options.

The pact did not affect the timing of the German attack on Poland. The deadline had been set long before it was signed, and Hitler would have attacked Poland in any case, pact or no pact. He did not see any difference, as he had the chance of starting war on the Soviet Union simultaneously with the attack on Poland. It is possible that he intended to attack the Soviet Union even then.

 

Q. Did the German attack really take the Soviet leadership by surprise?

A. The Soviet Union expected the attack every day. It made no difference whether it would come on June 21 or 22, 1941.

 

Q. So the leadership expected war, even despite the pact?

A. They did. The Soviet leadership was 100% sure there would be war. It managed to postpone it in 1939. My grandfather told me they had expected a year’s breathing spell, but it was even longer. There was hope for another postponement as late as June 21, 1941.

 

Q. Was there any difference between the Molotov-Ribbentrop Pact and the Munich Agreement?

A. The Munich Agreement was not concerned with the spheres of interest. No non-aggression pacts were signed in Munich. It was a meeting of Western leaders to discuss German territorial claims on Czechoslovakia. The German reasoning was acknowledged. In other words, a part of Czechoslovakia was ceded to Germany. Later on, the West turned a blind eye to the German de facto annexation of Czech lands. There was nothing in common between the Soviet-German pact and what took place in Munich. Be that as it may, Western countries had encouraged German and Italian aggression for years.

 

Q. Did Molotov share his impressions of his meeting with the German delegation with anyone?

A. He did. He said the German delegates were “serious people”. However, he met with foreign ministers and heads of state practically every day, so I do not think that particular meeting made an indelible impression on him, however important it may have been.

 

Q. What did the pact matter to Molotov? What did he think of it?

A. He approved of it. He said the pact enabled our country to prepare for war and, in the final analysis, win the war. He never regretted signing it.

 

Q. Were there any similar German pacts with other countries?

A. Germany signed other non-aggression treaties, in particular, with Poland. It was denounced in April of 1939. Nevertheless, many countries sign non-aggression pacts.

 

Q. The Molotov-Ribbentrop Pact is among the principal arguments for reappraising World War II. What can Russia do against attempts to put Communism on a par with Nazism?

A. There is ideology behind such attempts. We can hardly do anything against it. Relevant questions were answered by the Nuremberg trial, which determined the amount of each party’s guilt. As for people who sympathize with Nazism, we can do nothing about them. There is no way to suppress the manipulation of historical fact for political ends.

 

Q. How can rewriting the history affect Russia?

A. I don’t think it would have any influence on Russia. However, it threatens the world by covering up the truth of Nazism. Attempts to exonerate Nazism are relatively common in some countries. They are even supported by some European government bodies. When the Soviet Soldier Monument was removed in Tallinn, the European Union unanimously sided with Estonia. The European Union sides with Russia’s neighbours in whatever they do. At present, they are even encouraged in their rehabilitation of Nazism. That is how far things have gone.





Liens :
[ 2 ] Molotov “never regretted” signing pact with Nazis - grandson - Interview de Ria Novosti du 22 aout 2009 .

Articles associés :
[ 1 ] Vyachestlav Nikonov et les mondes futurs .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 21 Août 2009

Rien a voir avec la géopolitique et l'arctique ! Encore que pour le lichen ? Juste un petit conseil gratos pour débroussailler " cool " des terrains de 50 à 500m2 vraiment " encombrés " et difficilement mécanisables . Le duo Husqvarna 343 R ( fiche technique sur le lien [1]) et le fil OREGON Roundline Ø3mm . Au delà , c'est la lame ( ronces , ...... ) [2]
[1] http://www.vaev.com/achat/produit_details.php?id=1079&langue=fr
 [2]http://www.truffaut.com/marques/oregon_226.html
 Malheureusement , pas de photos car je suis dans un cyber-cafe ou l'"édition avancée " du blogue ne peut pas être activée ....................

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Rédigé par DanielB

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Publié le 21 Août 2009

VLADIVOSTOK, 19 août - RIA Novosti. Une conférence internationale sur la sécurité en Arctique réunit à partir de mercredi les représentants du Canada, du Danemark, des Etats-Unis, de la Finlande, de la Russie et de la Suède à Anadyr (Tchoukotka), a annoncé la porte-parole du centre régional du ministère russe des Situations d'urgence. Les discussions portent sur la prévention et la gestion des situations d'urgence, notamment des accidents nucléaires, dans le secteur oriental de l'Arctique, ainsi que les moyens de recherche et de sauvetage dans l'Arctique. La délégation russe comprend des membres du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), des spécialistes des ministères des Situations d'urgence, des Transports, des Affaires étrangères, du Service fédéral pour l'hydrométéorologie et le suivi de l'environnement (Roshydromet), du Service fédéral russe de contrôle de l'exploitation des ressources naturelles (Rosprirodnadzor), du Holding russe de l'Énergie atomique (Rosatom) et de plusieurs instituts de recherches scientifiques. Organisée dans le cadre de la participation russe aux activités du Conseil arctique, la conférence durera jusqu'au 21 août.

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Rédigé par DanielB

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Publié le 20 Août 2009

MOSCOU, 20 août - RIA Novosti. A l'occasion d'une visite en Islande, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a plaidé jeudi pour une collaboration de plus en plus étroite avec la Russie, rapportent les médias européens.

"J'aimerais beaucoup voir de nouvelles avancées dans nos relations avec la Russie. D'un point de vue stratégique, il est crucial que nous développions les partenariats stratégiques entre l'OTAN et la Russie", a notamment indiqué l'ex-premier ministre danois qui a pris les commandes de l'Alliance le 3 août dernier.

"Il n'y a pas de raisons de cacher que nous avons toujours des divergences persistantes avec la Russie sur la Géorgie et sur d'autres problèmes. Néanmoins, je pense que nous partageons un certain nombre de défis pour la sécurité, comme le terrorisme, la prolifération d'armes de destruction massive, l'Afghanistan et la piraterie", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à Reykjavik.

"Je pense que nous devons nous concentrer sur ces domaines et assurer une coopération concrète", a indiqué le secrétaire général de l'OTAN.

Dès sa première conférence de presse au poste de secrétaire général de l'Alliance le 3 août à Bruxelles, M.Rasmussen n'a cessé de plaider en faveur d'un dialogue "revigoré" avec Moscou malgré toutes les divergences apparentes.

Un renforcement de l'alliance dans l'arctique


Si le secrétaire général de l'alliance a plaidé pour un renforcement des relations avec la Russie , il a aussi plaidé pour un rôle accru de l'OTAN dans l'arctique .[ 1 ]  Or ces dernières années les manoeuvres de l'alliance dans la région ( plus particulièrement Cold Response 2009 en Norvège , Loyal Arrow 2009 dans le gollfe de Botnie et actuellement l'exercice de souveraineté " Canadien " Nanook 2009 ) sont devenu un nouveau point de friction entre celle-ci et la Russie qui lui dénie tout rôle dans la résolution des problèmes qui peuvent y surgir et qui au contraire considére sa présence comme un facteur d'instabilité .[ 2 ] 

"Nous devons adapter l'Otan au nouvel environnement en termes de sécurité et évidemment le changement climatique a un impact sur la sécurité mondiale", a dit l'ex-Premier ministre danois, à la tête de l'Otan depuis début août, lors d'une conférence de presse.

"Le fait que la fonte des glaces ouvre de nouvelles voies maritimes polaires et rende les ressources minérales dans cette partie du monde plus accessible aura bien entendu un impact sur la sécurité et nous devons nous occuper de ça", a-t-il dit.

Placée sur la route entre l'Europe et l'Arctique, l'Islande, où les Etats-Unis ont fermé une importante base militaire en 2006, bénéficie de la protection des forces aériennes de l'OTAN, dont elle est membre fondateur.

 

"J'ai décidé de visiter l'Islande en premier, non seulement parce que je sens les forts liens nordiques, mais aussi parce que je considère l'Islande comme un allié très important et extrêmement précieux", a déclaré Anders Fogh Rasmussen.

Liens :

[ 1 ] Arctique: l'Otan doit s'adapter au changement climatique - Depêche AFP du 20 aout 2009 .

Articles associés :

[ 2 ] L'OTAN n'a rien à faire dans l'arctique ( Rogozine )





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Rédigé par DanielB

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Publié le 20 Août 2009

Le président Ingouche Yunus-Bek Yevkurov , qui se remet d'un attentat , a accusé les gouvernements Etasuniens , Anglais et Israéliens d'être derrière les attentats qui se produisent dans le Caucase .[ 1 ]
" Je suis à des lieues de penser que ce soient les Arabes qui soient responsables de ces attentats . Il y a des forces plus importantes derrière tout ça ...........Nous comprenons qui à intêret à les commettre : Les Etats-Unis , la Grande-Bretagne et aussi Israel "
" L'Ouest va a tout prix essayer d'empêcher la Russie de restaurer la puissance Soviétique" .

Le président de l'Ingouchie Iounous-Bek Evkourov a décidé d'interrompre son cours de réhabilitation dans la région de Moscou et de revenir avant la fin de la semaine dans la république, a annoncé jeudi à RIA Novosti Kaloï Akhilgov, porte-parole du président ingouche.

"Iounous-Bek Evkourov a décidé d'interrompre son cours de réhabilitation et envisage de revenir en Ingouchie dans les jours qui viennent pour reprendre ses fonctions présidentielles", a indiqué M.Akhilgov.

Le président ingouche a été grièvement blessé le 22 juin dernier, lors d'un attentat suicide perpétré sur une route non loin de Nazran à l'aide d'une voiture piégée contenant 70 kilos d'explosif. Suite à ses blessures, M.Evkourov a été transporté dans un hôpital de Moscou où il a été soigné. Par la suite, il a passé un cours de réhabilitation dans un établissement médical aux environs de la capitale russe.


Un autre parlementaire Caucasien , Doukvakha Abdourakhmanov, président du parlement de Tchétchénie, accuse indirectement l'OTAN :

"Qui se tient derrière tous ces attentats? On pourrait mettre en cause l'opposition, citer des noms quelconques que nous ignorons. Sans soutien de l'extérieur de la Fédération de Russie, cela n'aurait pas été possible"
"les actes terroristes s'étaient multipliés et avaient gagné en violence après les exercices de l'OTAN en Transcaucasie, notamment en Géorgie".
[ 2 ]

Toute une série d'attentats retentissants ont été perpétrés ces derniers temps au Caucase du Nord. Fin juillet dernier, il y a eu une tentative d'assassinat contre le président d'Ingouchie Iounous-Bek Evkourov. L'attentat-suicide dans un poste de police à Nazran a fait lundi, d'après le dernier bilan, 20 morts et 138 blessés.[ 3 ]

L'hypothèse de la participation d'Israël  dans la recrudescence des attentats dans le Caucase Russe a déja été évoquée sur ce blogue .
Lors de l'attaque terroriste contre l'école de Beslan , le président Poutine avait parlé d' "attaque géopolitique contre la Russie " et directement accusé des services de renseignements étrangers d'avoir participé à la préparation de l'opération .
Plusieurs émissions de la télévision Russe ont montré comment les services de renseignements Turcs , mais aussi les services de renseignements Français ( impression des passeports " Itchkériens " à l'imprimerie OBERTHUR de Vitré ) et Allemands ( impression de fausse monnaie " Itchkérienne " ) ont à une certaine période ( 2000- 2003 ) soutenu le terrorisme séparatiste Caucasien .
Selon ces émissions , citant les Sr Russes , le 27 eme BCA aurait participé à la formation et à l'aguerrissement en haute montagne de " djeunes " issus de la cité d'Echirolles ( 38 ) qui se destinaient à la " lutte de liberation nationale dans le Caucase . " Leur entrainement s'est essentiellement déroulé dans la vallére de la Romanche et dans l'Oisans qui ont une topographie comparable au Caucase .
Iounous-Bek Evkourov a commandé le bataillon de RUSBAT qui s'est emparé de l'aéroport de Pristina à la fin de l'agression de l'OTAN contre la Serbie faisant pester celui qui allait devenir notre sinistre des affaires étrangères , le bon docteur Kouchner , " Maintenant , on a les Russes sur les rivages de l'Adriatique! " .
Il agissait alors sous les ordres du Général Leonid Ivashov .




Liens :
[ 1 ]
Ingush leader accuses West of seeking to destabilize Caucasus - Article de Ria Novosti du 17 Aout 2009 .
[ 2 ] 
Caucase: l'organisation d'attentats impossible sans soutien extérieur (parlementaire tchétchène) - Article de Ria Novosti du 17 Aout 2009 .
[ 3 ] 
Explosion à Nazran: 20 morts et 138 blessés (nouveau bilan)
- Article de Ria Novosti du 17 Aout 2009 .

Articles associés :
[ 4 ]
Le terrorisme Caucasien manipulé depuis Israël ?


 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Le " Nouveau Grand Jeu "

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Publié le 16 Août 2009

SYKTYVKAR (République des Komis), 11 août - RIA Novosti. Les experts de neuf pays de l'Alliance se réuniront en septembre à Syktyvkar afin de choisir une région pour la mise en route d'un projet écologique conçu dans le cadre du Conseil Russie-OTAN, a confié mardi à RIA Novosti le président de la République des Komis Vladimir Torlopov.

Selon lui, les autorités locales espèrent que le choix sera fait en faveur de leur république qui dispose de la législation la plus avancée de Russie en matière de protection de l'environnement contre l'action négative des exploitants du sous-sol.

"Nous avons invité les experts de tous les pays membres de l'OTAN à s'associer au projet. Neuf pays - les Etats-Unis, la Norvège, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Canada, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne - ont accepté d'y prendre part", a affirmé M.Torlopov.

Intitulé "Pollutions pétrolières: gestion des risques et système d'assistance aux décisions", le projet a été conçu par le Conseil Russie-OTAN. Les représentants de tous les pays membres de l'Alliance ont approuvé, l'hiver dernier, l'initiative de l'Académie des sciences de Russie qui a proposé de réaliser un projet sur le territoire russe. L'académie a également recommandé de choisir la République des Komis comme région pilote.

Un porte-parole de l'académie des sciences a fait savoir à RIA Novosti que le projet serait mis en oeuvre en collaboration avec le Conseil arctique, l'Union européenne et le Conseil euro-arctique de Barents (BEAC). "Cela permet d'espérer le financement nécessaire", a-t-il ajouté.

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Rédigé par DanielB

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Publié le 13 Août 2009

Une petite pause pour vous parler d'un ouvrage en trois tomes que les " vacances " me permettent de (re)relire .
Il s'agit de l'oeuvre magistrale de Jacques Benoist-Mechin : " Soixante jours qui ébranlèrent l'occident " .
Pourquoi vous en parler ?
Par ce que tout simplement , il s'agit de la plus belle synthèse sur cette période dont nous allons bientôt commémorer le soixante dixième anniversaire , à savoir " les évenements survenus en Belgique et en France entre le 10 mai et le 10 juillet 1940 "
Si beaucoup de personnes connaissent le personnage controversé de Jacques Benoist-Mechin , celui-ci fait preuve d'une remarquable honnêteté intellectuelle dans le traitement jour aprés jour de ces " événements " et ces trois tomes constituent la synthèse de dizaines d'ouvrages et de sources les plus diverses , de De Gaulle à Weygand en passant par Paul Reynaud ou " Pertinax " et Kammerer .
Les points les plus contreversés sont abordés et particulièrement l'accord Franco-Anglais du 28 mars 1940 ainsi que l'insuffisance de l'aide aérienne de la part de l'Angleterre durant la bataille des Flandres et la bataille de France .
Si a posteriori , la quasi non-intervention de la RAF peut se justifier par la bataille d'Angleterre , il n'en reste pas moins que dans la vision de l'auteur , cette non-intervention doit s'analyser au moment même ou elle sollicitée .
D'ou les rappells fréquents des recriminations du Generalissime  Weygand à l'égard des Anglais et la démarche , elle est révelatrice , de Winston Churchill qui dissuade Paul Reynaud de faire le bilan de l'" aide " Anglaise devant le parlement ..........
D'une autre manière , et ce n'est nullement contradictoire , la liste des destructions systématiques opérées dans les arsenaux et les ports lors de l'avance Allemande , le sabordage ultérieur de la Marine Nationale à Toulon en 1942 , n'en rendent que plus méprisable l'ignoble massacre de Mers-El-Kebir .
L'oeuvre en trois tomes de Benoist-Mechin est donc une remarquable synthèse qui jour aprés jour nous décrit la situation militaire et politique de cette période dont les derniers soubresauts ne sont pas totallement effacés .
Elle nous invite , comme je l'ai fait et continue de le faire , à nous procurer chacune des références citées en annexe et de les consulter . Des quelques 1200 pages des trois tomes , on en arrive vite à plusieurs milliers et des rayons de bibliothèque ...............
Quand au style , je ne ferais que reprendre les critiques publiées lors de la sortie de cette oeuvre ( Match - L'Express ,.....) . Les trois tomes se lisent comme on regarde un film et souvent on constate qu'il est deux ou trois heures du mat' et malgrés les yeux qui commencent à se fermer on a envie de passer à la page suivante .
Si Ibn-Seoud ou Mutspha Kemal de JBM se lisent et se " regardent " comme une épopée, on pense au " Lawrence d'Arabie " de Lean ou au " 55 jours de Pekin " , c'est ici  la tragédie de mai-juillet 40 qui défile sous nos yeux .

Lors de ma première lecture , j'avais envisagé de dresser un tableau Excel (c) de soixante lignes ( les 60 jours ) et de colonnes avec les noms de Weygand , Petain , De Gaulle , Gamelin , ............ afin d'avoir de manière synthétique la vision de savoir qui se trouvait à quel endroit à telle date et qui faisait quoi .
Je n'en ai malheureusement jamais eu le temps .

Je finirais la critique de cette oeuvre par la préface de JBM sur la jaquette de couverture : "Il est necessaire de comprendre et de connaître les événements du passé pour ne pas répeter les mêmes erreurs ". Tout comme la France a déclaré la guerre sans y être préparée , agissant sur les injonctions de Londres , nos alliances actuelles , notre engagement  en Afghanistan mériteront un jour un Benoist-Mechin pour être révélées au grand public .
De la même manière que notre pays s'est engagé dans une guerre qui n'était pas la sienne , de la même manière que Paul Reynaud au travers de l'accord du 28 mars 1940 liait  notre politique ( non-signature d'un armistice sans l'accord des deux gouvernements ) à celle de l'Angleterre , nos chefs politiques actuels , sans l'aval du Peuple Français et de ses représentants , ont engagé notre pays dans une guerre étrangère .

Le second livre que je vous recommande , avant de vous parler de " Le dernier jour du vieux monde" début septembre , est un autre chef d'oeuvre : " Une petite ville Nazie  "de William Sheridan Allen .
Il s'agit de la mise sous microscope d'une petite ville Allemande , Thalburg dans le livre, Northeim en réalité  durant la période 1930-1935 et de sa prise de contrôle par les Nazis .
Le livre est remarquable est qu'en dehors des analyses globales de la prise de pouvoir par les nazis ( Diktat de Versailles , crise économique ) ou de la trajectoire de " Lord Valdemort " ( La prise de pouvoir par Hitler 1928-1933 -  Paul Marie de la Gorce ) , il nous invite à une analyse locale de cette prise de pouvoir et il nous amène à la conclusion qu'elle a pu se faire en dehors des phènomènes " globaux " , par une gestion des divisions des opposants et un marketing politique ( on parlerait de propagande ) trés habile : Dans les quartiers " bourgeois "  le candidat du parti Nazi se présentait sous l'étiquette " NATIONAL - socialiste " alors que dans les quartiers " populaires " il se présentait sous l'étiquette " national-SOCIALISTE DES TRAVAILLEURS ALLEMANDS " .
Ce n'est qu'aprés que les Nazis aient acquis la " masse critique " , que les méthodes violentes ont commencé à être utilisées .
Le livre nous montre aussi la pauvreté du " materiel humain " dont disposait le parti Nazi dans les villes de Province , un élèment à prendre en compte lorsque l'on regarde les origines sociales et professionelles de la plupart des fonctionnaires du Reich qui auront à " gérer " un Empire s'étandant des rivages de l'Atlantique au Caucase .
L'autre élèment remarquable de ce livre , et ici on rejoint les " soixante jours........ " de Benoist-Mechin , est que l'auteur a su analyser cette prise de pouvoir en dehors de toute référence aux " événements survenus en Europe et dans le Monde entre 1936 et 1945 " .
Analyser le nazisme entre 1930 et 1935 , sans être influencé par la " suite ", voilà peut être ce qui donne à ce livre toute sa valeur !



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Rédigé par DanielB

Publié dans #La bibliothèque

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