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Publié le 13 Octobre 2008

Une decision passée en catimini , ou peut être passée innaperçue dans la tourmente financière ?
Elle est , en tout cas , lourdes de conséquences au moment ou le gouvernement Russe va recapitaliser à la hauteur de 50 milliards de Dollars les entreprises de l' " économie réelle " , dont les " majors " Russes du secteur petrogazier . Celles ci pourront honorer leurs dettes sans ceder d'actifs et acheter des actifs en " Occident " à l'heure ou ceux ci sont particulièrement bons marchés .


Selon un accord conclu vendredi dernier ( 10 octobre )
, chaque état membre sera libre de décider à autoriser ou non  une société étrangére ( à l'UE ) à acquérir une partie ou la totalité d'un actif energetique dans le domaine du transport ou de la distribution .
Connue sous le nom de " Clause GAZPROM " , car il visait principalement le geant gazier Russe ,  le projet initial visait à empêcher un producteur enegetique à contrôler le transport et la distribution ( integartion verticale ) .

Cet accord a été obtenu sous la pression de l'Allemagne qui importe 40% de son gaz naturel de Russie .

 
Mes regrets attristés à " Dédé " Gluquessemanne , " Bob " Amsterdam et " Duck " Cheney








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Publié le 13 Octobre 2008

MOSCOU, 13 octobre - RIA Novosti. Le vice-président de GDF Suez Jean-François Cirelli a proposé à Gazprom de prendre part à la construction du terminal gazier de Rabaska avec à la clé une part de 27% du projet, lit-on lundi dans les quotidiens Kommersant et RBC Daily.

On avait appris antérieurement que le monopole russe avait signé un accord préalable sur la livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance du gisement de Chtokman, et portant sur la totalité de la capacité de Rabaska. Selon les experts, cette part dans le projet de Rabaska permettra à Gazprom de s'installer durablement sur le marché nord-américain, et ce, même en cas de retard dans la mise en exploitation de Chtokman.

Dans le cas où Gazprom accepterait cette proposition, les parts des trois actionnaires actuels, qui se chiffrent actuellement à 33,3%, se réduiront jusqu'à 23% pour GDF Suez, et à 25% pour les canadiens Gaz Metro et Enbridge.

Selon Maxime Cheïne de BrokerCreditService, 27% de Rabaska pourraient coûter à Gazprom jusqu'à 300 millions d'euros, car le géant gazier russe devrait payer non seulement pour la construction du terminal, mais aussi pour l'accès au marché américain. Le directeur d'East European Gas Analysis Mikhaïl Kortchemkine fait remarquer quant à lui qu'en 2007 les prix du gaz au Canada ont été 45% moins élevés qu'en Europe. Mais le marché européen est sursaturé, et la stratégie d'expansion de Gazprom exige que le monopole s'instaure même dans des régions qui offrent moins de marges.

Selon M. Cirelli, Gazprom pourrait acquérir une part du capital social de Rabaska et livrer du gaz liquéfié ou tout simplement se limiter à un rôle de fournisseur. Le vice-président de GDF Suez a affirmé que le terminal disposerait de plusieurs sources de livraison de gaz liquéfié, parmi lesquelles le gisement de Chtokman. Rabaska doit être terminé en 2014, c'est-à-dire en même temps que la mise en exploitation de Chtokman.

Le projet canadien a déjà reçu l'approbation des autorités fédérales et régionales. Le terminal sera capable de recevoir, stocker et regazéifier du GNL, alimentant ainsi le réseau de gazoducs à hauteur de 500 millions de m3 par jour.

Gazprom Marketing & Trading USA (GM&T), filiale nord-américaine du monopole russe, a signé en mai dernier un accord préalable sur des livraisons de gaz liquéfié en provenance de Chtokman, qui devraient couvrir 100% de la capacité de Rabaska.

Selon Pavel Sorokine, analyste d'UniCredit Aton, il est beaucoup plus avantageux pour Gazprom d'obtenir une part du capital du terminal que de se limiter à un contrat sur les livraisons de gaz naturel liquéfié. Cela garantira au géant gazier un nouveau débouché, et ce, même en cas de retard dans la mise en exploitation de Chtokman. "27% du projet constituent une très bonne proposition. Et ce n'est pas par hasard qu'elle a été faite: une compagnie européenne pourrait obtenir en échange une part dans un projet russe", estime-t-il. Acquérant une part du terminal, qui dépendra entièrement des livraisons de GNL de Gazprom, le monopole russe accède à un consommateur fiable et solvable, dont le besoin en gaz ne cessera de s'accroître, fait remarquer Alexandre Nazarov, analyste de la société d'investissement Metropol.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.


  " Nous voulons devenir des partenaires strategiques de la Russie " 
  Jean-François Cirelli

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Publié le 11 Octobre 2008

Par Elena Zagorodniaïa, RIA Novosti

La Russie a accepté d'aider l'Islande, ce petit Etat insulaire, en lui accordant en urgence un immense prêt visant à stabiliser sa monnaie, et ce, à un taux d'intérêt incroyablement bas. Dans quel but? S'agit-il d'un acte de générosité absurde ou d'une démarche géopolitique clairvoyante? Et que représentent réellement 4 milliards d'euros? Est-ce beaucoup ou peu?

Tout récemment encore, les Russes n'étaient pas du tout préoccupés par le sort de l'Islande. A présent, tout le monde parle de la somme exorbitante que "l'îlot de stabilité" est prêt à investir dans l'économie de l'île des geysers en train de sombrer.

Or, l'Europe examine le thème islandais depuis longtemps déjà. Ce pays, un modèle exemplaire de règlement économique libéral et un parfait exemple d'économie dynamique, a été le premier au monde à être confronté à une véritable crise économique. Depuis le début de l'année, la monnaie islandaise, la couronne, a perdu un tiers de sa valeur par rapport à l'euro. Les principales banques islandaises - Kaupthing, Glitnir et Landsbanki - ont été victimes d'attaques de la part des spéculateurs financiers internationaux. Fin septembre, les autorités islandaises ont racheté (= nationalisé) la banque Glitnir, le 7 octobre, Landsbanki a connu un sort identique, et la banque Kaupthing a obtenu le même jour un crédit de 500 millions d'euros de la Banque centrale d'Islande. A l'automne 2008, il est devenu évident que l'Islande pourrait être le premier pays au monde que l'actuelle crise mondiale mènerait à un défaut de paiement.

Pourquoi la bulle économique islandaise éclate-t-elle avec un tel fracas? Car sa croissance a été trop rapide, estime-t-on au FMI. Entre 2003 et 2007, le produit intérieur brut (PIB) du pays s'est accru de 25%, et cette croissance énergique a essentiellement eu lieu grâce à des emprunts extérieurs. Afin d'attirer les investissements étrangers, les autorités du pays ont renforcé la monnaie nationale et trop augmenté les taux d'intérêts (début 2008, ils étaient les plus élevés d'Europe, se chiffrant à 15,5%). Par conséquent, cela a créé un énorme déséquilibre: un modeste PIB, d'une part, et des actifs financiers colossaux accompagnés d'épouvantables dettes, de l'autre. Fin 2007, le PIB islandais ne représentait que 16 milliards de dollars, les actifs du secteur financier - 1.000% du PIB, et la dette extérieure - 550% du PIB.

Etant donné l'état de crise dans lequel se trouve l'Islande, qui frôle le défaut de paiement, l'octroi d'urgence d'un prêt d'un montant de 4 milliards d'euros par la Russie (le 7 octobre dans la soirée, le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a fini par avouer que la Russie avait accepté d'accorder ce crédit, bien qu'auparavant, il ait démenti les déclarations en ce sens de la Banque centrale d'Islande) représente une véritable "bouée de sauvetage". Et une bouée très solide. En effet, en mai 2008, alors que l'Islande était déjà en pleine période de dégradation, les banques centrales des trois pays scandinaves - la Suède, la Norvège et le Danemark - ont créé un fonds spécial, d'un montant de 2,3 milliards de dollars, destiné à soutenir d'urgence la monnaie islandaise. A l'heure actuelle, la Russie est la seule à se dire prête à accorder à l'Islande, pour les mêmes raisons, un crédit 2 fois et demie plus important. 4 milliards d'euros représentent une somme colossale pour l'Islande.

Et pour la Russie également. Qui plus est, le taux d'intérêt est très avantageux [pour l'Islande]. A en croire l'annonce de la Banque centrale d'Islande, la Russie lui a promis un emprunt avec un taux d'intérêt calculé sur une base LIBOR+ (0,3-0,5%). Pour comparaison: la Banque centrale russe accordera des prêts à [la banque russe] Vnesheconombank sur une base LIBOR+1%. Dans une situation où les autorités russes convoquent presque quotidiennement des réunions extraordinaires pour élaborer des mesures d'urgence, cela peut paraître étrange. On devrait plutôt songer à sauver sa propre peau au lieu d'octroyer des crédits à des conditions favorables, dirait un simple bourgeois - mais il n'aurait pas tout à fait raison.

Il existe au moins quelques raisons pour lesquelles la Russie devrait accepter d'accorder ce crédit à l'Islande.

La première et la principale, c'est la raison géoéconomique.

Les leaders de différents pays commencent petit à petit à se rendre compte du fait que c'est uniquement en conjuguant leurs efforts qu'ils pourront sauver le monde qui est en train de sombrer dans une crise financière. Ce thème fut récurrent lors de la conférence de trois jours consacrée aux problèmes de la politique mondiale qui vient de se tenir à Evian. Il sera également soulevé lors de la réunion annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui débutera le 11 octobre prochain. Pour mémoire, rappelons que le président de la BM, Robert B. Zoellick, a déjà proposé d'élargir le G8 en y incluant les pays du BRIC (composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine), le Mexique, l'Arabie Saoudite et l'Afrique du Sud. Les leaders mondiaux parlent de plus en plus souvent de la nécessité d'oublier pour un certain temps les ambitions personnelles et d'arrêter les querelles politiques. Il est grand temps de passer à l'action.

Pour la Russie, venir en aide à l'Islande à un moment pareil est une décision dictée par une dure nécessité. La Russie possède actuellement des réserves cumulées durant la période où les cours du pétrole étaient extrêmement élevés. Les réserves de change de la Banque centrale se chiffraient fin septembre à 566 milliards de dollars, auxquels viennent encore s'ajouter plus de 32 milliards de dollars amassés par le Fonds pour le bien-être national et le Fonds de réserve. Certes, on pourrait, en s'enfermant sur son "îlot de stabilité", se concentrer sur la lutte anticrise à l'intérieur du pays. Mais dans ce cas, la Russie risquerait de découvrir soudainement que la tempête financière mondiale, qui sévit encore plus durement à cause notamment de "l'ouragan" en Islande, a dévalorisé toutes ses réserves.

Car les nombreux créanciers de l'Islande, qui lui ont octroyé des prêts colossaux, sont majoritairement des banques européennes. Si l'Islande se retrouve en défaut de paiement, l'ensemble de l'Europe se renversera, en entraînant la Russie dans l'abîme, alors que celle-ci a encore une chance de se sortir de la crise avec des pertes réduites. Ainsi, en portant secours à l'Islande, la Russie se sauve elle-même.

Il existe également des raisons moins globales et purement pragmatiques.

Toutes les crises prennent fin tôt ou tard. Et les alliés, eux, restent (parfois). L'Islande, par exemple, dont le développement rapide a profité aux entrepreneurs de différents pays européens, se montrera sans doute davantage bienveillante envers les investissements russes après un tel geste. Pour l'instant, les échanges commerciaux russo-islandais se chiffrent à environ 100 millions de dollars par an. Les entreprises russes (en la personne de Roman Abramovitch et d'Oleg Deripaska) ont manifesté leur intérêt envers les possibilités d'investissement dans ce pays peu avant la crise. A l'heure actuelle, le prix d'entrée dans l'économie islandaise pourrait s'avérer relativement bas.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur

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Publié le 8 Octobre 2008

La crise économique semble atteindre désormais le secteur petro-gazier Russe en manque de liquidités et pourraît compromettre ou retrader des projets d'équipements et retarder la mise en exploitation du champ gazier de Chtokman .
Des projets de gazoducs et d'oleoducs pourraient égalemment être victimes de la baisse du prix des matières premières .

Il faut toutefois relativiser : Le FMI prêvoit , quand même , une croissance de 5,5 % l'année prochaine en Russie ,
et que GAZPROM vend désormais son gaz 500 USD les 1000 m3 à l'Europe .


MOSCOU, 8 octobre - RIA Novosti. Quatre grandes compagnies pétrogazières russes ont pour la première fois reconnu faire face à de graves problèmes à cause de la crise financière, lit-on mercredi dans le quotidien Kommersant.

Les dirigeants de Gazprom, Lukoil, Rosneft et TNK-BP ont demandé au premier ministre Vladimir Poutine de les aider. Ils doivent rembourser les crédits contractés auprès de banques occidentales et financer la production, afin d'éviter une baisse de l'extraction.

Les quatre "géants", qui assurent 70% de l'extraction de pétrole en Russie et 91% de l'extraction de gaz, ont exposé leur demande dans une lettre adressée au premier ministre le 24 septembre. Les compagnies lui font savoir que la dette totale du complexe combustibles-énergie russe envers les banques occidentales atteint environ 80 milliards de dollars. Mais ce n'est pas seulement pour rembourser les créditeurs qu'elles ont besoin d'argent. Elles demandent également à Vladimir Poutine de "charger le ministère des Finances et la Banque centrale de mettre au point un mécanisme de financement des projets stratégiques". On peut le faire au moyen de "crédits d'Etat spécialisés, avec la garantie de titres de créance et de titres dérivés", lit-on dans la lettre. Les entreprises ne citent pas les sommes concrètes qu'elles souhaiteraient recevoir.

La présence de Gazprom parmi les compagnies signataires de la lettre adressée au premier ministre suscite l'étonnement. La veille de la transmission de ce courrier, le 23 septembre, le patron du monopole du gaz Alexeï Miller déclarait que la crise financière n'avait nullement touché le consortium. "Gazprom est immense, comme il l'était avant la crise", a-t-il dit. Au sein du monopole gazier, on a affirmé hier que cette demande de fonds avait été faite à tout hasard: "Dans les conditions de la crise qui s'aggrave sur les marchés financiers mondiaux, l'existence d'un tel mécanisme d'octroi de crédits dans des cas de force majeure est importante pour Gazprom, ses actionnaires et ses investisseurs".

Denis Borissov, de la compagnie d'investissement Solid, indique que les flux financiers et opérationnels des compagnies pétrolières "sont entièrement nivelés par les volumes des investissements nécessaires aux entreprises pour maintenir leur extraction". Le volume de fonds nécessaire ne peut être assuré que si le prix du pétrole est d'au moins 100 dollars le baril, estime l'analyste. Il ne reste donc plus d'argent pour le refinancement des dettes: les compagnies envisageaient de régler ce problème grâce à de nouveaux crédits. Mais il est presque impossible d'emprunter de l'argent sur le marché, estiment les experts. "Sur les marchés extérieurs, la majorité des investisseurs traditionnels ont annulé les quotas pour la Russie", explique Evgueni Retiunski, conseiller du président du conseil d'administration d'Expobank (filiale de Barclays). Il est également difficile de se procurer de l'argent dans les banques russes. Selon Oleg Gordienko, chef du service d'organisation des emprunts obligataires de Reiffeisenbank, le marché intérieur de la dette publique est fermé "au moins jusqu'à la fin de l'année".

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 8 Octobre 2008

il n' ya pas que les glaciers qui s'effondrent  dans l'Arctique .
L'Islande ( et non pas la Finlande comme je l'ai mal lu un moment ) serait en cessation de paiement suite à la tempête boursière  ou la Couronne Islandaise a perdu le quart de sa valeur par rapport à l'Euro ces derniers jours .
Heureusement , un "Chevalier Blanc  " surgi du froid  semble prêt à se porter au secours de l'économie Islandaise ; La Russie .
Malgres une degringolade des indices boursiers Moscovites , la solidité de ses  " fonds souverains " permet à la Russie de proposer un prêt de 4 milliards d'Euros  à l'Islande ..

L'ambassadeur de Russie à Reykjavik, Victor Tatarintsev, a informé le gouverneur de la Banque centrale islandaise que Moscou accordait cette somme, rapporte la banque centrale sur son site internet.

"Nous avons une demande d'emprunt du gouvernement islandais. Nous l'examinons de façon positive. Le résultat sera annoncé après les négociations", a déclaré le ministre russe des Finances Alexeï Koudrine.

D'une durée de 3 à 4 ans et d'un taux supérieur de 30 à 50 points aux taux Libor, ce prêt doit renforcer les réserves islandaises en devises étrangères et soutenir la monnaie nationale.

"Des gens de chez nous vont aller en Russie aujourd'hui ou demain matin pour discuter des termes exacts", a déclaré le Premier ministre islandais Geir Haarde lors d'une conférence de presse.

Toutefois cette aide pourrait ne pas être désinteressée . L' Islande siège au Conseil Arctique et pourrait ainsi se montrer plus conciliante face aux positions Russes .
Ce serait une " Finlandisation " financière de l'Islande qui jusqu'à present se reposait sur les " occidentaux " pour sa défense .


Les ambassadeurs Islandais devraient toutefois mediter ce dicton diplomatique " Acheter un cheval à un Russe , c'est être prêt à le payer deux fois : Une fois au moment de la negociation , une deuxième fois au moment de l'accord "


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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 4 Octobre 2008

Un article récent de ce blogue  me donne l'occasion d'évoquer la coopération économique Italo-Russe dans le secteur petro-gazier de l'Arctique Russe .
Je l'ai déja abordée sur ce blogue  et ce n'est pas un hasard à mon avis si Rosbaltsever lui consacre un article en même temps qu'il évoque la candidature de l'Italie au Conseil Arctique  ( Celle ci y a deja un statut special ) .
De la même manière je reviendrais 
sur les projets à long terme des Allemands dans le secteur de la construction navale .
On peut y voir le caractère particulier de cette coopération puisque au delà d'un simple partenariat technique et économique on assiste à la naissance de veritables liens culturels institutionnels .
Tout comme en Allemagne le patronat Italien soutient activement dans sa grande majorité  la politique qui consiste à nouer des relations strategiques , par l'échange d'actifs , entre les sociètés Italiennes et Russes dans le domaine pétrogazier . Des projets soutenus par les chefs politiques Italiens au grand dam des Etazuniens   et que le " fisaco tour " de Dick Cheney , de l'Azerbaidjan à l'Italie en passant par la Georgie ,n'aura pas réussi à freiner , même dans les sables Libyens .
Historiquement l'Italie fut avec l'Allemagne l'une des grandes nations de la " Vieille Europe" à ne pas respecter l'embargo , l' " apartheid technologique " , imposé par les Etazunis pour
la construction du gazoduc Sibérie-Europe avec nottament la participation de la sociétè " Nuovo Pignone " .

La seule notable exception à cette quasi unanimité du patronat Italien reste
Umberto Quadrino , CEO d'Edison , qui soutient les projets alternatifs de conduites contournant la Russie , dont Nabucco , et l'approvisionnement de l'Europe  sous forme de GNL .

Le consortium Italien ENI Spa et le district autonome de Yamalo-Nenetsie  viennent de signer un protocole d'accord economique et culturel qui prevoit la formation de techniciens "Indigènes " , la participation à des projets culturels , l'organisation de camps de vacances d'été , des projets dans le domaine de la santé et de la coopération admnistrative .
A l'occasion de cette signature , les dirigeants Italiens ont visité un complexe ethno-culturel  ou ils participé aux rites des " Petits Peuples " de l'Arctique Russe et gouté à leur nourriture traditionelle .
A Novi-Ourengoi ,
capitale historique du gaz Siberien , les habitants ont pu assister en retour à un concert du groupe " Matia Bazar " .
Ces manifestations d'amitiés réciproques  si elles peuvent prêter à sourir à l'aune des enjeux géopolitiques ou géostratégiques n'en restent pas moins " gemütlich " comme disent les Allemands et marquent un contraste avec la morgue traditionelle des Anglos-Saxons dans ce domaine , en Amerique Latine par exemple .

A l'issue de la cérémonie de signature , le chef de la délègation Italienne a invité les autorités du district de Yamalo -Nenetsie a visiter l' Italie . Invitation qui a été aussitôt acceptée .

L'importance du gaz de l'Arctique Russe a été résumé dans cette phrase d'un des responsables de la délègation Italienne :

" La signature de cet accord n'est pas une fin en soi . Nous sommes ici pour longtemps "
" Le Yamal est le coeur de la sécurité energetique [ Européenne ] . Le gaz qui part de cette région vient chauffer les foyers des Italiens apres un periple de cinq jours . Le Yamal c'est 80 % du gaz consommé en Italie "










" L'attrazione delle regioni polari, per chi vi è stato una volta, è irresistibile. Quel senso di assoluta libertà dello spirito, quell'allontanamento da ogni cura di cose materiali che non siano quelle indispensabili all'esistenza, quella solitudine immensa dove ognuno si sente re di se stesso: tutto questo una volta provato non si dimentica più ed esercita un fascino al quale non è possibile resistere."

Umberto Nobile





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Rédigé par DanielB

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Publié le 2 Octobre 2008

Les commentateurs et " experts " ont écrit  tout et n'importe quoi sur la baisse récente du marché boursier Russe : Influence des oligarques " occidentalisés " craignant de possibles retorsions suite à la guerre du Caucase , " punition " des fonds de pension Etazuniens qui en réalité ont rapatrié leurs capitaux pour faire face à des échéances à Wall Street ,...........

Tous ont ommis deux élèments dans leurs analyses et previsions :
- Le retrait des fonds spéculatifs liés au capitalisme predateur , les " criquets predateurs " ( Heuschrecke = sauterelle ) que dénonçaient " Der Spiegel" et " Stern " il y a un un peu plus de deux ans en Allemagne avec une caricature ad-hoc !
- Le maintien des investissements strategiques , sur une periode de 20 ou 30 ans , des acteurs energetiques Européens . Cette volonté de vouloir rester sur le marché Russe se traduisant principalement par des échangesd'actifs .



SAINT-PETERSBOURG, 2 octobre - RIA Novosti. Dans le cadre de la mise en valeur du gisement de Ioujno-Rousskoïe (région de Tioumen), un échange d'actifs est intervenu entre le monopole russe Gazprom et le groupe gazier allemand E.ON.

Le document a été signé en présence du président russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande Angela Merkel.

Il prévoit le transfert à E.ON de 25% moins une action de la société russe Severneftegazprom, ce qui autorise sa participation à la mise en valeu r du gisement de Ioujno-Rousskoïe.

Gazprom acquiert pour sa part 49% du capital de la société Gerosgaz et abaisse la participation d'E.ON Ruhrgas en son sein de 6,43% à 3,5%.

L'échange d'actifs devrait avoir lieu le 1er janvier 2009 et le marché devrait être finalisé au 2e semestre de 2009

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Publié le 11 Juillet 2008

" L"Arctique est la garantie du pouvoir economique Russe . Petrole , gaz , diamants , phosphates - C'est tout ici ! "
a décaré l'explorateur Artur Chilingarov en preliminaire à la visite du Premier Ministre Vladimir Poutine dans l'oblast d'Arkhangelsk .
Artur Chinligarov est célèbre pour son expression " La Russie a exercé son droit de cuissage " apres l'expedition polaire Russe d'Aout 2007 .

Citations :
- " La Russie a exercé son droit de cuissage "
- " S'ils n'aiment pas qu'il soit posé là [Le drapeau Russe au  Pôle ] et bien ils n'ont qu' a y descendre et y foutre leur fourbi "
- " L'Arctique c'est notre coffre-fort ! L'Arctique est la garantie du pouvoir economique Russe . Petrole , gaz , diamants , phosphates - C'est tout ici ! "




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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 10 Juillet 2008

Déja réfractaire au gazoduc Nord-Stream , l'annonce de la modernisation des infrastructures portuaires Russes dans l'Arctique provoque des reactions febriles au Duché du Moyen Fenwick .

VILNIUS (Lituanie), 10 juillet - RIA Novosti. Les projets de Moscou visant à privilégier les ports russes au détriment des terminaux baltes pour le transbordement de produits du raffinage du pétrole contredit les normes d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), estime le chef de la diplomatie lituanienne Piatras Vaitekunas.

"Le possible court-circuitage des ports des pays baltes contredit la pratique de l'OMC, qui prône une concurrence libre et équitable. Le mépris de cette règle pourrait avoir des conséquences négatives sur les efforts de Moscou afin d'intégrer l'organisation et de coopérer avec l'Union européenne", a déclaré M. Vaitekunas cité par l'agence BNS.

En mai, le premier ministre russe Vladimir poutine avait déclaré que la Russie se passerait progressivement des services des ports baltes dans le cadre du transit du pétrole et des produits du raffinage, au profit des terminaux russes, en particulier celui de Primorsk en mer Baltique.

Cette mesure a été ressentie comme un nouveau signe de fermeté à l'encontre des Pays baltes, anciennes républiques soviétiques entretenant des relations tendues avec Moscou

Note de la Redaction : On peut bien sûr se poser la question de savoir en quoi il est " illégal " pour les Russes de moderniser leurs ports et en quoi il est " illégal " pour Gazprom ou Lukoil de préférer un terminal pétrolier Russe à un terminal petrolier Moyen Fenwickien ..............
Il est clair que comme pour le gazoduc Nord-Stream , les duchés du Petit , Moyen et Grand Fenwick sont conscients qu'ils sont en train de perdre leur derniers leviers geopolitiques et économiques sur la Russie .
De zones de transit obligées vers la Russie , ils deviendront le " cul de basse fosse " de l'Europe !

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Juillet 2008

Apres la modernisation du terminal d'Oust-Loug pres de Saint-Petersbourg , diverses entités administratives et des sociétés privées ont  décidé d'allouer une somme de 279 milliards RUB (7.6 milliards EUR ) d'ici 2015  pour la modernisation du port de Mourmansk  qui deviendrait iansi le principal terminal petrolier Russe dans la region .
Le gouvernemenr Russe interviendra à la hauteur de 76 milliards RUB .
120 milliards RUB seront investis dans la modernisation des infrastructures d'accés au port :
chemin de fer , routes et oleoducs  .
Le trafic du port de Mourmansk devrait atteindre 50 millions de tonnes en 2015 .
Cette augmentation de capacité des ports Russes
rendra aussi inoperante toute tentative de retorsion de la Finlande envers la decision Russe d'augmenter les taxes à l'exportation sur le bois brut .

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Rédigé par DanielB

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