geopolitique des ressources

Publié le 3 Juin 2011

Le dossier de la " bactérie tueuse " qui est déja considéré comme la plus importante épidémie à base d' Escherichia Colli de toute l'histoire vient de basculer dans le domaine de la géopolitique des ressources  et des relations internationales en provoquant des tensions entre Moscou et la commission , la bien nommée , de Bruxelles . Tout comme lors de l'épidémie de H1N1 , se pose en effet la question de la souveraineté nationale , de la sécurité sanitaire et ici de la sécurité alimentaire .  
La Russie a  interdit temporairement l'importation de légumes crus en provenance de l'ensemble des pays membres de l'UE en raison d'une épidémie de gastro-entérite qui se propage en Europe, a annoncé jeudi le directeur du Service fédéral Russe de contrôle sanitaire, Guennadi Onichtchenko.

"Nous imposons l'interdiction parce que la situation n'est pas maîtrisée depuis un mois. Les raisons de l'infection n'ont pas encore été établies. La situation s'est brusquement aggravée ces derniers jours, c'est pourquoi nous sommes obligés d'entreprendre ces mesures peu populaires", a insisté le responsable. Il a aussi souligné les régles sanitaires laxistes de l' Ue par rapport aux régles sanitaires Russes parmis les plus contraignantes au monde .
" Ce qui se passe dans l'Union européenne depuis un mois n'arrive même pas dans les pays africains", a déclaré Onichtchenko, avant d'ajouter que "la législation sanitaire européenne tant louée (...) ne marche pas".
 
 
 Ausitôt la morgue Bruxelloise s'est manifestée au travers d'une mise en demeure du commissaire John Dalli qui a sommé les autorités Russes de " donner des explications " sur les motifs de cet embrago tout en qualifiant la décision Russe de " disproportionnée " .
Guennadi Onichtchenko a alors posé les conditions d'une reprise des importations de légumes en provennance de l'Ue , des conditions que l'on ne peut que considérer minimalistes face à un tel danger :
- Identification de la souche bactérienne et de son origine
- Attestation que l'épidémie est sous contrôle 
- Certificats sanitaires aux normes Russes pour les légumes importés .
 
 
Le représentant de l'Union européenne en Russie, Fernando Valenzuela , a jugé vendredi 3 juin que l'interdiction Russe d'importer des légumes frais de l'UE imposée jeudi allait à l'encontre des règles de l'Organisation mondiale du commerce [ OMC ] , à laquelle Moscou veut adhérer cette année. "L'un des aspects de l'entrée dans l'OMC est une série de règles concernant les mesures sanitaires et phytosanitaires, et l'interdiction décidée par les autorités sanitaires de Russie  ne respecte pas ces règles", a-t-il expliqué. "C'est un peu surprenant de prendre des mesures qui vont dans la direction opposée", a-t-il ajouté . Versant dans le chantage il a déclaré :
 "la logique serait que la Russie […] respecte déjà ces règles" sans "attendre le tout dernier jour [ de son adhésion ]  pour le faire".

La réponse des chefs politiques Russes ne s'est pas fait attendre : 
" Les autorités Russes n'entendent pas faire courir aux gens le risque d'une intoxication au nom de principes, quels qu'ils soient " , a déclaré vendredi le premier ministre Russe Vladimir Poutine - avec le langage " vert " qu'on lui connaît [ voir video  ] - commentant la décision d'interdire les importations de légumes de l'UE.
"Nous attendons que nos partenaires nomment ne serait-ce que la source de cette infection. On ne peut pas intoxiquer les gens au nom de principes. Je vérifierai le bien-fondé (de l'interdiction), mais nous attendons des informations de la part de nos partenaires Européens " a conclu le chef du gouvernement Russe intervenant lors d'un forum ferroviaire international à Sotchi . L'embargo concernant les fruits et légumes Européens fait l'objet d'un large consensus en Russie : La commission de la Douma chargé de la santé a approuvé cette décision tandis que de nombreux clients interrogés sur les marchés Moscovites se contentaient d'un " Qu'ils - les Européens - s'empoisonnent avec leurs concombres , nous , nous n'en voulons pas ! "
 
Une fois de plus on ne peut qu'encourager l'attitude courageuse des chefs politiques Russes face au diktat Bruxellois et la comparer à l'aplaventrisme des nôtres face à des situations comparables , l'épidémie du virus H1N1 par exemple . Les quelques " mesurettes " de contrôles aux frontières décrétées alors par la France furent qualifièes de " discriminatoires " par la commission , la trés bien nommée , de Bruxelles et aussitôt annulées . Il faut aussi signaler le courage des chefs politiques Russes qui jugent innapropriés l'introduction des normes de l' OMC en Russie avant son adhésion effective .
Le premier ministre russe Vladimir Poutine a formellement ordonné le 8 avril 2012  de ne pas appliquer les normes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) avant l'adhésion du pays :

"Je l'ai dit cent fois à tout le monde, nous avons déclaré à tous que nous introduirons ces normes suite à notre adhésion (…). Mais non, vous nous poussez de nouveau à remplir des obligations, à assumer des frais et à ne tirer aucun avantage d'une participation inexistante", a dit M.Poutine, s'adressant à Andreï Klepatch, vice-ministre du Développement économique
Les exportations de légumes Européens à destination de la Russie représentent un marché de 600 Mio Euros et on comprend l'empressement des boutiquiers Bruxellois à envoyer leurs " cadeaux " faisandés en Russie alors que le marché intra-Européen des légumes se bloque . Les exportations de légumes en provenance de Hollande et à destination de l'Allemagne par exemple sont désormais nulles alors qu'elles représentent un montant annuel de 1,1 Mia Euros . Ceci explique sans aucun doute l'empressement du  secrétaire d'Etat aux Affaires économiques et à l'Agriculture Henk Bleker à proposer à la Russie des inspections par des organismes Néerlandais " selon les normes Russes " . Pourquoi ne l'on t'il pas fait plus tôt ?
La crainte est grande en Europe de voir les producteurs de fruits et légumes Russes reprendre un marché conquis à la fin de l'URSS alors que le secteur agricole Russe s'effondrait . Deja les producteurs de fruits et légumes de la région d'Astrakhan dans le sud de la Russie ont signalé qu'ils étaient prêts à compenser jusqu' à hauteur de 40% les importations Européennes . In fine les producteurs Russes pourraient compenser l'ensemble des importations Européennes sauf les choux de ... Bruxelles !
Des pénuries pourraient toutefois apparaître pour d'autres fruits et légumes dans un premier temps mais le secteur maraîcher Russe pourraît in fine compenser la plupart des importations et éviter une hausse des prix tandis que la Russie pourraît se tourner vers d'autres fournisseurs étrangers . La saison d'imporation principale des fruits et légumes vient en effet de commencer au mois d'avril et les producteurs Russes n'ont pas été préparés à cet embrago . Cet embrago pourrait aussi modifier les habitudes alimentaires Russes qui se sont "occidentalisées "ces dernières années et faire redécouvrir les productions locales traditionnelles comme la pastèque que plébiscitent les producteurs de la région d'Astrakhan .
Les importations Russes de fruits et légumes en provenance de l' UE ne représentent en outre que 15 %  à 25 % des importations Russes de cette filière et la Russie a su diversifier ses importations : Arménie , Turquie , Israël , Iran ,  Asie Centrale .et Chine en Extrême-Orient . Ce sont en outre des états qui se conforment aux normes sanitaires Russes et qui ne cherchent pas à imposer les leurs .
La doctrine de sécurité Russe à l'horizon 2020 met en avant la sécurité sanitaire mais aussi la sécurité alimentaire qui passe par une auto-suffisance dans les domaines de la viande , du lait et des produits laitiers mais aussi dans celui des fruits et légumes . Comme venait de le souligner il y a peu le premier ministre Vladimir Poutine ,  dans ce domaine la Russie dépend encore trop de l'étranger et cette crise pourrait se révéler salutaire pour la Russie en l'encourageant à développer cette auto-suffisance . Un cauchemard  pour la " commission " de Bruxelles !
A un autre niveau la décision Russe montre que le moyen le plus sûr d'empêcher la propgation des épidémies est l'instauration de régles sanitaires nationales et non globales fut ce au prix de la faillite des producteurs Européens spécialisés comme en Hollande ou en Espagne qui ont trop misé sur les marchés d'exportation .
 
Avec Ria Novosti , Vesti.ru
 
 
     
 
    Russie a interdit les importations de légumes frais en provenance de l'UE en raison de la bactérie Escherichia coli
 

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Publié le 29 Mai 2011

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

La Russie relancera ses exportations de céréales suspendues depuis le 15 août 2010 à partir du 1er juillet 2011, a déclaré samedi à Moscou le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son premier adjoint Viktor Zoubkov.

"A partir du 1er juillet, nous levons l'interdiction d'exporter les céréales", a indiqué M.Poutine.

Le 15 août 2010, le gouvernement russe a imposé une interdiction temporaire aux exportations de blé, d'orge, de seigle, de maïs et de farine en raison de la chute des récoltes de 37%, à 60,9 millions de tonnes, par rapport à 2009 suite à la sécheresse et aux incendies dévastateurs. Cette décision de Moscou a immédiatement provoqué une flambée des prix sur les marchés internationaux. La Russie est l'un des plus gros exportateurs de blé au monde.

Le gel des exportations, qui devait expirer le 31 décembre 2010, a été par la suite prolongé jusqu'au 30 juin 2011, la farine ayant été exclue de la liste.Russie: reprise des exportations de céréales le 1er juillet

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Publié le 13 Mai 2011

Par Konstantin Simonov, pour RIA Novosti

 

La fin de la construction du premier tube du gazoduc Nord Stream s’est déroulée de manière relativement banale comparée à l'immense importance que revêt la mise en œuvre de ce projet. Il est vrai qu'il faut encore raccorder au fond des eaux de la Finlande et de la Suède les trois sections qui composent le premier tube. L'opération devrait avoir lieu dans le courant de cet été. De plus, en automne 2011 la construction du gazoduc OPAL qui raccordera Nord Stream au système allemand d’acheminement du gaz sera terminée. Mais il est déjà clair que les approvisionnements via ce gazoduc commenceront vers la fin de l’année.

Ainsi, la Russie obtient le premier couloir de transport du gaz qui la relie directement aux consommateurs européens. Et la diversification des itinéraires d’approvisionnement en gaz de l’Union européenne est devenue une réalité. Or, cela concerne directement les amis slaves de la Russie: l’Ukraine et la Biélorussie.

Il faut dire que ni l’Ukraine, ni la Biélorussie ne croyaient dans le succès de Nord Stream. L’Ukraine était convaincue que l’Europe ne permettrait pas la mise en œuvre de Nord Stream, en se confortant dans l'illusion que pour les pays européens les intérêts de Kiev étaient plus importants que leurs propres intérêts. Cependant, les compagnies allemandes, néerlandaises et françaises font partie de Nord Stream. Et les pays de transit ont donné leur accord au passage de la conduite par leurs eaux, en dépit du prétendu "préjudice écologique." L’Europe est bien consciente qu’il n’existe aucune alternative réelle au gaz russe. Même le Danemark, cité en tant que pionnier européen dans le développement des énergies renouvelables, a été contraint de chercher des possibilités d’acheter du gaz russe. Rappelons qu’en 2006, Gazprom et la compagnie danoise DONG Energy ont signé un contrat de fourniture du gaz russe via Nord Stream. Cet accord prévoit l’achat annuel de 1 milliard de mètres cubes de gaz russe par le Danemark pendant 20 ans à partir de 2011.

Pendant ce temps, Kiev cherchait désespérément une alternative au gaz russe. L’Ukraine élaborait des plans irréalisables de construction de nouveaux réacteurs nucléaires et songeait même à l’utilisation de la paille en tant que combustible.*  En réalité, l’Ukraine aurait dû lutter pour le maintien des volumes du gaz transitant via son territoire. Mais elle a sciemment abandonné cette stratégie et a récolté… un déficit conséquent dans son budget.

Il suffit de faire un calcul simple. La capacité de transport du premier tube du gazoduc Nord Stream est de 27,5 milliards de mètres cubes de gaz par an. Et le volume des contrats confirmés atteint déjà 22 milliards de mètres cubes. Le prix du transit du gaz russe via le territoire ukrainien au premier trimestre 2011 s’est élevé à 2,84 dollars les 1.000 mètres cubes sur 100 kilomètres de transit. La distance du transit du gaz russe via le système de transport de gaz de l’Ukraine vers les pays de l’Europe atteint 1.150 kilomètres. Même en supposant que le prix augmente, disons à 3 dollars, et que les volumes de transit via Nord Stream ne dépassent pas 22 milliards de mètres cubes par an, le manque à gagner de l’Ukraine s’élèvera à 760 millions de dollars. C’est l’argent que l’Ukraine aurait pu gagner si Nord Stream n’existait pas. Mais il existera, et l’Ukraine se retrouvera hors jeu.

Bien sûr, si l'on compare 2012 à 2010 ou à 2009, l’Ukraine ne devrait pas se retrouver dans une si mauvaise situation. Mais le fait est qu’en 2009-2010 la demande européenne de gaz russe était légèrement en baisse. Avant tout en raison de l’augmentation des fournitures du GNL (gaz naturel liquéfié) en provenance du Qatar. Mais en 2012, la situation sera plus favorable. La demande de gaz russe est déjà en hausse. Les statistiques de Gazprom pour le premier trimestre 2011 montrent une augmentation des exportations de 12%, soit à 44,1 milliards de mètres cubes. Rien qu’en avril une hausse de 20,5% a été enregistrée. Ainsi en 2012, la demande de gaz russe se rapprochera du niveau record de 2008. Certains changements dans les projets actuels du Qatar, dont une partie du GNL partira au Japon, qui devrait pourvoir retrouver sont équilibre énergétique ébranlé suite à l’accident à Fukushima, ont également joué en faveur de la Russie.

Maintenant, revenons à l’Ukraine. En 2008, la Russie envoyait via ce pays 117 milliards de mètres cubes de gaz. Rien que 96 milliards de mètres cubes en 2010. Mais désormais, toute la demande accrue de gaz russe transitera via Nord Stream. Or il aurait pu "voyager" via l’Ukraine, dont les ressources de transport permettent de faire transiter une telle quantité de gaz. Les opportunités perdues sont éloquentes.

Mais l’histoire ne s’arrête pas la. La construction du second tube du gazoduc, qui sera achevée fin 2012, commence. Finalement, la capacité de Nord Stream augmentera jusqu’à 55 milliards de mètres cubes. Evidemment, le transit via l’Ukraine sera automatiquement réduit. Et avec lui, le poids politique de l’Ukraine, en affaiblissant sa position dans la question du prix du gaz russe. Dernièrement, le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov fait des déclarations étranges à ce sujet. Il ne demande pas, comme d'habitude, un "prix juste" (qui correspond, dans les yeux des Ukrainiens, à celui que l’Ukraine est prête à payer). Il sous-entend que l’Ukraine est prête à établir un rapport entre le prix du gaz russe vendu à l’Ukraine et son coût pour l’Europe. En d’autres termes, l’Ukraine propose d’utiliser le principe dit net back: c’est-à-dire prendre le prix, par exemple appliqué à l’Allemagne, et en déduire le coût du transit. Mystérieusement, Azarov obtient 200 dollars.

Dans ce cas il faudra faire un autre calcul. Par exemple, le transit via la Pologne atteint environ 700 kilomètres. Le coût du transit est même inférieur à celui de l’Ukraine. Le prix ne dépasse en aucun cas 20 dollars les 1.000 mètres cubes. Et au premier trimestre 2011, le prix moyen du gaz russe en UE était de 327 dollars les 1.000 mètres cubes. Azarov l’a reconnu en déclarant à l’agence d’information Bloomberg qu’actuellement "le prix du gaz pour la Pologne est de 320 dollars les 1.000 mètres cubes, et de 330 dollars pour l’Allemagne." Ainsi, selon le principe dit net back, au premier trimestre 2011 le prix du gaz pour l’Ukraine devait s’élever à 310 dollars les 1.000 mètres cubes. Rappelons qu'en vertu du contrat "défavorable" du 19 janvier 2009 avec les avenants signés à Kharkov, l’Ukraine payait 264 dollars les 1.000 mètres cubes. Et c’est cela qu’ils qualifient de "contrat léonin"!

Comment Azarov arrive-t-il au "prix juste" de 200 dollars? Il semble que le secret de sa formule mystérieuse réside dans le fait qu’Azarov n’oublie pas les accords de Kharkov et la remise de 30%, ce qui donne précisément 210 dollars, arrondis à 200. Il est étrange que le premier ministre ukrainien ne se souvienne pas que la remise de Kharkov était conditionnée au strict respect du contrat du 19 janvier 2009. Autrement dit, pas de contrat – pas de remise. Ainsi, il faut reconfigurer la calculatrice et ajouter 100 dollars.

Or le gazoduc South Stream avec sa capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz est également en approche. Il pourrait rayer définitivement l’Ukraine de la carte des pays de transit. Dans ce cas, les pertes annuelles de l’Ukraine s’élèveraient à plus de 4 milliards de dollars.

Probablement, le langage des chiffres aura un effet dégrisant sur les politiciens ukrainiens. Et les négociations au sujet de l’avenir du système ukrainien de transport de gaz se termineront finalement sur une note plus positive. Dans le cas contraire, dans quelques années, plus personne n’aura besoin d’elle, et l’Ukraine campera sur les ruines de son irrationalisme.

 

 

* Note de l' Editeur : Kiev se tourne aujourd'hui vers le  gaz de schistes :

Ukraine Looks to Texas for an Energy PathКубический метр газа – это много или мало

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Publié le 7 Mai 2011

Il est difficile d'appliquer un autre qualificatif à la pègre qui gouverne notre pays ! Apres s'être commis dans l'agression neo-coloniale en Côte d'Ivoire et à des crimes de guerre en Libye , ce n'est ni plus ni moins qu'à un acte piraterie d'état que sont en train de se livrer les " autorités Françaises " - au premier rang desquelles le Ministère de l'agriculture et la Gendarmerie Maritime qui devra donner force à la décision ministérielle - avec l'interdiction faite aux " thoniers Libyens " stationnés à Sète d'appareiller pour la saison de pêche au thon rouge . Derrière se profile l'accaparement des ressources halieutiques Libyennes du golfe de Syrte ou de leur " internationalisation " - ce qui revient au même - dans le cadre d'une procédure de " conservation de l'espèce " . Aprés avoir affamé les familles des pêcheurs Provençaux , ce sont les familles Libyennes que la pègre verte des " conservationnistes "- qui " approuve l'intervention de la * communauté internationale " en Libye -   veut réduire à la misère !

 

Du Midi Libre

Sète Thon rouge : les bateaux sous pavillon libyen ne sont pas autorisés à pêcher

 

Les bateaux sous pavillon libyen basés à Sète (Hérault) ne sont pas autorisés à participer cette année à la saison de pêche au thon rouge qui débute le 15 mai, le plan de pêche de la Libye étant pour le moment suspendu, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l'Agriculture.

Dix thoniers battant pavillon libyen sont basés dans le port de Sète. "Ces bateaux ne sont pas autorisés à pêcher le thon rouge tant que le plan de pêche libyen ne sera pas approuvé", a-t-on rappelé au ministère, qui surveille "avec vigilance" ces bateaux à une dizaine de jours de la saison de pêche du thon rouge, dont la capture est contrôlée pour préserver l'espèce.

Selon le ministère, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) a pour le moment suspendu le plan de pêche de la Libye, qui bénéficie d'un quota de 902 tonnes pour la saison 2011 prévue du 15 mai au 15 juin.

"Si jamais ce plan devait être mis en consultation auprès des parties contractantes, la France proposerait à l'Union européenne de s'y opposer", a-t-on précisé au ministère de l'Agriculture, pointant le manque de garanties pour pouvoir contrôler, en raison des événements en Libye, le respect des obligations imposées aux pêcheurs.

Les 48 Etats pêcheurs de la CICTA ont accepté de limiter la pêche au thon rouge en Méditerranée à 12 900 tonnes en 2011, contre 13 500 tonnes en 2010, au désespoir des ONG écologistes qui réclamaient une réduction drastique pour sauvegarder cette espèce particulièrement appréciée des Japonais.

L'organisation écologiste Robin des Bois avait tiré la sonnette d'alarme dans la semaine, estimant que certains thoniers battant pavillon libyen étaient en train de se préparer à partir sur le port de Sète. Mais il s'agissait, selon le ministère de l'Agriculture, d'opérations "de maintenance". La campagne commence le 15 mai et se termine le 15 juin.

 

 

 

 









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Publié le 6 Mai 2011

    Et ceci malgrés l'acharnement sur la blogosphère de MM . Robert " Bob " Amsterdam , Ariel Cohen , Vladimir Socor et Gregory Pasko !

 

 

Moscou - 5 mai - Ria Novosti

 

Le dernier tube sous-marin du gazoduc Nord Stream, qui reliera la Russie à l'Europe, a été posé sur le fond de la mer Baltique, a annoncé jeudi Nord Stream AG, l'exploitant du gazoduc.

Trois tronçons qui constituent la première conduite du gazoduc seront soudés dans les eaux territoriales finlandaises et suédoises l'été prochain. Les premiers transferts de gaz utilisant ce nouveau gazoduc débuteront à la fin de 2011. Le deuxième pipeline de Nord Stream sera construit en 2012.

Le gazoduc Nord Stream reliera la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. L'itinéraire de Nord Stream passe par les eaux territoriales et les zones économiques exclusives du Danemark, de la Suède, de la Finlande, de la Russie et de l'Allemagne. Le système comprendra deux pipelines d'une longueur de 1.220 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de m3 de gaz chacun. La première canalisation entrera en service en 2011 et la seconde en 2012.

Afin de réaliser le projet, les actionnaires ont fondé la compagnie Nord Stream AG. Son capital est réparti entre le russe Gazprom (51%), les allemands Wintershall Holding et E.ON Ruhrgas (15,5% chacun), le néerlandais Gasunie et le français GDF Suez (9% chacun).

 

 

  Note de l' Editeur : La lettre d'informations de Nordstream AG distribuée gracieusement par mel à toute personne en faisant la demande publie dans sa dernière édition de superbes infographies sur les tests de pression , les procédés de soudage sous-marin ainsi que sur le dispositif de verification extérieur du gazoduc !

  Sur les origines de l'expression " gazoduc Molotov-Ribbentrop " : The Molotov-Ribbentrop Pipeline

 

 

 

 

Nord Stream: le dernier tube sous-marin posé dans la Baltique

 

  http://www.robertamsterdam.com/Putin-und-Schroeder.jpg

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Publié le 21 Avril 2011

VLADIVOSTOK, 21 avril - RIA Novosti

Les ouvriers d'une entreprise d'extraction de diamants d'Oudatchninsk (Iakoutie) ont trouvé un diamant de plus de 136 carats (1 carat = 0,2 g -ndlr), a annoncé jeudi à RIA Novosti un porte-parole du ministère de l'Industrie de la république.

Le diamant, d'une couleur très rare, jaune miel, mesure 33 sur 23 millimètres et fera dorénavant partie de la collection des pierres rares de Gokhran (Agence d'Etat russe des métaux et pierres précieuses).

L'entreprise d'Oudatchinsk appartient à Alrosa, qui domine 25% de la production mondiale de diamants et figure parmi les dix entreprises russes les plus efficaces. Le groupe produit 97% des diamants russes et ses actionnaires sont l'Etat russe (50,9%), la République de Sakha (32%), huit districts de la république de Sakha (8%), quant aux 9% restant, ils appartiennent à de petits actionnaires.

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Publié le 18 Avril 2011

Dans la partie d'échecs qui semble s'être engagée en Afrique entre le BRICS et l' " Occident " pour le contrôle des ressources de ce continent , le Brésil vient d' avancer un pion gagnant et pas des moindres .

Lors du salon LAAD 2011 consacré à la défense et à la sécurité qui se tient actuellement à Rio de Janeiro , le ministre de la défense Brésilien Nelson Jobim et son homologue Angolais Cândido Van Dunnen ont signé un protocole d'accord qui accorde au Brésil la supervision technique de la cartographie de la plateforme continentale Angolaise et de sa délimitation en vue de la soumission du dossier Angolais à la Commission des Nations-Unies sur le Droit de la Mer .

L'accord a été signé jeudi dernier en présence de Marcelio de Castro Pereira président d' EMGEPRON - Empresa Gerencial de Projetos Navais - une entreprise publique Brésilienne dépendant du Ministère de la Défense [  Marinha do Brasil ] .

L'accord prévoit aussi la formation de techniciens Angolais dans les universités Brésiliennes .

Cet accord est perçu au Brésil comme une " formidable opportunité " pour l'entreprise PETROBRAS - bien que les données recueillies doivent être tenues confidentielles - d'augmenter sa présence dans l' off-shore pétrogazier Angolais et ceci au détriment de ses concurrents dont TOTAL .

 

 

 

 

 

 

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Publié le 28 Janvier 2011

La conférence qui s'est déroulée hier soir à Marseille sous l'égide de wiki2d concernant l'épuisement des sols a mis en avant des chiffres qui incitent à la réflexion .

Je voudrais souligner la malheureusement trop courte intervention du professeur Daniel Nahon qui après un exposé très pédagogique sur la pédogénèse a cité quelques chiffres et développé la notion d' " eau virtuelle " .

Malheureusement l' aspect  " géopolitique " - on parlait de sécurité alimentaire et donc in fine de sécurité des états et de sécurité internationale - n' a pas pu être abordé . C'est dommage car de nombreuses doctrines de sécurité nationales - à l'exemple des doctrines Russes et Brésiliennes -  prennent désormais en compte ce concept .

En 1960 il existait 2500 millions d'hectares de terres arables dans le monde dont 1600 millions déjà cultivées .

Chaque enfant qui nait nécessite la mise en culture de 0.3 ha , ce qui fait qu'il faut 30 millions d'hectares supplémentaires chaque année . En même temps les sols s'épuisent car le carbone organique qui assure sa fertilité y diminue de manière régulière . Le phénomène est sensible jusqu'en France ou les rendements agricoles de production en blé et en orge stagnent depuis 15 ans et les sols des principales régions productrices sont désormais celles ou la teneur en carbone organique est la plus faible .

A cela il faut ajouter les phénomènes d'érosion par le vent et par les eaux qui détruisent des millions d'hectares de terres arables chaque année .Le sol n'est pas une denrée renouvelable à l'échelle humaine :  il se crée 1mm de sol tous les 10 000 ans !

Le professeur Nahon a aussi évoqué le concept d' " eau virtuelle " , c'est l'eau qu'il faut pour produire une certaine quantité de ressource alimentaire : 1kg de viande de boeuf nécessite 15 000  l d'eau ( 15 tonnes ! ) , 1 kg de céréales 1500 l , 1kg d'agrumes 1000 l et 1 kg de tomates 150 l .( FAO -2003 ) .

Alors que des fleuves " meurent " avant d'avoir atteint leur embouchure historique avec seulement 3% des débits prélevés pour l'irrigation , quelle sera la situation en 2050 ou ce prélèvement pourrait atteindre 15% ?

L'achat de denrées alimentaires par certains états se révélé ainsi être un achat d'...eau en même temps qu'un bail payé pour l'utilisation de terres arables .

Le génie génétique qui développe des variétés poussant en conditions extrêmes ( froid , sécheresse , ... ) parviendra il à compenser cette diminution des terres arables et éviter des conflits internes à des états ou entre états ?

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 26 Janvier 2011

 

 

Soirée conférence débat organisée, avec le soutien de partenaires,  le jeudi 27 janvier  à 18 heures précises, à l’Université de Provence, Faculté Saint Charles, 3 place Victor-Hugo, à Marseille.

Thierry Gauquelin, Professeur d’Ecologie Fonctionnelle à l’Université de Provence, Daniel Nahon,  Professeur de Géosciences à l’université Paul Cézanne et auteur du livre « L’épuisement de la terre »  aux éditions Odile Jacob  et Marie-Josephe Amiot-Carlin, directeur de recherche à l’INRA viendront répondre à cette question.

Entrée libre sur inscription par mail à l’adresse : debat@wiki2d.org . Afin d’enrichir le débat, vous pouvez également poser vos questions aux conférenciers à l’adresse debat@wiki2d.org .

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