ICE STATION ZEBRA

REYKJAVIK (AFP) - L'ours polaire qui avait été localisé dans le nord de
l'Islande après avoir parcouru des centaines de kilomètres à la nage, a
été abattu, a-t-on appris mercredi de source policière.

"Il a été abattu hier soir (mardi soir)", a déclaré à l'AFP un
porte-parole de la police de Saudarkrokkur (nord).

Il s'agit du deuxième ours abattu en deux semaines en Islande dans des
conditions similaires.

"Ils (les policiers) se sont efforcés de s'approcher le plus possible de
l'ours avec notre vétérinaire pour lui administrer un anesthésiant. Mais
alors, l'ours a commencé à courir", a expliqué à l'AFP Bengt Holst,
porte-parole du zoo de Copenhague dont le chef vétérinaire était sur place.

M. Holst a ajouté que la police redoutait de perdre le contrôle de la
situation et que l'animal ne s'approche trop près de la population. "Ils
l'ont donc abattu. Fin de l'histoire", a-t-il dit, estimant que la
police avait sans doute pris la bonne décision compte tenu du danger
potentiel que le plantigrade pouvait représenter pour la population.

Il n'y a pas d'ours polaire en Islande et l'animal venait probablement
de la région arctique. La fonte des glaces aurait facilité son arrivée
jusqu'au pays nordique.

L'animal avait été repéré lundi par une fille de douze ans qui promenait
son chien. Les autorités islandaises avaient dans un premier temps
décidé d'organiser une opération de sauvetage pour le remettre dans son
milieu naturel.

Selon des études scientifiques américaines, les deux tiers des ours
polaires auront disparu d'ici 2050 en raison de la fonte des glaces
arctiques due au réchauffement de la planète.

Mi-mai, les Etats-Unis avaient classé l'ours polaire d'Alaska parmi les
espèces en danger d'extinction requérant une protection particulière

Conclusion : " Never trust in Adam-Zad , the bear that walks like a man "

Merci à " Nestor le pingouin pour la France " pour cette contribution .

Rosatom annonce la construction d'un nouveau brise-glaces à propulsion nucleaire de nouvelle generation .
Son lancement est prévu pour 2015 .
Le Bureau d'etudes " Icebereg " de Saint Petersbourg est chargé du projet dont les plans sont prévus pour 2009 .

Article original
http://en.rian.ru/russia/20080609/109670225.html


Etude sur la flotte de brise-glaces Sovietiques et Russes
www.princeton.edu/~globsec/publications/pdf/14_1_25-31_Bukharin.pdf

Alors que le Hollandais " Nederlandse Gasunie" s'apprête à entrer à la hauteur de 9% au capital du projet Nord-Stream , les etats riverains de la Baltique ( Etats Baltes , Suede ) et la Polaquie continuent à élever des obstacles à sa realisation .
On ne peut s'empêcher de comparer la situation actuelle à l'obstruction du commerce Russo-Européen par ces mêmes états aux XV-XVI eme siècle .
La gravure Russe ci dessous , datant du XVI eme siècle , représente des marchands Moscovites et Hollandais tentant de percer le blocus de la Russie instauré par les Lithuaniens et les Polaques.

                     (c) Essai sur l'histoire de la Russie - Boris Krotkov - Spoutnik Juillet 1984



MOSCOU, 18 juin - RIA Novosti. Le néerlandais Gasunie est entré dans le capital du Gazoduc nord-européen (GNE, Nord Stream), a annoncé lors d'un point de presse mercredi le chef du département des activités économiques extérieures de Gazprom, Stanislav Tsygankov.

"Gasunie devient notre actionnaire, il reste à régler des questions techniques", a-t-i indiqué ajoutant que la procédure de finalisation du marché avait pratiquement pris fin.

Selon lui, ces questions seront définitivement réglées la semaine prochaine.

Gasunie devait achever la transaction d'acquisition de 9% de la compagnie opératrice de Nord Stream en prélevant sur les parts des allemands BASF et E.ON. Dans le projet, Gazprom détient 51%, ses partenaires allemands contrôlent 24,5% des participations chacun et chacun cède à Gasunie 4,5%.

Le gazoduc Nord Stream doit relier sous la mer Baltique le port russe de Vyborg au port allemand de Greifswald. Sa première conduite, longue de 1.200 km et dotée d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, sera mise en exploitation en 2010, et la deuxième sera achevée d'ici 2012. Le coût du projet est estimé à environ 7,4 milliards d'euros.

Le ministre de la defense Suedois  Sten Tolgfors veut developper la construction et l'utilisation de bases communes dans le Grand Nord .
Il propose la creation d'une base commune dans le Nord de la Norvege et d'une autre dans le Sud de la Suede .
Il propose la mise en pool d'une partie de leurs parcs aeriens respectifs dont voici un aperçu pour la Norvege  et
la Suede .
Ce projet de cooperation se développe  avec pour arrière plan les futurs achats de la'Armée de l'Air Norvegienne :
 F-35 Joint Strike Fighter ou Saab Gripen en remplacement de ses F-16 .

Au delà de cette coopération , il faut toutefois noter que si ces deux pays sont membres de l'OTAN et du Conseil Arctique , la Norvege ne fait pas partie de l' Union Européenne .
La Norvége fait aussi partie du Nordic Battlegroup .

En attendant un article sur le peintre Konstantin Vassiliev et sa vision du Grand Nord Russe , un article  sur le renouveau du Paganisme Russe .


                                            Russkyi Sever ( le Nord Russe ) - 1968

" Bellona " ,organisation environnementaliste Norvegienne connue pour son activisme Russophobe  plus particuliérement contre le secteur petrogazier Russe dans l'Arctique , soutient le projet de  creation d'une " major  " Norvegienne destinée à operer dans ...............l'Arctique .

On s'etonne de pouvoir encore s'etonner !

Un article haineux       d'Ariel Cohen ,   mais qui s'en etonnerait , qui date de l'expedition Russe en Arctique au mois d'Aout 2007 .
Il montre la position hypocrite des Etazunis sur la question :
- Ne pas signer la convention sur le droit de la mer
- Dresser les autres nations arctiques " alliées" contre la Russie

On s'étonne de pouvoir encore s'étonner

Le plateau continental arctique suscite l'intérêt croissant des Etats limitrophes en raison des richesses qu'il recèle. Les chercheurs russes vont développer d'ici 2012 un vaste programme d'études géologiques et géophysiques destiné à conforter le bien-fondé de la Russie de revendiquer le droit d'exploiter une partie de ce plateau, annonce le site nkj.ru.

L'Institut national de Géologie marine de Saint-Pétersbourg, relevant du ministère des Ressources naturelles et de l'Académie des sciences russe, a entrepris d'élaborer un programme de recherches géologiques et géophysiques supplémentaires dans l'Arctique sur une période s'étalant jusqu'en 2012. L'objectif étant que la Fédération de Russie soit alors pleinement en mesure de justifier la nouvelle limite extérieure de son plateau continental.

L'annonce de ce programme a été faite par le directeur de l'Institut pétersbourgeois, Valeri Kaminski. Il a rappelé que la Russie prétendait, au-delà de sa zone économique de 200 milles, à 1,2 million de kilomètres carrés du plateau continental où se situent, potentiellement, des réserves d'hydrocarbures équivalant à au moins 5 milliards de tonnes de combustible conventionnel.

Sur la base des données de la structure générale du fond marin arctique, la Russie a présenté à la commission ad hoc de l'ONU une demande afin que soit confirmée la frontière extérieure de son plateau continental au début du XXIe siècle. Les documents transmis ont été examinés par des experts. La Russie s'est vue recommander de systématiser "une étude discrète des profils sismiques". Il lui a été expressément demandé que la distance entre les profils sismiques réalisés n'excède pas 60 milles marins.

Rappelons que c'est sur la base de l'analyse du temps mis par les ondes sismiques pour parcourir la distance entre la source d'excitation et les instruments d'enregistrement que l'on obtient des données sur la structure interne de la Terre (le temps de parcours des ondes dépend de la densité du milieu qu'elles traversent). Les profils sismiques des formations géologiques sont élaborés et interprétés à l'aide d'un modèle informatique, et l'on obtient ainsi une représentation graphique des formations souterraines.

Valeri Kaminski a rappelé que d'importantes expéditions chargées d'étudier la géologie du bassin arctique avaient été dépêchées dans cette zone dans les années 60 et 70 du siècle dernier, ainsi qu'en 2005 et 2007. Les expériences menées sur place incluaient des sondages sismiques profonds, des mesures sismiques de la couche sédimentaire par la méthode des ondes réfléchies, des profils sismoacoustiques, des observations gravimétriques. Les données collectées ont permis d'établir que les dorsales Mendéléïev et Lomonossov constituaient le prolongement du continent sibérien.

Le directeur de l'Institut de géologie océanique a également annoncé qu'à compter de 2009, par périodes de trois ans, des recherches complexes allaient être effectuées dans l'Arctique à bord d'un navire à propulsion nucléaire, avec la participation d'un remorqueur brise-glace, afin de collecter des données supplémentaires. Elles s'inscriront dans le cadre de la nouvelle demande de ratification des frontières présentée à l'ONU. Selon Valeri Kaminski, un milliard de roubles seront investis dans le programme des travaux hydrographiques des navires du ministère de la Défense. Les études géologiques et géosismiques nécessiteront, elles aussi, un financement du même ordre. La Russie prévoit de s'acquitter des recommandations de l'ONU et de présenter les documents adéquats en 2012

Source : RIA NOVOSTI