Publié le 8 Janvier 2011
Lien : Attentats anti-coptes : Extrémisme évangéliste US Vs Tradition, la piste US oubliée.
Géostratégie – Quel regard portez-vous sur les récents attentats subies par la communauté copte d’Égypte ?
Jacques Borde – D’abord, comme tout le monde l’indignation. En second lieu, je me pose des questions quant à ses auteurs et commanditaires….
Géostratégie – Vous ne gobez pas la piste d’Al-Qaïda ?
Jacques Borde – Difficilement. Ou plutôt pour le compte de qui ? Je vous rappelle qu’en dehors du fait d’avoir été l’émanation intellectuelle du primus inter pares du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin[1], autrement dit Ossama Bin-Laden, Al-Qaïda n’existe pas, en tant qu’organisation structurée, il s’entend. Al-Qaïda reste, in fine, une franchise, qui délivre des brevets de bonne conduite en manière de terrorisme. Aqmi[2], restant le dernier avatar en date de cette pratique. Historiquement, le grand manipulateur de ces groupes reste davantage la communauté du Renseignement US. Plus quelques SR régionaux. Ceux d’Alger notamment.
Géostratégie – Donc, vous pensez davantage à un Service [de Renseignements] ?
Jacques Borde – Oui, évidemment. Mais à un GRAND Service, alors.
Géostratégie – Le Mossad ?
Jacques Borde – Je suis extrêmement dubitatif quant à une intervention des Israéliens sur ce dossier. Certes, le Ha’Mossad Ley’Modi’in u-lé Tafkidim Méyuh’Adim (Mossad, ou Institut Central de Renseignements & des Opérations Spéciales) dispose d’une forte expertise en matière d’opération homo, comme disaient les Russes au temps du KGB. Mais, au-delà, je ne saisis pas vraiment son intérêt en cette affaire.
Géostratégie – Déstabiliser l’Égypte ?
Jacques Borde – Oui. Mais s’il a bien une capitale, dans la région du Levant et la sous-région du Moyen-Orient que constitue Le Caire et sa petite zone d’influence, qui a intérêt à ce que RIEN ne change en Égypte, c’est bien Tel-Aviv !
Géostratégie – Et, pourquoi donc ?
Jacques Borde – Parce que la Guerre de 1973 a scellé les relations entre Israël et l’Égypte, ou plus complètement la République arabe d’Égypte, ou Gumhuriyyat Miṣr al-ʿArabiyyah, en V.O. Je vous rappelle que du point de vue égyptien, 1973 est une victoire. Certes, cela convainc peu en Occident, mais à tort. Comme, côté israélien, 1973 est, AUSSI, pris comme une victoire. Tout le monde est content. Gardez aussi à l’esprit que les deux pays sont unis par un Traité de paix et qu’ils n’ont plus de contentieux territorial. Alors, qu’est-ce qui pousserait le gouvernement israélien à jouer avec le feu ?
Géostratégie – Et la Palestine ?
Jacques Borde – Vous plaisantez, je suppose ? Le président égyptien, le général (CR) Hosni Moubarak, se fiche de la Palestine et des Palestiniens comme d’une guigne. Pas parce qu’il est un homme lige de Washington, mais, plus simplement, parce qu’il est… égyptien ! Relisez l’histoire de la Bande de Gaza de la Guerre des Six Jours et vous comprendrez vite qu’en 1967, les Palestiniens sont, tout simplement passés d’une occupation à une autre, d’un maître à l’autre : les Égyptiens pour les Israéliens. Depuis 1973, Gaza ne fait plus partie de la zone d’influence cairote. Point barre. Cela fait partie du deal entre les deux signataires. Et les Égyptiens sont contents avec ça.
Géostratégie – Et, c’est tout ?
Jacques Borde – Non, revenons, si vous le voulez bien sur 1973. La grande différence entre la DERNIERE guerre égypto-israélienne et les précédentes – 1948, 1956 et 1967 – est qu’elle ne visait plus à « rejeter les juifs à la mer », mais, plus classiquement, à revenir au statu quo territorial ante (entre les deux belligérants et eux seuls) et à obtenir un paix honorable avec la première puissance militaire conventionnelle de la région : Israël ! En clair, des objectifs militaires limités et non plus la disparition de l’État hébreu. Ce, qu’objectivement, l’Égypte a obtenu : Un Sinaï à l’abri des opérations éclairs des blindés de l’Heyl Shirion[3] et un ciel égyptien vide de tout appareil de l’Heyl Ha’Avir[4]. Avec un traité mettant tout ça au clair. Si vous n’appelez pas ça une victoire, je vous demande ce qu’il vous faut…
Géostratégie – Donc, les Israéliens ont perdu ?
Jacques Borde – Non, pas davantage. 1973 reste, pour eux, une immense victoire…
Géostratégie – En quel sens ?
Jacques Borde – Israël a évincé, définitivement l’Égypte, première puissance militaire arabe, du champ de bataille. Plus de Front Sud. Ouf ! Gaza, qui, à l’époque, intéressait fortement les stratèges israéliens, ne serait-ce que parce que la Bande de Gaza était sous contrôle militaire égyptien, est passé sous contrôle militaire israélien. Vous remarquerez que, depuis, rien n’a changé. Quoi qu’il se soit passé depuis, jamais les Égyptiens n’ont essayé de refaire passer Gaza dans leur zone d’influence. Au contraire, les SR égyptiens collaborent même furieusement avec ceux de Tel-Aviv, le Sherut Ha’Bitaron Ha’Klali notamment, dès qu’il s’agit de juguler les initiatives du Hamas…
Géostratégie – Il n’y a pas de tensions entre Israéliens et Égyptiens ?
Jacques Borde – Si, bien sûr. Régulièrement. Mais rien qui ne justifie, côté israélien, des opérations de l’ampleur ce celles qui ont frappé, dernièrement, la communauté copte. Ce d’autant que frapper les Coptes n’arrangerait en rien Tel-Aviv. Le pouvoir égyptien – certain qu’il limitait, ainsi, les possibilités d’infiltration des islamistes intérieurs (l’Ikhwan al-Muslimin[5]) et de l’extérieur (les groupes gérés de loin en loin par les SR américains, algériens, britanniques, etc.) – a toujours recruté beaucoup de personnels au sein de cette communauté. Pensez à Boutros Boutros-Ghali, notamment, qui fut longtemps ministre des Affaires étrangères. On sait aussi que le Mossad n’a pas rechigné, lui non plus, à utiliser des Coptes à plusieurs reprises. Or, je le rappelle, les Israéliens sont bien les derniers intéressés à voir le pouvoir cairote s’effondrer ou par trop s’affaiblir.
Géostratégie – Et lorsqu’il y a des tensions ?
Jacques Borde – Oh, croyez-moi, on sait, des deux côtés, se faire comprendre. Récemment, le pouvoir central égyptien a eu de sérieux problèmes avec des tribus bédouines[6] du Sinaï qui ont tenu tête des semaines durant à ses forces de sécurité. Là, quelques facéties des SR israéliens ne sont franchement pas à exclure…
Géostratégie – Pas plus ?
Jacques Borde – Non, et je vous rappelle que les SR israéliens n’ont pas les coudées franches. Toutes les opérations dures conduites à l’étranger doivent avoir l’aval du Premier ministre israélien. Or, Binyamin Nétanyahu est un trop fin connaisseur, à mon avis, pour se laisser aller à d’aussi improductives provocations. D’ailleurs, Nétanyahu, s’est entretenu au téléphone avec le président Moubarak, auquel il a déclaré : « Toutes les nations qui prônent la liberté s’alignent sur un front commun dans la guerre contre le terrorisme ».
Géostratégie – Pourtant, des voix se sont fait entendre pour évoquer le rôle d’Israël en cette affaire ?
Jacques Borde – Tout à fait. La dernière en date étant, selon le site Israël7.com, celles de juristes égyptiens pour qui « Israël serait responsable de l’attentat perpétré à Alexandrie contre la minorité copte ». Propos tenus, note Yéochoua Sultan, lors d’une cérémonie organisée par le Bureau des juristes égyptiens. « Le Mossad » aurait perpétré cet acte, en réaction au « démantèlement d’un réseau d’espionnage israélien ».
Géostratégie – Vous n’avez pas l’air convaincu ?
Jacques Borde – Non. Pour plusieurs raisons. La première est que les SR ne tuent que lorsque c’est nécessaire ou que cela correspond à des objectifs précis. Comme la traque des responsables, réels et supposés, de la Tragédie de Munich. Rien à voir avec cette affaire. Et, surtout, quel rapport avec les Coptes ? Secundo, il est évident qu’un drame comme l’attentat d’Alexandrie ne peut qu’avoir des conséquences néfastes pour les relations entre Le Caire et Tel-Aviv. À meilleure preuve, l’ancien conseiller du ministère égyptien des Affaires étrangères, Abdallah al-Ashal, a, d’ores et déjà, appelé Moubarak à revoir ses relations avec Israël. Tertio, s’il s’agissait d’un « message » musclé des SR israéliens à leurs homologues égyptiens, on en saisit mal la teneur. Au contraire, ces derniers, et tout particulièrement le Contre-espionnage égyptien, vont probablement obtenir davantage de moyens et de latitude pour conduire leurs missions. Là, je vois mal en quoi cela ferait les affaires du Mossad et consorts. J’ajouterais…
Géostratégie – Oui ?
Jacques Borde – …J’ajouterais que les éléments pour étayer la piste israélienne sont, à mes yeux, si peu convaincants, qu’in fine, ils disculperaient plutôt Tel-Aviv et ses SR. Ainsi, Moufakerat El-Islam, cite l’ancien patron de l’Agaf Ha’Mod’in[7], Amos Yadiin, qui revendique avoir réussi à semer la discorde confessionnelle en Égypte. Mais que nous dit, exactement, ce cher général Yadiin ? Qu’« en Égypte qui constitue le théâtre le plus important de notre action, et en fonction des plans conçus depuis 1979, nous sommes parvenus à infiltrer les arènes politiques, économiques, militaires et autres, et nous sommes parvenus à exacerber la tension interconfessionnelle et sociale, pour créer un environnement tendu et perturbé, divisé en plusieurs parties et pour approfondir l’état de – au sein de la société égyptienne, pour qu’aucun régime ne puisse parvenir à mettre fin à ces divisions, ou dégager l’Égypte du sous-développement et l’impuissance qui sévissent chez elle ». Certes, mais, alors, pourquoi avec une telle pénétration et une telle réussite en venir à de telles extrémités ? En plus, quelle maladresse d’attirer l’attention sur l’intérêt porté à l’Égypte au moment d’y perpétrer une aussi lourde opération. Et, attention, aussi aux manœuvres de Déception[8]…
Géostratégie – Mais, alors qui est derrière ces crimes visant les Coptes d’Égypte ?
Jacques Borde – Là, je dirais que certains silences sont plus parlant que de longs discours. Ainsi, le Hezbollah, évoque bien une piste étrangère, mais en soulignant qu’il s’agit, en l’espèce, d’« un dangereux complot prenant pour cible la diversité religieuse dans les pays arabo-musulmans ». Toujours au Liban, au Liban, Cheikh Abdel Amir Kabalan – qui n’est pas un responsable du Hezbollah, mais le vice-président du Conseil Supérieur Chi’ite – affirme de manière sibylline que cet acte barbare « porte l’empreinte des Sionistes », « ceux-ci cherchant à semer la discorde entre les différentes communautés des pays arabes ». L’Iran est encore plus circonspect à propos d’Israël, et, surtout, ajoute les Américains dans la boucle, notant combien « L’attentat contre les Chrétiens sert le régime sioniste en Palestine occupée et le régime américain, tous deux cherchant à diviser nos pays arabes et islamiques ».
Géostratégie – Les Américains, alors ?
Jacques Borde – Et, pourquoi pas ? La prudence sémantique du Hezbollah mérite qu’on s’y attarde. Je vous rappelle que les Libanais ont une expertise, abreuvée du sang de leur martyrs, de la mala fides des États-Unis. Déjà, à propos de la Guerre de 2006, au Liban, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Na’ïm Qâssem, ne se faisait guère d’illusion, soulignant que « La décision de la guerre fut américaine, et l’exécution israélienne (…) : Israël fut entraîné à la guerre par une pression américaine[9]. Il avait eu cependant besoin de temps supplémentaire, de deux ou trois mois, pour s’y préparer, mais il fut lancé dans la guerre de manière progressive et déséquilibrée, son plan pour une bataille décisive exigeait une vision plus précise »[10]. Une Approche intéressante. Cheikh Qâssem inversant, là, le discours classique des antisionistes compulsifs qui voient dans l’Amérique le jouet de comploteurs juifs. Là, pour Cheikh Qâssem, c’est bien Israël qui était l’exécutant d’une guerre américaine et non l’inverse.
Géostratégie – Des Chrétiens mêlés à l’assassinat d’autres Chrétiens…
Jacques Borde – Et, depuis quand cela arrête la barbouzerie US ? Je vous rappelle les nombreux crimes impliquant des agents nord-américains en Amérique Latine. Y compris des religieuses américaines tuées et violée en Amérique Centrale. L’assassinat, le 24 mars 1980, alors qu’il célébrait la messe, de Mgr. Oscar Romero, archevêque de San Salvador. Un crime à porter au crédit de la derecha recalcitrante salvadorienne, payée, armée et entraînée par la CIA ! Qui a provoqué par son occupation de l’Irak, l’exode des Chrétiens d’Irak ? Je vous rappelle que, de par le droit international, une armée d’occupation est responsable des populations civiles placées, de facto, sous son égide. À ce titre, la responsabilité US vis-à-vis de ces morts est strictement la même que celle de Sharon vis-à-vis de ceux de Sabra et Chatila. Concernant l’Irak, George W. Bush, outre ses crimes innombrables, est responsable de la quasi disparitions des Nabatéens d’Irak. Grâce aux néocons US, bientôt, l’araméen[11] ne sera plus parlé sur les bords du Tigre et de l’Euphrate. C’est ça l’apport des « évangélistes » (sic) yankees à la propagation de la parole de Dieu ? Ces gens sont-ils seulement des Chrétiens ou bien des hérésiarques illuminés par leur re-lecture fanatique de la Bible ?
Géostratégie – Donc, pour vous, à Alexandrie, pas de Musulmans dans la boucle…
Jacques Borde – Décisionnaire, au plus haut niveau, je n’y crois guère. Opérationnellement, c’est une autre affaire. Il a fallu des hommes sur le terrain. Mais, je vais vous rappeler un chiffre. Lors de la lutte contre les Soviétiques en Afghanistan, la CIA a formé et contribué à former quelque 4.000 terroristes, qui, eux-même ont fait tâche d’huile. En août 2001, un officiel de l’Agence[12] rencontrait dans un hôpital d’un émirat du Golfe, un activiste officiellement recherché par ses propres services et le FBI. C’était quelques semaines avant le 11 septembre. L’homme en question c’était Ossama Bin-Laden ! Alors qui fait quoi et pourquoi ? À noter, pour finir, les propos du Grand mufti d’Arabie Séoudite, Cheikh al-Cheikh, qui a estimé que le crime était l’œuvre « des ennemis de l’islam ». Cet attentat « mené par des ennemis de l’Islam vise à (…) monter les non-musulmans contre les musulmans », a déclaré Cheikh al-Cheikh. De tels actes « ne servent pas l’Islam et n’ont aucun lien » avec l’Islam, tendent à (…) « affaiblir la nation musulmane et à provoquer le chaos ». Cette fois-ci, je pense qu’il sera difficile de faire des Séoudiens – en passant victimes d’un bon tiers des plus gros attentats des djihadistes instrumentalisés (de Washington ?) – les vilains du scenario.
Notes
[1] Front islamique mondial pour le combat contre les juifs & les croisés, sa seule création sur le terrain.
[2] Al-Qaïda Maghreb islamique.
[3] Arme blindée israélienne.
[4] Armée de l’air israélienne.
[5] Pour la plupart de la tribu Tarabine qui contrôle le Nord du Sinaï et également les zones frontalières entre Israël et l’Égypte.
[6] Pour la plupart de la tribu Tarabine qui contrôle le Nord du Sinaï et également les zones frontalières entre Israël et l’Égypte.
[7] Ou A’Man, les SR militaires.
[8] Dont Yuval Diskin, le chef sortant du Sherut Ha’Bitaron Ha’Klali, et Yadiin sont familiers.
[9] Ce qui sous-entendrait que, pour le Hezb, une partie de l’armée israélienne était, dès le début, réticente. Une vision intéressante. Jusqu’à présent, les thèses les plus en vue estimaient que les oppositions à la Guerre des 34 Jours étaient, avant tout, des condamnations a posteriori émanant principalement de l’armée de terre furieuse de la guerre aérienne conduite par l’ex-Ra’Mat’Kal (chef d’état-major israélien), le général Dan Haloutz, ayant appliqué, quasi mécaniquement la théorie des Cinq cercles de Warden. Intéressant, car si, même, le Hezb ne donne aucun élément précis pour étayer ses propos, on rappellera que sa branche Renseignement effectue un excellent travail sur l’ennemi.
[11] Hezbollah, la voie, l’expérience, l’avenir, p.14, Cheikh Na’ïm Qâssem, Albouraq, 2008, traduit de l’arabe par Raghida Ousseiran.
[10] La langue du Christ, le fils de Dieu pour les Chrétiens, et le vénéré Rasul (prophète) Issa, pour les Musulmans –
[12] La CIA.
Note de l'Editeur : Les " rats de bibilothèque "pourront consulter avec intêret deux livres traitant entre autres questions du rôle du renseignement Britannique en Egypte dans la période 1890-1930 en particulier dans la création des mouvements Islamistes comme les " Frères Musulmans " qui devaient parasiter le mouvement nationaliste Arabe initié par Saad Zaghloul Pacha au travers d'opérations " False-Flag " . Le parti Wafd créé par Saad Zaghloul Pacha constiuait une réelle menace pour l'occupant Anglais car pour la première fois au sein d'une société Arabe , Chrétiens Coptes et Musulmans [ voir bannière du Wafd ] , hommes et femmes , s'unissaient pour un objectif politique précis : L'émancipation du joug colonial Britannique .
L'auteur - Robert Boucard - y évoque aussi la manière dont ce renseignement Britannique - et ici nous rejoignons la problèmatique de la paix religieuse au Proche-Orient - a sucité les troubles entre Chrétiens et Musulmans au " Levant " alors sous mandat Français .
La sécession annoncée du Soudan pourra aussi être analysée au travers de cette grille , à l'époque il ne s'agissait pas de pétrole mais d'hydrogéopolitique avec la maîtrise des sources du Nil et la construction du premier barrage d'Assouan destiné à irriguer des plantations de coton devant alimenter l'industrie textile Britannique !
- " Les dessous de l'espionnage Anglais - des documents, des faits'" - Robert Boucard - Henry Etienne editeur
- " Les dessous de l'IS " - Robert Boucard - Henry Etienne editeur
Méprisé par la communauté universitaire Francophone , Robert Boucard journaliste à " Excelsior " , " L'Intransigeant " et " Gringoire " et insider des Sr Français durant la Première Guerre Mondiale reste une des références essentielles sur le monde du renseignement Européen des années 1900 - 1940 et est présent dans les bibliothèques universitaires Latino-Americaines au même titre qu' Anton Zischka ( " La guerre secrête pour ... " )