Publié le 18 Juillet 2008

Un article de Kommersant sur la seance du congrés Etazunien consacrée aux " Affaires du Nord " .
Il se confirme qu'il n' ya pas uniquement des aspects economiques mais aussi des aspects militaires dans le contrôle des passages du Nord-Ouest et de la Route Maritime du Nord .

 “An accessible Arctic Ocean means new or expanded routes for the U.S. military sealift to move assets from one part of the world to another. The advent of aircraft, missiles, and missile defense made the Arctic region a major venue for projection of power and a frontier for protecting the security of North America, Asia and Europe,”

Un point de vue envisagé dés le début du XXeme siècle par les géographes Français .
La route maritime du Nord fut utilisé par le raider Allemand " Komet "


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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 18 Juillet 2008



SEVEROMORSK, 18 juillet - RIA Novosti. Le sous-marin nucléaire polyvalent Vepr ( K-157 ) de la Flotte russe du Nord a tiré vendredi des torpilles en mer de Barents, a annoncé l'assistant du commandant de la Marine de guerre russe Igor Dygalo.

"Le sous-marin nucléaire Vepr a effectué des tirs réussis de torpilles sur le polygone de la flotte du Nord en mer de Barents avant de regagner sa base", a indiqué le capitaine Dygalo avant de préciser que le chef du département de formation au combat des Forces armées russes Vladimir Chamanov assisté aux tirs.

Le même jour, le commandant en chef de la Marine russe Vladimir Vyssotski a inspecté le croiseur lourd porte-avions Admiral Kuznetsov. Les résultats des inspections du général Chamanov et de l'amiral Vyssotski seront présentés au ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.

L'attention soutenue que le ministère russe de la Défense porte au niveau de préparation au combat de la Flotte du Nord s'explique par le rôle croissant de la Flotte dans le système de sécurité russe, surtout dans le contexte de la décision des États-Unis de déployer des éléments de leur bouclier antimissile en Europe, selon une source au sein du ministère de la Défense.



" On a la puissance de feu d'un porte-avions et des flingues de concours "

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Defense

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Publié le 18 Juillet 2008

MOSCOU, 18 juillet - RIA Novosti. Moscou a appelé vendredi le Japon à s'abstenir de toute approche confrontationnelle envers la Russie par le biais des manuels japonais qui décrivent les Kouriles comme les îles occupées illégalement par la Russie.

"De telles actions de la part du Japon ne peuvent susciter que le regret et l'étonnement. Ils ne contribuent ni au développement de la coopération entre les deux pays, ni au règlement de la question frontalière", lit-on dans un commentaire du Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères rendu public vendredi.

Ces démarches, selon le document "ne font qu'aggraver la situation, en opposant les positions russes et japonaises et en soulignant les divergences dans les approches des parties sur les questions territoriales".

Aujourd'hui le Japon revendique toujours les quatre îles Kouriles du Sud (les îles de Kounachir, Itouroup, Chikotan et l'archipel des Habomai, soit un tiers de la surface totale). Le Japon a renoncé, par le Traité de San Francisco (Traité de paix avec le Japon signé le 8 septembre 1951), à tous ses droits sur les îles Kouriles, mais le document ne précisait pas le nom de ces îles. La Russie, comme le faisait auparavant l'URSS, affirme que les Kouriles regroupent Itouroup, Kounachir, Chikotan et l'archipel des Habomai. En revanche, le Japon considère que ces quatre îles sont des extensions d'Hokkaido, et les appelle "Territoires du Nord".

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kouriles et Kamtchatka

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Publié le 18 Juillet 2008

La réapparition des navires de guerre russes près du Spitzberg a fait sensation, bien que cela ne fût pas une surprise. En fait, pour la première fois après une longue interruption, la Marine de guerre russe reprend ses fonctions très importantes de garant de la libre navigation et de l'exploitation des ressources maritimes. Il est particulièrement symbolique que ces fonctions soient exercées non pas dans des "eaux neutres" abstraites qui n'intéressent personne,mais dans les eaux autour du Spitzberg, qui font l'objet d'un litige entre la Russie et la Norvège. L'interprétation du statut particulier du Spitzberg-Svalbard est à l'origine du contentieux. Conformément aux dispositions en vigueur du droit international qui réglementent le statut de l'archipel, ces îles appartiennent à la Norvège, mais la Russie a le droit d'y exercer une activité économique, ainsi que dans les eaux qui l'entourent. Actuellement, cette activité concerne essentiellement l'extraction de houille par la compagnie Arktikougol et la pêche dans les eaux entourant les îles.

Le droit des pêcheurs soviétiques (russes) de pêcher dans les eaux qui baignent l'archipel avait été remis en question en 1977, lorsque, au plus fort de la guerre froide, la Norvège proclama unilatéralement la zone des 200 milles autour des îles comme étant sa zone économique exclusive. Cependant, cette démarche n'eut aucune conséquence concrète: les patrouilles régulières effectuées par les navires, avions et sous-marins de la Flotte russe du Nord dans les eaux des mers de Barents et de Norvège garantissaient aux pêcheurs russes une activité normale.

Cependant, après le démembrement de l'URSS, la situation commença à se détériorer. La Norvège se mit à dicter à la Russie des conditions pour la pêche dans les eaux de l'archipel et à arraisonner les chalutiers dont les équipements ne correspondaient pas aux règlements norvégiens. Le scandale de ce type le plus connu est l'incident survenu avec le chalutier Elektron.

Plus récemment, un incident du même genre s'est produit dans la nuit du 23 au 24 mars 2008, lorsque les gardes-côtes norvégiens ont arraisonné le chalutier russe Koralnes.

Les patrouilles des navires des forces navales russes dans les eaux litigieuses doivent garantir le droit des pêcheurs russes à pêcher librement dans les eaux entourant les îles, conformément au statut particulier de l'archipel. Le navire anti-sous-marins Severomorsk, actuellement en mission dans cette région, sera prochainement relevé par le croiseur lance-missiles Maréchal Oustinov.

Il est peu probable que les gardes-côtes norvégiens osent arraisonner des bateaux de pêche russes alors que de grands navires de guerre capables de se rendre en quelques heures en n'importe quel endroit des eaux entourant l'archipel se trouvent dans la région. * Des négociations entre la Norvège et la Russie qui permettraient aux deux parties de parvenir à un accord et d'exclure d'éventuels heurts en matière de partage des ressources des mers du Nord seraient évidemment la meilleure issue.

Si aucun accord n'intervient, le conflit ne fera que s'aggraver, sans parler du fait que, dans les conditions de la crise économique mondiale qui s'approfondit, cette région riche en ressources biologiques pourrait susciter un intérêt croissant de la part des Etats voisins.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur

* Traduit par Michel Audiard cela donne : " Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y a des statistiques là-dessus."


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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #guerre navale Russo-Norvegienne

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Publié le 18 Juillet 2008

MOSCOU, 18 juillet - RIA Novosti. L'ancien président polonais Alexander Kwasniewski a soutenu contre toute attente le projet russo-allemand de gazoduc Nord Stream passant sur le fond de la Baltique et contournant la Pologne, lit-on vendredi dans le quotidien Vremia novosteï.

De l'avis de l'homme politique, ce gazoduc peut donner à la Pologne une chance de s'assurer un approvisionnement fiable en matières énergétiques, c'est pourquoi Varsovie doit rejoindre ce projet et écarter ainsi la menace de cessation des livraisons de gaz en provenance de Russie. Dans une interview accordée à un média allemand, M. Kwasniewski a regretté que Varsovie ne soit pas entré en pourparlers avec Moscou et Berlin à ce sujet. Il estime que d'autres pays (scandinaves et baltes) commettent également une erreur en essayant de freiner sa construction.

Ces déclarations ont choqué les hommes politiques polonais. Le fait est que toutes les forces politiques les plus importantes de la Pologne protestent unanimement contre le projet russo-allemand. "La majorité n'y voient que la composante politique, alors que cette position a à sa base le mécontentement provoqué par l'élimination de la Pologne en tant que pays de transit", a déclaré ces jours-ci au quotidien Vremia novosteï l'ex-ministre polonais des Affaires étrangères Adam Daniel Rotfeld.

Le projet initial proposait aux Polonais d'y participer et une variante avec une ramification vers la Pologne avait même été examinée. Mais Varsovie ronge son frein. Le président Lech Kaczynski et le Bureau de sécurité nationale sont arrivés à la conclusion que le gazoduc passant par le fond de la Baltique représentait une menace pour la sécurité nationale de la Pologne.

Konrad Szymanski, député européen du parti polonais d'opposition Droit et justice, a remarqué jeudi de manière caustique: "La voix de Kwasniewski est un précieux soutien pour Gazprom". Il s'est demandé quels étaient les motifs de l'ex-président pour annoncer son soutien au projet. Zbigniew Chlebowski, chef de la fraction parlementaire au pouvoir Plate-forme civique, a également fait part de son incompréhension, en rappelant que le gouvernement se prononçait pour la diversification des livraisons de matières énergétiques. Tadeusz Iwinski de l'Union des forces démocratiques de gauche a approuvé son ancien leader: "Nous devons entrer en pourparlers sur une participation au projet. Le pire scénario serait que la Pologne ne profite pas du gazoduc, qui sera de toute façon construit. Le train partira et nous resterons sur le quai".

Répondant aux critiques, Alexander Kwasniewski a indiqué que sa déclaration avait été "quelque peu exagérée", mais il n'y a pas renoncé sur le fond: "Il ne faut pas se voiler la face. S'il s'avère impossible de bloquer le gazoduc compte tenu de ses effets néfastes sur l'environnement, la Pologne doit rejoindre le projet. Le gazoduc peut faire partie d'une politique énergétique commune et nous pouvons profiter de ce projet".

Cette discussion engagée spontanément se déroule dans un contexte dans lequel des efforts sont déployés en Pologne en vue de rechercher des sources alternatives de gaz. Le gouvernement polonais a approuvé ces jours-ci le projet de construction du gazoduc White Stream par lequel le combustible bleu provenant des gisements en Azerbaïdjan doit être transporté vers les pays de l'Union européenne par la Géorgie, la mer Noire et l'Ukraine. On sait qu'au cours de sa visite effectuée cette semaine à Paris, Lech Kaczynski s'est entretenu à ce sujet avec le président français Nicolas Sarkozy, en mettant l'accent sur les intérêts de l'Azerbaïdjan. Varsovie, surtout l'administration présidentielle, considère Bakou comme un partenaire important dans le domaine énergétique qui peut contribuer à la réduction de la dépendance de l'Europe de l'Est vis-à-vis des livraisons de matières énergétiques russes.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

Nota : On peut se poser la question si certains chefs politiques Polonais ne commencent pas à se défaire du " magistère moral " incarné par Pt'it Père Geremek ?
Le " devoir de deuil " limité au strict minimum pour faire desormais place au " droit d'inventaire " .

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 18 Juillet 2008

MOSCOU, 17 juillet - RIA Novosti. Des exercices navals russo-américano-norvégiens baptisés Northern Eagle 2008, se dérouleront du 21 au 25 juillet en mer de Barents, a annoncé jeudi le porte-parole de la marine russe Igor Dygalo.

"Le grand navire anti-sous-marin Severomorsk, relevant de la flotte du Nord russe, et la frégate USS Elrod équipée de missiles téléguidés ainsi que les navires garde-côtes Senja et Nordkapp de la marine norvégienne prendront part aux manoeuvres", a-t-il indiqué à RIA Novosti, avant d'ajouter que les exercices mobiliseront également l'aviation embarquée des trois pays.

Les exercices ont pour objectif de travailler sur la coordination tripartite en matière de contrôle de la navigation, de visite de navires suspects, de recherche et de sauvetage en mer, d'intervention aérienne, de télécommunications et de navigation. La prévention du terrorisme fait partie des priorités de l'opération.

M. Dygalo n'a pas exclu que la frégate USS Elrod fasse une escale à Severomorsk, la principale base de la flotte du Nord russe, au terme des manoeuvres

Nota : Le programme de ces exercices a été finalisé fin  Mai sur la base de Mourmansk .

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Publié le 17 Juillet 2008

Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 17 Juillet 2008

WASHINGTON, 17 juillet - RIA Novosti. La Russie gagnant du terrain sur les Etats-Unis dans la conquête de l'océan glacial Arctique, riche en ressources énergétiques, les membres du Congrès américain participant à des audiences sur le sujet ont appelé l'administration Bush à moderniser la flotte américaine de brise-glaces.

"Nous sommes à la traîne dans cette lutte mondiale.La Russie terminera l'année prochaine son programme de construction de brise-glaces atomiques de nouvelle génération, ce qui garantit à Moscou la présence de ses navires bien après 2020", a déclaré au cours des audiences consacrées à la flotte américaine de brise-glaces l'amiral Thad Allen, commandant des garde-côtes américains.

Selon lui, la Russie a mis à l'eau l'année dernière "Les 50 ans de la victoire", le plus gros brise-glaces atomique russe, ce qui lui offre un accès aux ressources énergétiques de la région arctique.

Faisant remarquer qu'à l'instar de la Russie, l'Allemagne, la Chine, la Suède et le Canada investissaient dans les brise-glaces, le militaire a appelé à renforcer les investissements dans ce domaine, les navires Polar Star et Polar Sea arrivant en fin de service. "Compte tenu de l'élargissement des intérêts stratégiques américains dans l'Arctique, notre potentiel en matière de brise-glaces est menacé", a mis en garde l'amiral.

"La Russie dispose actuellement de l'un des plus gros brise-glaces atomiques au monde. La Finlande nous a toujours devancés et a bien conscience de l'importance de l'Arctique en matière de transport", a renchéri Do Young, congressiste républicain.

"Cinq Etats participent à la course pour l'Arctique, et nous sommes au dernier rang", a pour sa part déploré le démocrate Rick Larsen.

Le rôle des brise-glaces est capital, la fonte des glaces facilitant l'accès aux gisements d'hydrocarbures et permettant l'ouverture de nouvelles voies maritimes pour le transport du pétrole, entre autres, a rappelé M. Allen.

Selon lui, le transport du pétrole vers le Japon par l'Arctique permet une économie d'un à deux millions de dollars par navire. L'amiral a en outre rappelé que la Maison Blanche planchait actuellement sur une "politique nationale de l'Arctique", censée paraître très prochainement.

La région arctique, dans laquelle vivent entre deux et quatre millions de personnes, s'est transformée ces dernières années en pomme de discorde entre les Etats riverains. 1,2 million de km2 de fonds marins contenant le quart des réserves mondiales de pétrole sont en jeu dans cette bataille à la fois technique et juridique.


Nota : Amis lecteurs de ce blogue , vous l'aurez remarqué : " Une politique nationale de l'Arctqiue  " et " La construction d'une flotte moderne de brise-glaces " , ce sont les deux dernières recommandations du Cfr !
Concernant la mention de la Finlande , je vous prépare un article sur les pods orientables , Olaf Palme , l' Uss Manhattan et les nouveaux mineraliers de Norisk Nickel !





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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 17 Juillet 2008

Malgrés les affirmations de l'innénarable " expert " militaire Pavel Felgenhauer cité par " The Guardian " , ce n'est pour " Faire des ronds dans l'eau " que le commandement de la Flotte du Nord a décidé d'envoyer patrouiller des navires au large du Spitzberg .
Comme
le confirme le journal " Neazvismiya Gazeta " peu soupçonnable de Kremilnophilie , citant l'amiral Vladimir Vissotsky , c'est pour donner une " réponse musclée " , un navire de lutte ASM et un " Tueur de porte-avions " , aux agressions récurentes de la Garde Côtière Norvégienne à l'encontre des pêcheurs Russes et des Navires d'assistance à la pêche comme le " Miluka " , illégalement empêché de ravitatiller dans la colonie Russe de Barentsbourg le 19Mai dernier , que ce déploiement a été décidé .
La Norvége a unilatéralement décreté une zone de protection de la pêche autour du Spitzberg en 1977 malgrés les accords  de 1920 sur les partages de souveraineté au Spitzberg .





Le déploiement de ces " barluts " dans les eaux du Spitzberg par la Marine Russe est un accusé de reception " Fort et Clair " à la demande des marins Russes à Vladimir Poutine pour une meilleur protection de leurs activités et aussi le signe que desormais " La Russie va utiliser tous les moyens , et pas seulement diplomatiques , pour préserver ses intêrets ".

Voilà des nouvelles qui , selon le contre-amiral Norvégien Trond Grytting , sont le signe d'une " Nation saine " et qui devraient donner à mediter à nos chefs politiques et faire honteà leur aplaventrisme face aux décisions de Brouchelles !

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Rédigé par DanielB

Publié dans #guerre navale Russo-Norvegienne

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Publié le 16 Juillet 2008

L'Arctique vu  par la Grande Encyclopédie Soviétique .  , avec une carte des expéditions Russes et Sovietiques du XX eme siècle .

On constate ( insert en haut à gauche ) , ce que la Route Maritime du Nord leur doit , et les prétentions justifiées de la Russie pour son contrôle

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Kulturkampf

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