geopolitique

Publié le 28 Août 2009

Annulé l'année dernière en raison des " événements survenus dans le Caucase entre le 8 aout et le 18 aout " , la tentative d'une liaison Europe-Asie le long de la Route Maritime Nord a été reprise par la société Allemande Beluga Shipping le vendredi 21 aout 2009 .[ 1 ]
Il est fort probable que " l'autorisation de Moscou " ait été obtenue aprés les entretiens Medvedev-Merkel qui se sont déroulés dans la ville de Sotchi au début du mois d'aout 2009  ou des sujets comme la cession des chantiers Wadan Yards a un investisseur Russe ont été abordés .[ 2 ]
Les esprits chagrins relèveront que les cargos de la société Beluga Shipping ont entammé leur périple à la veille du 70 eme anniversaire du pacte Germano-Soviétique qui , volens nolens , a permi la realisation d'une autre grande première polaire le long de la Route Maritime Nord : L'odyssée du raider " Komet " .[ 3 ]
Pour la " petite histoire " , la première escale du raider " Komet " sur le territoire Soviétique et sa jonction avec les brise-glaces Soviétiques " Lenine " et " Staline " a eu lieu dans le port de Teriberka ou doit être construite la sation de liquéfaction du champ gazier de Shtokman .

Il faut toutefois noter que la Route maritime Nord , et plus géneralement les deux routes septentrionales arctiques , présentent des possibilités limitées pour absorber tout au long de l'année le trafic maritime Europe-Asie et que l'enthousiasme de M.Niels Stolberg doit être relativisé . [ 4 ]




Deux cargos de la compagnie allemande Beluga Shipping GmbH ont entamé vendredi le premier voyage sans l'assistance de navire briseur de glace par le Passage du Nord-Est, que le changement climatique rend plus praticable, a déclaré son directeur général.

Les cargos MV Beluga Fraternity et Beluga Foresight ont quitté le port de Vladivostok, dans l'extrême est de la Russie pour rallier l'Europe avec une cargaison sud-coréenne, pour un trajet historique, a dit le P-DG Niels Stolberg dans un entretien à Reuters.

L'éclatement de la calote glaciaire arctique, résultat du réchauffement de cette partie du globe, a permis à Beluga de lancer ses navires de transport commerciaux sur cette route qui passe au nord de la Russie, après avoir reçu l'autorisation de Moscou, a-t-il expliqué.

Le Passage du Nord-Est, aussi appelé route maritime du Nord, est long de 4.000 milles nautiques (7.400 km), près de trois fois moins que les 11.000 à parcourir pour relier l'Asie à l'Europe en empruntant le canal de Suez. Stolberg en attend des gains considérables sur le plan financier et en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

" Les sous-marins russes et les briseurs de glace ont emprunté la route maritime du Nord dans le passé mais elle n'était pas ouverte au trafic commercial régulier jusqu'à maintenant parce qu'il y a de la glace épaisse en beaucoup d'endroits", a-t-il dit.

"Les images satellitaires ont révélé seulement l'année dernière que la glace fondait et un petit couloir s'est ouvert, qui pouvait permettre le trafic commercial dans le Passage du Nord-Est, si toutes les circonstances s'y prêtaient."

La compagnie allemande souhaitait profiter dès l'année dernière d'une fenêtre de six à huit semaines entre août et septembre, qui voit la température atteindre 20 degrés dans cette région et favoriser l'ouverture d'une voie navigable. Mais elle n'avait alors pas obtenu l'autorisation des autorités russes.

Beluga Shipping GmbH est coutumière des initiatives liées au changement climatique. La compagnie a ainsi utilisé des voiles géantes sur certains de ses navires afin de tirer profit de l'énergie éolienne et réduire à la fois ses coûts et émissions polluantes.

"Le réchauffement climatique est évidemment un développement aux effets négatifs. Toutefois, la fonte de glace dans le Passage du Nord-Est et la possibilité d'y transiter a des effets positifs. Les compagnies de transport peuvent réduire leur consommation de carburant et réduire les émissions de CO2", a conclu Stolberg.


Liens :

[ 3 ] : The " Komet " raider .

Articles associes :

[ 1 ] : La Route Maritime du Nord est O-U-V-E-R-T-E
[ 2 ] : Pacte Germano-Russe : Wadan Yards sur le point de devenir Russe
[ 4 ] : Route Maritime du Nord , Dommages Collateraux  : Singapour et Somalie .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 22 Août 2009

il y a 70 ans était signé le " fameux " pacte Germano-Soviétique objet de tant de contreverses , et le mot est faible !
Bien peu des analyses le renvoient à un autre pacte célèbre , le traité de Tilsit signée le 25 juin 1807 entre Napoléon 1er et le Tsar Alexandre 1er .
Dans les deux cas cependant les représentants diplomatiques de la France ( Lauriston ) et de l'Allemagne Nazie en Russie furent " catastrophés " par la déclaration de guerre  leurs nations respectives à l'Empire Russe et à l'URSS .
Seul Gregoire Gafenco , diplomate Roumain de l'entre deux-guerres , a su y voir une similitude dans son ouvrage " Preliminaires de la guerre à l'Est " ( Encore un bouquin que je vous conseille ) .
Il montre que des fonctionnaires Soviétiques et Allemands étaient réellement en train de penser que cette convention allait aboutir à " quelque chose " , peut-être le " Kontinentalblock " du géopoliticien Allemand Karl Haushofer comme leurs homolgues Français et Russes lors de la paix de Tilsit .
Personnelement , je pense que le pacte Germano-Soviétique est une étape d'un processus commencé en 1812 et qui se poursuit aujourd'hui .
Le phénomène historique  qui a initié cette série de collaborations Germano-Russes est la convention de Taur(r)ogen signé le 30 décembre 1812 entre les Prussiens et les Russes . Mutatis mutandis , cette convention a donné la politique d'entente avec la Russie de Bismarck , le traité de Rapallo signé entre l'Allemagne de Weimar et l'URSS , l' " Ostpolitik " du chancelier Willy Brandt et l' " axe ( Paris)- Berlin - Moscou ) " apparu lors de l'agression Etasunienne contre l'irak entre Gerhardt Schroeder et Valdimir Poutine .
Il existe donc au sein de la classe politique Allemande deux courants : Celui issu du " Drang nach Osten " millénaire des Germains contre les Slaves Russes qui fut et qui est représenté par Guillaume II , Hitler , Kohl , ........et le courant issu de la convention de Taurogen qui préconise une alliance ou une coopération avec la Russie .
A cette aune , le pacte Germano-Sovietique ne doit pas être frappé , comme c'est le cas dans la qausi-totalité des analyses , du sceau de l'opprobre mais peut être interprété comme un profond desir de paix et devrait même être cité en exemple d'un futur pour le continent Eurasien .
Qu'il provoque des cris d'orfraies [ l'Orfraie siffle en fait - NDLA ] chez quelques drouâdelômistes ou quelques Bronislaw Gremek , ce n'est que " les rides du vent sur un etang " comme l'écrivait Vidal de la Blache ou " un pet de lapin sur un étang glacé " comme le disait mon professeur d'histoire-géographie .

Voici l'analyse qu'en donne Vyachestlav Nikonov , president de la fondation " Politika" a qui j'ai déja donné la parole sur ce blogue [ 1 ] .
Vyachestlav Nikonov , c'est utile de le préciser , est le petit-fils du signataire Soviétique du pacte Vyachestlav Molotov .
'article original de Ria Novosti .[ 2 ] .

L'un des documents les plus contestables de l'histoire russe - le Traité de non-agression entre l'URSS et l'Allemagne, plus connu sous le nom de Pacte Molotov-Ribbentrop - a été signé il y a 70 ans, le 23 août 1939. Un protocole secret additionnel au pacte délimitait les sphères d'influence soviétique et allemande en Europe de l'Est en cas de "remaniement territorial". Malgré la signature du traité, le 22 juin 1941, les troupes allemandes agressèrent l'Union Soviétique. Est-ce que le Pacte était vraiment indispensable, ou aurait-on pu trouver une alternative, a-t-il permis de retarder le déclenchement de la guerre, sur quoi se guidait le pouvoir soviétique, et comment le Pacte a-t-il été évalué par le ministre des Affaires étrangères de l'Union Soviétique Viatcheslav Molotov?

-  Le Pacte était-il un subterfuge destiné à gagner du temps pour se préparer à la guerre ou bien une manifestation du désir du Reich et de l'Union Soviétique de délimiter leurs sphères d'intérêts?

 

Les deux à la fois. Fin août, une question simple se posait aux dirigeants soviétiques. L'Allemagne déclenche la guerre contre la Pologne, ce qui fut annoncé presque officiellement. La question principale était de savoir où s'arrêteraient les troupes allemandes : à Varsovie, ou bien progresseraient-elles vers Minsk ou vers Moscou? Dans ces conditions, la délimitation des zones d'intérêts signifiait la définition de la ligne où les troupes allemandes s'arrêteraient. Autrement dit, c'était une question de vie ou de mort. De quoi s'agissait-il: du désir de gagner du temps ou de délimiter les intérêts? Tout était interdépendant.

-  Est-ce qu'il y avait une alternative au Pacte? Sa signature, a-t-elle rapproché ou éloigné la guerre contre l'Allemagne hitlérienne?

-   Théoriquement, il y avait une alternative au Pacte. Cette alternative fut proposée par les dirigeants soviétiques dès avril 1939 : il s'agissait de la création d'un système de sécurité européenne sur la base des accords entre l'Union Soviétique, la Grande-Bretagne et la France prévoyant des garanties de sécurité pour la Pologne et la Roumanie. En principe, la création d'un tel système de sécurité aurait pu diminuer les risques de déclenchement par l'Allemagne de la guerre contre la Pologne. Malheureusement, cette alternative n'a pas été exploitée. Il y eut des tentatives infructueuses pour la réaliser. Tout d'abord, parce que la France et la Grande-Bretagne n'étaient pas prêtes à contracter des engagements sérieux. D'autre part, la Pologne et la Roumanie ne voulaient pas de garanties de sécurité de la part de l'Union Soviétique. Bref, il existait une alternative, mais elle ne put être matérialisée. D'autant plus que la guerre contre la Pologne semblait imminente, il fallait conclure des accords concrets. Malheureusement, les délégations militaires qui ont travaillé en août à Moscou, aussi bien française que britannique, n'étaient pas habilitées à signer des accords. C'est pourquoi le choix était très mince. De quelle autre alternative pouvait-il être question dans le contexte de l'échec des pourparlers avec la France et la Grande-Bretagne? A vrai dire, il n'y avait pas d'autre alternative.

En ce qui concerne le moment de l'attaque allemande contre la Pologne, le Pacte était neutre. Ce moment avait été fixé bien avant le Pacte, par conséquent, Hitler aurait attaqué la Pologne avec ou sans le Pacte. Pour lui, il n'y avait aucune différence, car il avait déjà des chances et, peut-être, l'intention de déclencher une guerre contre l'Union Soviétique.

-  L'attaque des Allemands fut-elle vraiment une surprise pour les dirigeants soviétiques?

Chaque jour, on s'attendait à une attaque. Ce qui est arrivé le 22 juin 1941 ne constituait pas une grande surprise.

-  Autrement dit, malgré la signature du Pacte, on s'attendait à la guerre?

Certainement. Les dirigeants avaient la certitude absolue que la guerre aurait lieu. En 1939, il était possible d'en ajourner le début. Mon grand-père m'a dit qu'on pensait qu'elle serait repoussée d'un an, ensuite, on a réussi à l'éloigner encore plus. On espérait même le 21 juin que la guerre pourrait encore être retardée.

- Y a-t-il une différence de principe entre le Pacte et les accords de Munich?

Les accords de Munich ne prévoyaient pas de zones d'intérêts. Aucun pacte de non-agression ne fut signé à Munich. La rencontre de Munich entre les dirigeants des pays occidentaux et l'Allemagne portait sur les revendications territoriales de l'Allemagne sur la Tchécoslovaquie. A Munich, ces revendications territoriales ont été reconnues, c'est-à-dire qu'une partie de la Tchécoslovaquie fut cédée aux Allemands. Puis, on ferma les yeux sur l'annexion de la Bohème. Il s'agit d'événements différents, mais l'encouragement de l'agresseur par  les pays occidentaux a duré plusieurs années et concernait non seulement  l'Allemagne, mais aussi l'Italie.

-  Est-ce que Molotov a fait part de ses impressions de la rencontre avec la délégation allemande?

Oui. C'étaient des personnes importantes, a-t-il dit. Mais, puisqu'il avait des rencontres avec des ministres et des chefs d'Etat pratiquement chaque jour, parfois, plusieurs fois par jour, je ne crois pas que cela l'ait fortement impressionné, bien que ce fût un événement important.

-  Qu'est-ce que le Pacte signifiait-il pour Molotov? Quelle était son évaluation?

Il l'a évalué positivement. Selon lui, c'était ce qui nous a permis de nous préparer à la guerre et, en fin de compte, de remporter la victoire. Il n'a jamais regretté de l'avoir signé.

-  Y avait-il des pactes analogues signés par l'Allemagne avec d'autres pays?

Il y avait des traités de non-agression signés par l'Allemagne avec d'autres pays, entre autres, la Pologne. Il est vrai, ce traité fut dénoncé en avril 1939. Certes, les pays avaient conclu des pactes de non-agression.

-  Le Pacte est un des principaux arguments pour ceux qui essaient de falsifier les résultats de la Seconde Guerre mondiale. Que peut faire la Russie pour s'opposer à la mise du nazisme et du communisme sur le même plan?

Les tentatives faites pour mettre le nazisme et le communisme sur le même plan relèvent de l'idéologie et il est peu probable qu'on puisse faire quoi que ce soit en ce sens. Les réponses à ces questions ont été fournies par le procès de Nuremberg où a été défini, en fait, le degré de culpabilité des parties. Que peut-on recommander aux adeptes du nazisme? Rien. Si d'aucuns veulent exploiter des faits historiques à des fins politiques, il est impossible de leur interdire de le faire, ils le feront.

-  Quelles peuvent être les conséquences de la révision de l'histoire?

J'espère que cela n'aura pas aucune conséquence pour la Russie. Il est souhaitable que cela n'entraîne pas dans le monde entier la réhabilitation du nazisme, processus très actif dans certains pays et qui jouit d'un soutien important, notamment au niveau des structures européennes. En tout cas, lors du démantèlement du Soldat de bronze à Tallin, toute l'Union européenne était aux côtés de l'Estonie et non pas de la Russie. Dans n'importe quel conflit entre la Russie et son voisin, l'Union européenne soutiendra le voisin de Moscou, quoi qu'il fasse. Aujourd'hui, même si ce voisin  réhabilite le nazisme, il sera tout de même soutenu.

Propos recueillis par Maria Frolova, RIA Novosti.




Q. Was the pact a ploy to gain more time to prepare for war, or did it reflect the desire of the Third Reich and the Soviet Union to define their spheres of interest?

A. The two factors were interconnected. The issue was clear-cut for the Soviet leadership at the end of August 1939: Germany was launching a war against Poland, as it had announced almost officially. Did German troops intend to stop in Warsaw, or move on to Minsk or Moscow? That was the crucial question. The delineation of the spheres of influence provided an answer. It was a matter of life and death, closely interconnected with a play for time.

 

Q. Was there an alternative to the pact? Did it bring war with Germany closer, or postpone it?

A. Theoretically, there was an alternative. The Soviet leadership first proposed it in April of 1939, or even earlier. This was the idea of European collective security, based on Soviet agreements with Britain and France to guarantee Polish and Romanian security. In principle, the system could have drastically reduced the chance of Germany unleashing war on Poland. We can only regret that the idea was never acted upon. All attempts to implement it were fruitless, mainly because France and Britain were reluctant to commit themselves to extremely serious obligations and, secondly, because Poland and Romania were unwilling to accept security guarantees from the Soviet Union. And so that alternative was pure speculation.

War against Poland was imminent, and the situation demanded practical agreements. Regrettably, the French and British military delegations, which were working in Moscow in August of 1939, were not authorized to sign any agreements. So it was a Hobson’s choice. In fact, the Soviet Union had no options.

The pact did not affect the timing of the German attack on Poland. The deadline had been set long before it was signed, and Hitler would have attacked Poland in any case, pact or no pact. He did not see any difference, as he had the chance of starting war on the Soviet Union simultaneously with the attack on Poland. It is possible that he intended to attack the Soviet Union even then.

 

Q. Did the German attack really take the Soviet leadership by surprise?

A. The Soviet Union expected the attack every day. It made no difference whether it would come on June 21 or 22, 1941.

 

Q. So the leadership expected war, even despite the pact?

A. They did. The Soviet leadership was 100% sure there would be war. It managed to postpone it in 1939. My grandfather told me they had expected a year’s breathing spell, but it was even longer. There was hope for another postponement as late as June 21, 1941.

 

Q. Was there any difference between the Molotov-Ribbentrop Pact and the Munich Agreement?

A. The Munich Agreement was not concerned with the spheres of interest. No non-aggression pacts were signed in Munich. It was a meeting of Western leaders to discuss German territorial claims on Czechoslovakia. The German reasoning was acknowledged. In other words, a part of Czechoslovakia was ceded to Germany. Later on, the West turned a blind eye to the German de facto annexation of Czech lands. There was nothing in common between the Soviet-German pact and what took place in Munich. Be that as it may, Western countries had encouraged German and Italian aggression for years.

 

Q. Did Molotov share his impressions of his meeting with the German delegation with anyone?

A. He did. He said the German delegates were “serious people”. However, he met with foreign ministers and heads of state practically every day, so I do not think that particular meeting made an indelible impression on him, however important it may have been.

 

Q. What did the pact matter to Molotov? What did he think of it?

A. He approved of it. He said the pact enabled our country to prepare for war and, in the final analysis, win the war. He never regretted signing it.

 

Q. Were there any similar German pacts with other countries?

A. Germany signed other non-aggression treaties, in particular, with Poland. It was denounced in April of 1939. Nevertheless, many countries sign non-aggression pacts.

 

Q. The Molotov-Ribbentrop Pact is among the principal arguments for reappraising World War II. What can Russia do against attempts to put Communism on a par with Nazism?

A. There is ideology behind such attempts. We can hardly do anything against it. Relevant questions were answered by the Nuremberg trial, which determined the amount of each party’s guilt. As for people who sympathize with Nazism, we can do nothing about them. There is no way to suppress the manipulation of historical fact for political ends.

 

Q. How can rewriting the history affect Russia?

A. I don’t think it would have any influence on Russia. However, it threatens the world by covering up the truth of Nazism. Attempts to exonerate Nazism are relatively common in some countries. They are even supported by some European government bodies. When the Soviet Soldier Monument was removed in Tallinn, the European Union unanimously sided with Estonia. The European Union sides with Russia’s neighbours in whatever they do. At present, they are even encouraged in their rehabilitation of Nazism. That is how far things have gone.





Liens :
[ 2 ] Molotov “never regretted” signing pact with Nazis - grandson - Interview de Ria Novosti du 22 aout 2009 .

Articles associés :
[ 1 ] Vyachestlav Nikonov et les mondes futurs .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 21 Août 2009

VLADIVOSTOK, 19 août - RIA Novosti. Une conférence internationale sur la sécurité en Arctique réunit à partir de mercredi les représentants du Canada, du Danemark, des Etats-Unis, de la Finlande, de la Russie et de la Suède à Anadyr (Tchoukotka), a annoncé la porte-parole du centre régional du ministère russe des Situations d'urgence. Les discussions portent sur la prévention et la gestion des situations d'urgence, notamment des accidents nucléaires, dans le secteur oriental de l'Arctique, ainsi que les moyens de recherche et de sauvetage dans l'Arctique. La délégation russe comprend des membres du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), des spécialistes des ministères des Situations d'urgence, des Transports, des Affaires étrangères, du Service fédéral pour l'hydrométéorologie et le suivi de l'environnement (Roshydromet), du Service fédéral russe de contrôle de l'exploitation des ressources naturelles (Rosprirodnadzor), du Holding russe de l'Énergie atomique (Rosatom) et de plusieurs instituts de recherches scientifiques. Organisée dans le cadre de la participation russe aux activités du Conseil arctique, la conférence durera jusqu'au 21 août.

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 28 Juillet 2009

Les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne ont transmis à la Commission, lundi 27 juillet, la candidature d'adhésion de l'Islande. L'exécutif se prononcera sans doute avant la fin de l'année. Trente chapitres de négociation doivent être ouverts mais, selon le commissaire à l'élargissement, Oli Rehn, l'Islande répond déjà aux conditions de vingt-deux d'entre eux, compte tenu de sa participation à l'Espace économique européen et aux accords de sécurité de Schengen. Afin d'éviter les critiques de pays des Balkans occidentaux, candidats à l'adhésion, les ministres ont rappelé qu'ils soutenaient "pleinement" une perspective européenne pour ces pays. La France est opposée à tout élargissement avant l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Les Pays-Bas bloquent, eux, l'adhésion de la Serbie et ont manifesté des réticences pour l'Islande. Outre ces pays, le Monténégro, l'Albanie, l'ancienne République yougoslave de Macédoine et la Turquie sont candidats à l'adhésion. Le processus concernant la Croatie est le plus abouti.

Source : L'Immonde du 28 juillet 2009 - Article de Jean-PierreStroobants

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 28 Juillet 2009


Un des derniers " pensums " laissés en plan avant les vacances !
Le décés à l'age de 63 ans de Robert Louis Deyfus , actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille , jette un coup de projecteur sur l'une des " Grandes Familles " du capitalisme Français et un des grands de l'agro-alimentaire mondial .( 1 )  Le groupe Robert Louis Dreyfus se trouve à la rencontre des principaux enjeux du monde de demain ( C'est une expression " bateau " ( Sic ! )  mais qui dans le cas d'espèce est parfaitement appropriée ) : Maritimisation du commerce , lutte pour le contrôle des ressources agricoles et de leur acheminement , emergence des acteurs non-etatiques et diplomatie d'influence , souveraineté des états .
Si les activités du groupe sont aujourd'hui internationales et de plus en plus diversifiées ( télécommunications , petrolier et para-petrolier ) , je vais faire un " zoom " sur ses activités , autour de la Mer Noire , dans le contexte d'un retour de la Russie sur le marché des céréales  et de la ruée mondiale vers les terres arables .


Le Groupe Louis Dreyfus et la maritimisation .

Des 1903 , le groupe Louis Dreyfus ( Voir article Wikipedia ) se dote d'une flotte importante pour le transport du blé entre l'Empire Russe ( Odessa )  les états riverains de la Mer Noire et le port de Marseille .
Aujourd'hui , apres s'être spécialisé dans les vracs secs , le charbon et les minerais , Louis Dreyfus chargeurs a des activités dans la géophysique , la pose de câbles et le remorquage de plateformes . ( 2 ) - ( 3 )
Louis Dreyfus intervient dans les grands projets multimodaux comme les " autoroutes de la mer " ( 4 )

Le Groupe Louis Dreyfus en tant qu'acteur transnational non-étatique

Des le début du XX eme siècle le GLD est devenu du fait de ses activités un acteur trans-national non étatique qui pouvait servir la " diplomatie d'influence " de la France , principalement dans le bassin de la Mer Noire .
Leopold Louis Dreyfus jusqu'en 1916 , puis Louis-Louis Dreyfus ( " Double-Louis  " ) ont été les représentants consulaires de la Roumanie en France ( 5 )
A ce titre , LLD aurait grandement contribué à l'entrée en guerre de la Roumanie aux côtés  des Alliés ( B1 ) .
Des le début du premier conflit mondial , le groupe est sommé par les autorités Françaises de mettre à la disposition du gouvernement son réseau commercial et ses codes commerciaux , ce que Leopold Louis Dreyfus ne fera pas sans réticences ( B1 )
Son implantation aux Etats-Unis lui permettera de participer au programme d'aide pour les refugiés Européens ( 6 ) , mais aussi de profiter de l' " excellente opportunité de la Guerre Européenne " ( William Mc Adoo ) de pouvoir ravitailler les armées allièes avec les multinationales Etasuniennes ,  les grands négociants du secteur comme Jose Bensaude Jr ( B9 ) et de profiter de la hausse des cours des céréales .
Cette activité lui sera repprochée  par la droite Maurassienne et le fera passer pour un " profiteur de guerre " .
Durant l'entre deux-guerres le GLD , avec les groupes Zafiri et Zafiropoulos  ( " ZZ " ) , feront parti des " groupes de pression " Marseillais qui vont proner un rapprochement avec l'URSS , la revolution Bolchevique et l'isolement de la Russie Soviétique ayant durement frappé les activités du port de Marseille ( Ligne Odessa- Marseille ) .
Il participe aussi activement au lobbying pour la présence Française en Syrie , les perspectives cotonnières de cette région étant parfois exagérées . ( B2 - B3 - B4 ) .
Durant cette période le groupe est de nouveau présent en Roumanie aux côtés de Schneider , la Compagnie Française des Petroles , Paribas afin de jouer la " diplomatie d'influence " de la France dans le bassin Danubien dans le cadre de la " Petite Entente " . La Roumanie est alors un " etat clef " dans la région en raison de ses réserves petrolières et de son potentiel agricole . C'est là que la France affrontera en " première ligne " apres 1936 l'activisme des sociétés Allemandes en Europe Centrale qui commencera par la rénociaition des contrats céréaliers conclus  avec la France au profit de l'Allemagne .( B5 )
A cette époquee , le GLD est aussi l'un des rares groupes Français capable d'affronter la predominance des Anglo-Saxons sur les mers ( 7 ) - ( B6 ) C'est aussi la période , que l'on retrouvera entre 1950 et 1965 , ou la France essaye de se doter d'une marine marchande capable d'assurer son independance . Pour la première fois depuis 1789 la politique navale de la France est cohérente tant sur le plan militaire que commercial ( B7 ) et la France est en train de redevenir une grande puissance maritime .



Le Groupe Louis-Dreyfus dans la Mer Noire

Aujourd'hui le groupe Louis Dreyfus Negoce SA  est de nouveau fortement implanté autour du bassin de la Mer Noire ( voir carte - Source Louis Dreyfus Negoce ) . En Russie , il est fortement présent dans les régions céréalières du Kouban et du Krai de Krasnodar ou Vladimir Poutine assistait durant la première semaine de Juillet  au début des moissons et ou il visitait une usine de moissoneuses-batteuses durant la visite du Président Obama [ Ce qui indique un échelonnement de ses priorités ! ] Il retrouve là les origines qui ont grandement contribué à son expansion à la fin du XIX eme siècle et au début du XX eme siècle .

Cette présence est cruciale à un moment ou un " Pool céréalier de la Mer Noire " ( 8  ) est en projet et ou la Russie s'apprête à devenir un acteur important du maché mondial du blé ( 9  ) .
Vous l'aurez compris , l' " Occident " ne voit pas cette montée en puisance de la Russie dans le secteur céréalier d'un bon oeil ! ( 10 )

 

 


La lutte pour les terres arables


L'accroissement de la population mondiale , l'elevation du niveau de vie de pays  comme la Chine et l'Inde ont donné naissance , ou plutôt ont redonné naissance , au phénoméne d'achat de terres arables sur des superficies importantes par des acteurs etatiques ou privés .( 11 )
Si l'exemple le plus connu est celui de la Chine en Afrique , ce phènomène existe aussi en Amerique Latine et en Europe Orientale .
Le Groupe Louis Dreyfus est présent dans cette course aux terres arables au tavers de sa filiale Louis Dreyfus commodities , au Brésil plus précisement ( 12 ) ou sa gestion et sa présence sont d'ailleurs fortement contestée ( 13)
Ce phénomène qui existe depuis le debut l'ére coloniale ( plantations de l' East India Company - " républiques bananières " ) , qui s'est poursuivi dans les années 1900-1930  avec le coton ( B8 ) est d'ailleurs souvent encouragé par les états pour mettre en valeur leur agriculture nationale . La Russie envisage par exemple de confier à des sociétés privées le développement de sa production céréalière ( 14)
Toutefois cette politique peut se révéler dangereuse et destabilisatrice .
1- Le renchérissement du prix des terres agricoles exclut d'avantage la population des " sans -terres " .
Les récents troubles à Madagascar auraient pour origine la cession de terres à une société Sud-Coréenne ( 15 )
2- La cession de terres à des sociétés étrangères pourrait remettre en cause la souveraineté des états prés des zones frontalières .
Des député et experts Russes s'interrogent par exemple sur l'opportunité de ventes de terres à des étrangers en Carélie et en Extrême-Orient ( 16 )
On rejoint là la problématique de la reconnaissance de " terres indigènes " sur les frontières d'un état et dela création d'une zone de non-droit aux frontières .
3- Ces acquistions de terres arables  peuvent provoquer des tensions entre états , des états " colonisés " devenant " colonisateurs " ( Ex Bresil - Paraguay ) ( 17 )
Toutes ces questions mênent désormais les états les plus libéraux , comme le Brésil , à légiférer en matière de cessions de terres arables ou de forêts .

La " démaritimisation " de la France

Après la guerre, le gouvernement Français engage un vaste plan de reconstruction destiné à remplacer des centaines de navires hors d’âge ou détruits pendant le conflit. Après l’intermède des Liberty Ship, les armateurs reçoivent des unités modernes, dont certaines, emblématiques, comme le Bérénice qui, avec ses 32.000 tonnes de port en lourd, est alors le plus gros pétrolier du monde. L’embellie sera toutefois de courte durée. .
Si l’apogée technique de la flotte commerciale Française intervient dans les années 60 et 70, avec le paquebot France et les mégas pétroliers de la classe Batillus (550.000 tonnes), la « Mar Mar » ne cesse de perdre des bateaux et des hommes. Dès 1965, le plongeon est impressionnant. La France ne compte plus que 600 navires, seulement 500 dix ans plus tard. La situation est telle qu’en 1986, le chiffre passe sous la barre symbolique de 300. Dans le même temps, le nombre de navigants tombe à 15.000, puis 10.000, cinq fois moins qu’après guerre. Précurseur sur bien des domaines, le monde maritime a connu dès les années 50 les effets de la mondialisation : « Les pavillon de complaisance sont arrivés très tôt, avec des équipages très bon marché, livrés à eux-mêmes. C’est une page qui s’est tournée pour les pays européens. Tout a été délocalisé et la population de marins a fondu comme neige au soleil », explique Daniel Sicard historien et directeur de l'Ecomusée de Saint-Nazaire .
« Avec des conséquences sur la construction navale, puisque les armateurs ne commandaient plus en France. C’est cela qui a entraîné la vague de fusions et de fermetures, dont le point culminant s’est situé à la fin des années 80 ». Selon la Commission européenne, le dépavillonnement a provoqué la perte de la moitié des emplois de navigants dans l’Union et une réduction d’un tiers de la flotte européenne. Le nombre d’Européens par navire a également baissé de plus de 20%, sans compter les conséquences de l’automatisation des bateaux, qui permet aujourd’hui de manœuvrer un bâtiment de 300 mètres avec moins de 30 hommes. « Les armateurs n’ont pas vraiment le choix, à partir du moment où ils se battent dans un monde totalement libéralisé avec une baisse des coûts au maximum. On tente donc de maintenir ce qui existe avec des bouts de ficelles. D’où l’idée d’un second registre, qui est toujours mieux que d’avoir des pavillons de complaisance », estime un spécialiste du transport maritime. Pour lutter contre ces pavillons de complaisance, des conflits très durs ont été menés par les syndicats, notamment français. Cette lutte a abouti, en 1987, à l’ouverture d’un second registre hexagonal, le TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), en référence au port d’attache des navires, Port aux Français, sur les îles Kerguelen et la création du RIF ( Registre International Français ) le 11 Février 2006 .
Cette " démaritimisation"  fait que le seul domaine d'excellence en génie maritime de la France reste la conception et la construction de submersibles à propulsion conventionelle ou nucleaire , voir de corvettes , de paquebots de luxe et handicape la France dans ses capacités de projection ( 16 )
Ce fut le cas , par exemple , lors de l'operation "Daguet " lors de la première" Guerre du Golfe  " ( 17 ) .

Il faut donc espérer que la nouvelle tour de la CGA-CGM à Marseille , soit le signe d'un renouveau de la " Mar Mar  " Française !.

 




Note de l'Editeur : En plus des documents institutionnels publiés par le Groupe Louis Dreyfus et ses filiales , l'auteur a utilisé deux références bibliographiques ( B1 ) et ( B6  ) dont les auteurs n'ont jamais caché leur méfiance vis à vis de la politique du Groupe Louis Dreyfus , et du capitalisme trans-national en général , durant la période 1914-1930 .
Ces auteurs citent leur sources et donc il ne s'agit pas de diffamation mais de citation de faits , ou présentés comme tels , par MM. Paul Allard et Jean Audemar .
" L'exportateur Americain" dans son numéro de Mars 1919 ( B9 ) étudie la politique céréalière Etasunienne durant la première guerre mondiale et conclut que l'ensemble des multinationales ayant commercé avec les gouvernements  alliès ont bénéficié  de la hausse des cours des céréales , la demande des armées allièes  contribuant à dégonfler les stocks existants . Le ravitaillement de la France aprés la première guerre mondiale a donné lieu alors à de nombreux articles de la presse et de nombreuses declarations politiques fustigeant les " profiteurs " .






Liens
( 1 )
La fortune suisse de Robert Louis-Dreyfus
Marseille owner Louis-Dreyfus dies -Depêche Reuters du 5 juillet 2009 .
( 2 )
Louis Dreyfus armateurs - Site officiel 
( 3 ) Les armements français :spécialisation, diversification, mondialisation
( 4 ) Le Havre-Vigo par " autoroute de la mer " fin 2009
( 5  ) Anciens sénateurs IIIe République - Louis LOUIS-DREYFUS
( 6 ) Louis Dreyfus global
In addition to other programs initiated by the Food Administration, Louis Dreyfus ships large quantities of grain under the Belgium Relief Program, an effort directed by Herbert Hoover.
 ( 7 ) Louis Dreyfus Global - These vessels are sold to finance six modern diesel bulkers (the only ones in the French merchant fleet to have such engines before the war) with metallic hatch covers and a profiled hull. They were ordered by Pierre Louis-Dreyfus, supported by the technical competence of the engineer Procacci, to meet the challenge of having a new fleet with revolutionary capabilities. They are Leopold LD and Charles LD, built in Gothenburg, and Pierre LD, Jean LD, Louis LD and François LD, built in France. 
( 8 )
Céréales: la Russie prône la création d'un "pool de la mer Noire" - Article de Ria Novosti du
( 9 )
La Russie veut redevenir le " Grenier à blé du monde " - Article de l'Immonde du 9 Juin 2009 .
La Russie souhaite doubler ses exportations de céréales - Article de Ria Novosti du 8 juin 2009 .
Sécurité alimentaire: la Russie entend devenir un garant mondial - Article de Ria Novosti du 4 juin 2009 .
Céréales: la Russie entend porter ses exportations de 20 à 40-50 millions de tonnes - Article de Ria Novosti du 7 juin 2004 .
( 10 )
L'Occident redoute un " CerealProm " - Article de Ria Novosti du 7 Aout 2008 .
( 11 )
Terres arables convoitées - Article de Cyberpresse.ca du 28 décembre 2008 .
Réguler la ruée sur les terres arables du Sud - Article de PleinChamp.com du 10 juillet 2009 .
( 12 )
Multinacional Louis Dreyfus investirá no Itaqui - Article du Secretariat Bresilien des Ports .
(13 )
AS CONTROVÉRSIAS SOBRE A EXPANSÃO DOS AGROCOMBUSTÍVEIS NO BRASIL: O ETANOL - Article du Land Reaserch Action Network du 8 mai 2008 .
( 14  )
Sociétés russes et étrangères investissent activement dans les terres agricoles en Russie - Article de Ria Novosti citant Vedemosti du 21 juillet 2008 .
( 15 )
Daewoo’s planned Madagascar farm in doubt - Article du Financial Times du 18 mars 2009
( 16 )
Russie: la vente des terrains aux étrangers restera-t-elle lettre morte?  Article de Ria Novosti citant Kommersant du 22 avril 2009 .
Pékin prêt à louer des terres en Russie  - Article de Ria Novosti citant Nezavisimaya Gazeta du 12 mai 2008 .
( 17 )
Is Brazil creating its own " backyard " ?
( 18 ) Voir le débat sur "Alliance géostrategique "( lien à droite )
( 19 )
Les navires civils réquisitionnés lors de la guerre du Golfe .

Bibliographie


( B1 ) Paul ALLARD, Les dessous de la guerre , révélés par les comités secrets - Editions de France - 1932
Voir aussi concernant " Double Louis "
Jean Tannery (1878-1939) à l’origine de la guerre économique
" En fait, Clemenceau prend le prétexte d’une affaire politique : l’affaire Louis Louis-Dreyfus Officier de réserve, industriel, en 1915, LouisLouis-Dreyfus est accusé à tort de désertion et de commerce avec l’ennemi en étant inscrit sur les listes noires et Clemenceau accuse Tannery d’en avoir été l’initiateur."
( B2 ) - ( B3 ) - ( B4 ) Claude PAILLAT - Les dossiers secrets de la France contemporaine - Tome 1 1919 : Les Illusions de la gloire - Tome 2 1920-1929 : La victoire Perdue - Tome3 1930-1938 - Robert Laffont - 1981
( B5 ) The defense of democracy - Francis Elwynn Jones - Eleanore Roosevelt Committee for the Navy - 1939
voir aussi
Les investissements français dans le Bassin danubien durant l’entre-deux-guerres : pour une nouvelle interprétation
et
La question du Danube - Politique Etrangère - 1938 - tome 3 sur Persee.fr
( B6 ) Jean AUDEMAR -   Les Maitres de La mer, de la houille et du pétrole. L'impérialisme anglo-saxon
- Nouvelle Librairie Nationale - 1928
( B7 ) Gratien CANDACE - La Marine de la France - Payot - 1938
( B8 ) Anton ZISCHKA - La guerre secrête pour le coton - Payot 1936

( B9 ) L'exportateur Americain - mars 1919

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 25 Juillet 2009

Pour l'universitaire Américain Phil Steinberg profeseur d'université de l'Université d'Etat de Floride , les tensions actuelles autour de l'arctique proviendraient du fait que les différents acteurs ont des " représentations " différentes de la géographie de la région . Ces représentations différentes se traduiraient par des répresentations cartographiques différentes .
Pour la Russie et le Canada , l'Arctique c'est de la terre recouverte d'eau , et c'est selon ce principe que ces pays y envisagent l'exploitation des ressources naturelles ou le contrôle des voies maritimes septentrionales .
Pour les Americains , le passage du Nord-Ouest est seulement de l'eau sur laquelle on peut  naviguer d'un point à un autre .
" Dans l'imaginaire Americain , je ne pense pas que l'espace là-bas puisse être divisé en des territoires qui appartiennent à quelqu'un " ( Mare Liberum - NDLR  ) .
" Regardez une carte du monde . Les espaces terrestres sont divisés en pays , chacun d'une couleur différente . Cela renforce l'idée de possession . Mais sur une carte , les espaces maritimes sont colorés uniformément en bleu - Une représentation graphique suggérant que l'Océan est accessible à tous "

Le même concept s'applique à l'Antractique . Celle ci est généralement coloriée uniformément en blanc sur les cartes , sans distinction d'appartenance . Dans le cas de l'arctique , il y a un facteur qui complique les choses . Quand l'océan est recouvert par la banquise , on peut y marcher dessus et dans une certaine mesure l'utiliser comme une terre . Quand la banquise fond , l'arctique devient de l'eau .

" J'essaye de comprendre le débat " déclare de Dr.Steinberg [ Et moi aussi ! - NDLR ] "  Cela aide de comprendre les références ( représentations) implicites auquelles se rattachent les différentes parties " " Souvent les désaccords proviennent de suppositions (représentations ) non formulées "

La cartographie , la Russie et le théorème des quatre couleurs

 

Les propos du Dr.Steinberg sur la cartographie m'amènent à vous parler du " Théoréme des quatre couleurs " .

Le théorème des quatre couleurs affirme qu'il est possible, en n'utilisant que quatre couleurs différentes, de colorer n'importe quelle carte découpée en régions connexes de sorte que deux régions adjacentes (ou limitrophes), c'est-à-dire ayant toute une frontière (et non simplement un point) en commun reçoivent toujours deux couleurs distinctes. L'énoncé peut varier et concerner, de manière tout à fait équivalente, la coloration des faces d'un polyèdre, ou des sommets d'un graphe planaire ( source Wikipedia )
Le cas donné le plus souvent en exemple est celui de la coloration des différentes entités admnistratives de la Fédération de Russie .
Comme me l' a fait remarquer récemment de manière vipérine une personne  : " Ce théorème reste valable dans le cas de la Federation de Russie même avec  l'adjonction de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie !"


Note de l'Editeur : Le titre " The true colors of the arctic " , ma été inspiré par un article de Raoul de Roussy de Sales dans le Harper's magazine en 1941 : " The true colors of France , the true colors of Vichy " .
Son livre " l'Amérique entre en guerre " fait partie de mes lectures estivales . Il y évoque  le projet , peu connu , de FD Roosvelt de diviser la France aprés la guerre et de créer un " Etat Bourguignon " !.


Liens :
( 1 )
Unstated Assumptions Color Arctic Sovereignty Claims - Article de Sciencedaily du 31 mai 2009 . 
( 2 )
Arctic Map Plots New 'Gold Rush' - Article de Sciencedaily du 6 Aout 2009 .

Bibliographie :

- " Terre et  Mer " - Carl Schmitt - Flammarion - 1985
- " Geopolitique - Constantes et changements dans l'histoire - Aymeric Chauprade - Ellipses - 2007
p°161-168 : Une constante : Le choc terre-mer
p°611-634 : Thalassopolotique et puissance

Site :
Encore une fois , le site " The Map Room " .et plus particulièrement : Arctic Maritime Jurisdiction Map




Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 24 Juillet 2009

C'est un peu un des " Buzz " d'Internet , et je m'en veux de ne pas en avoir parlé un peu plus tôt .
Il s'agit de la carte intitulée " l'Archipel de Palestine Orientale  " publiée mi- mars par le Monde-Diplomatique .
Elle représente les territoires sous " souveraineté Palestinienne " en Cisjordanie au milieu de l'Océan de colonisation Sioniste .
Tout de suite le  projet  géo-politique sioniste transparaît beaucoup mieux que sur une carte " en plein " de la Cisjordanie .
Il  s'agit de fragmenter au maximum le territoire Palestinien de manière à lui enlever toute viabilté .
Toutefois si je trouve cette représentation excellente ( une véritable " trouvaille " en matière de représentation cartographique ) , j' y metterais deux critiques qui en montrent les limites :
1- Les espaces maritimes  font office de protection ou d'espaces  de projection pour les états archipelagiques ( Indonésie , Phillipines ) .
Or la " Mer d'Israel " peut être difficilement considérée comme un espace de projection , et à fortiori de protection , pour les habitants de l'archipel Palestinien .
2- Les eaux archipélagiques sont depuis la convention de Montego Bay sous souverainté exclusive de l'état archipélagique , ce qui assure sa " territorialistion " . Or on est loin du cas avec l'archipel Palestinien dont toutes les eaux archipelagiques sont sous contrôle sioniste .

copyright : La carte ci-dessous a été imaginée et produite par Julien Boussac à partir des documents du Bureau de coordination pour les Affaires humanitaires dans les territoires palestiniens et de l’association B’Tselem



Note de l'Editeur : Le titre en Anglais , c'est pour le référencement par les moteurs de recherche ;0)
J'en profite pour vous signaler un superbe site sur les cartes et la cartographie : The Map Room Weblog .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 21 Juillet 2009

Abstract - Canada , United-States , Russia : The mapping of the continental shelf continues .
CCGS Louis St-Laurent leaved monday the port of Halifax to meet USCG Healy for the second American-Canadian mission to map the arctic continental shelf . The two ships will conduct seismologic and acoustic surveys of the western continental shelf till october when they  will return to their icebreaking missions .
Norwegian press has announced that four Russian submarines , two of them nuclear powered  ,  were spotted in the North-Atlantic between the Jan Mayen island and Iceland . The conventional submarines are supposed to be on a mapping mission of the continental shelf . Icelandic authorities were silent on the presence of the Russian submarines in Icelandic waters as the island is negotiating a 500 millions USD loan with Moscow . The head of the Icelandic Defense Agency , Mrs Ellisif Tinna , only acknowledged that russian submarines were spotted in the North-Eastern atlantic zone heading towards Spitzberg .

L'été est la saison la plus favorable pour cartographier le plateau continental arctique dans le but de soumettre ses revandications auprés de la commision sur l'extension du plateau continental de l'ONU .
Lundi 20 juillet le brise-glaces Canadien CCGS  
Louis Saint-Laurent a quitté le port de Halifax ( Nova-Scotia ) pour se rendre sur zone début Aout ou il commencera ses operations de cartographie avec le brise-glaces Etasunien USCG Healy . ( 1 ) dans le cadre de la campagne Arctic West Summer 2009 . ( 2 )
C'est la deuxième mission commune Canado-Etasunienne ( 3 ) - ( 4 ) aprés celle de l'année dernière dont les premiers résultats ont été publiés au mois de Juin 2009 .( 2 )
L'USCG Healy a quitté son mouillage au début du mois de Juillet et se trouve actuellement le long des îles Aléoutiennes à destination de la Mer de Béring .
L'étude du plateau continental se fera au moyen de méthodes seismologiques et de bouées sonores ( voir le rapport cité supra ) . La fin  de la mission est prévue pour le début de l'embacle au mois d'octobre , les navires reprendront alors leurs missions d'assistance à la navigation .

Le Louis St-Laurent effectuera des relevés sismiques sur la composition du plateau continental, tandis que le Healy récoltera des données qui aideront à déterminer la forme du fond marin.

« C'est une occasion unique et excellente d'intensifier les efforts que déploie le Canada pour dresser la carte du contour extérieur de son plateau continental », a déclaré la ministre des Ressources naturelles du Canada, Lisa Raitt.

« Un volet important de notre stratégie pour le Nord consiste à déterminer exactement où le Canada peut exercer ses droits souverains sur les ressources des fonds marins, en fixant les limites extérieures de son plateau continental », a affirmé le ministre des Affaires étrangères du Canada, Lawrence Cannon



La presse Norvégienne a annoncé la présence au mois de Juin de quatre submersibles Russes ( 5 ) dont deux  à propulsion nucléaire  dans les eaux territoriales Norvégiennes et Islandaises entre les îles de Jan Mayen et l'Islande .
Les submersibles à propulsion nucléaire qui n'ont pas été identifiés auraient servi de support logistique aux deux autres submersibles chargés de faire des relevés bathymétriques au moyen de sonars de suivi de terrain .
Le silence des autorités Islandaises s'expliquerait par les discussions en cours entre l'Islande et la Russie sur l'octroit d'un prêt de 500 millions de dollars . ( 6 ) La responsable de l'Agence Islandaise de la Defense , Mme Ellisif Tinna , a juste reconnu que des submersibles Russes avaient été repérés au Nord-Est de l'Islande faisant route vers le Spitzberg .


Liens : ( 1 ) Canada's largest icebreaker to help map country's Arctic subsea claim   - Article de The Canadian press du 17 juillet 2009 .
            (  2 )
Joint U.S.-Canadian Icebreaker Surveys in the Arctic Ocean ( descriptif de la mission de 2008 ) et 
Compte rendu de l'expedition d'Aout-Septembre 2008 . 
               ( 3 ) US extended continental shelf project - Page du programme Etasunien d'extension du plateau continental .
               ( 4 )
Geological Survey of Canada - Atlantic - Using Science to Delineate the Limits of Canada's Continental Shelf  Page du programme Canadien d'extension du plateau continental .
               ( 5 )
Russere kartla norsk farvann - Article de Dagblaet du 18 juillet 2009 .

Articles associés :  ( 6 ) Le parlement Islandais se pronnonce pour une adhésion à l'UE .



Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 18 Juillet 2009







Le Parlement islandais s'est prononcé jeudi, à une faible majorité, pour l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Union européenne. Une décision consécutive à la crise financière, qui a poussé les autorités de Reykjavik, en quête de stabilité, à regarder vers l'UE.

Les élus du Parlement islandais, l'Althingi, se sont prononcés pour l'ouverture de négociations d'adhésion par 33 voix contre 28. Deux parlementaires se sont abstenus. Le Premier ministre islandais, Johanna Sigurdardottir, souhaite soumettre à l'UE la candidature de son pays d'ici la fin du mois. L'entrée de l'Islande dans l'Union devra également être approuvée par les électeurs islandais, qui seront consultés sur la question par référendum.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a réagi à ce vote islandais, en le qualifiant de "signe de la vitalité du projet européen" et "de l'espoir que représente l'Europe".

L'esprit d'indépendance des Islandais a été ébranlé l'an dernier lorsque leur secteur bancaire et leur monnaie se sont effondrés à cause de la crise financière internationale. Le désastre a poussé l'Islande à envisager une adhésion à l'UE, voire à l'euro.

Mme Sigurdardottir estime qu'une adhésion à l'UE permettrait à l'île de bénéficier d'un taux de change plus stable et de taux d'intérêt plus bas. Mais dans ce pays de seulement 320.000 habitants, qui descendent principalement de colons vikings, beaucoup restent opposés à cette perspective, y compris au sein du Mouvement gauche-vert, membre de la coalition de gauche, arrivée au pouvoir à la faveur de la crise économique.

L'Islande fait déjà partie de l'Espace économique européen, qui donne aux Islandais le droit de vivre et de travailler dans l'UE tout en permettant au pays de gérer lui-même sa propre politique monétaire, agricole et de pêche.

L'adhésion à l'UE serait préjudiciable à la pêche islandaise, l'un des rares secteurs ayant résisté à la crise financière, et un symbole de fierté nationale. En rejoignant l'UE, l'Islande serait probablement contrainte d'accepter sa politique de pêche et de permettre à d'autres pêcheurs européens d'accéder à ses eaux territoriales.

Bjarni Benediktsson, chef du Parti de l'indépendance (opposition de droite), a déclaré devant les députés jeudi que le pays devait protéger ses intérêts. "Il n'y a pas de raison crédible pour lesquelles les Islandais devraient renoncer au plein contrôle de leurs ressources naturelles", a-t-il dit.

Jusqu'à récemment, les Islandais étaient peu favorables à des liens plus étroits avec l'UE. Mais la déconfiture de leurs banques l'an dernier et la plongée dans la récession a ébranlé leur confiance dans leur système financier.

La devise nationale, la couronne islandaise, s'est également écroulée, tandis que le chômage et l'inflation se sont envolés. Reykjavik a dû négocier des prêts pour un total de 10 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international (FMI) et certains pays. Une adhésion à l'euro permettrait à l'Islande d'avoir une monnaie plus solide pour se relancer.

La crise a également eu des répercussions politiques, entraînant la chute du gouvernement de coalition dirigé par le Parti de l'Indépendance. Le pays est dirigé désormais par l'Alliance sociale-démocrate de Mme Sigurdadottir et ses alliés du Mouvement gauche-vert, vainqueurs d'élections législatives anticipées en avril. AP

Un prêt de 500 millions de dollars accordé par la Russie

Le quotidien " Vedemosti " annonce ( 1 ) que la Russie est prête à accorder un prêt de 500 millions de dollars à l'Islande . Les negociations sur les modalités de l'octroi de ce prêt ne sont toutefois pas finalisées .

Lors de l'annonce du Krach Islandais au mois d'octobre , l'hypothèse d'un prêt de 4 milliards de dolalrs avait suscitéla crainte en Occident que l'Islande ne devient un porte-avions Russe au milieu de l'Atlantique Nord et avait encouragé le FMI et d'autres institutions à accoder des prêts à l'Islande .
Le prêt de 4 milliards de dollars avait aussi des oppositions en Russie en raison de l'appartenance de l'Islande à l'OTAN et plusieurs pesonanlités politiques , dont M. Vladimir Jirinovsky  ,a vaient suggéré de resereverles prêts à des états "amis " comme l'Armaénie ou le Khygizistan .

Bruxelles dubitatif ( 2 )

Au lendemain de propos de circonstances assez enthousiastes, lors de l'annonce de la candidature de l'Islande à une adhésion à l'Union européenne (UE), les milieux européens sont redevenus très réalistes, vendredi 17 juillet. Si les Vingt-Sept entendent aller vite et évoquer la question dès leur prochain conseil des affaires étrangères, le 27 juillet, il faudra ensuite commencer une procédure qui s'achèvera, au mieux, en 2011 ou 2012. La Commission de Bruxelles devra, avant cela, émettre un avis officiel, et Reykjavik sera contraint d'afficher clairement sa volonté d'intégrer l'ensemble de la législation européenne.

Certes, les choses pourraient prendre moins de temps que pour d'autres prétendants : l'Islande a une tradition démocratique, un système économique moderne et elle est membre depuis 1994 de l'Espace économique européen (EEE). Cette appartenance lui a permis d'écouler plus facilement ses produits en Europe et fait en sorte que la législation islandaise soit déjà conforme, aux deux tiers, aux directives de l'UE.

Même si elle démontre, selon José Manuel Barroso, le président de la Commission, la "vitalité " du projet européen et "l'espoir" qu'il peut engendrer, la candidature islandaise pose toutefois de nombreuses questions.

La diplomatie bruxelloise relève d'abord que la demande d'adhésion est déposée par un pays qui reste manifestement divisé. Malgré la crise financière qui a anéanti le petit pays nordique, désormais tenté de rompre son isolement, son Parlement n'a en effet voté qu'à une courte majorité (33 voix pour, 28 contre, 2 abstentions) le projet défendu par la premier ministre social-démocrate Johanna Sigurdardottir. Le partenaire de celle-ci, le parti Gauche-Vert, qui regroupe des écologistes, d'ex-communistes et des féministes, est en fait hostile à l'Europe comme à l'OTAN. Il s'est rallié en sachant que seul un référendum populaire décidera, en bout de ligne, d'une éventuelle adhésion.

Demande "suspecte"

Au plus fort de la crise financière, qui a fait passer le chômage de 2 % à 9 %, creusé les déficits publics, entraîné une diminution des salaires, fait plonger la couronne islandaise et nécessité une nationalisation des banques, une majorité des 330 000 habitants de l'île semblaient favorable à l'Europe. Un sondage réalisé en mars a démontré une évolution en sens inverse : 40 % pour, 45 % contre et 15 % d'indécis. Les craintes liées à l'avenir du secteur de la pêche, qui fournit un quart des exportations, et à une éventuelle interdiction de la chasse à la baleine ont pris le pas sur d'autres inquiétudes.

Une majorité de la population se dit toutefois favorable à l'ouverture de négociations avec Bruxelles et, surtout, à une adhésion à l'euro. Mais, à cet égard, et comme ils l'avaient fait en 2006 lorsque la couronne avait déjà plongé de 20 %, les responsables européens se veulent très clairs : la participation à l'euro suppose l'adhésion à l'Union et à ses traités. Or, ainsi que le relève Antoine Jacob dans la revue Politique internationale (printemps 2009) : "En Islande, la dimension politique et l'aspect symbolique d'une adhésion pleine et entière à l'UE ont jusqu'à présent été éludés."

Jugée donc "un peu suspecte", selon la formule d'un diplomate à Bruxelles, la demande islandaise ne devrait, en tout cas, pas réchauffer l'enthousiasme des capitales face à la perspective de nouveaux élargissements. Paris et Berlin ont indiqué que rien ne se produirait avant la ratification complète du traité de Lisbonne et son entrée en vigueur. De plus, il paraît exclu que l'Islande puisse être admise avant la Croatie, dont la candidature est bloquée par la Slovénie en raison d'un conflit frontalier. Plus généralement, nombre de pays jugent que la Bulgarie et la Roumanie ont été intégrées rapidement, en 2007, et ne veulent pas rééditer l'expérience.

Bruxelles attend aussi les résultats d'une commission parlementaire islandaise. Conseillée par l'ex-juge franco-norvégienne Eva Joly, elle rendra prochainement son rapport sur les causes et les conséquences de la débâcle de ceux qui se voulaient les "nouveaux Vikings" de l'économie mondiale.





Liens : ( 1 ) : Россия поможет Исландии - La Russie va aider l'Islande - Article de Vedemosti du 16 juillet 2009 .

              ( 2 )   Interrogations à Bruxelles sur la candidature de l'Islande - Article de l'Immonde du 18 juillet 2009 .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 13 Juillet 2009

J'ai essayé de répertorier sur une carte les derniers événements survenus en Eurasie de Mars 2008 à Juillet 2009  .
A chacun , à l'image de
l'échelle de Richter , j'ai affecté un indice de 2 à 9 selon l'amplitude , la possibilité de répliques le nombre de victimes et l'importance internationale .

Mars 2008 : Emeutes au Tibet     échelle 8
Juin 2008 : Tentative  avortéee d'une " Révolution des yourtes " et émeutes en Mongolie  échelle 4
Aout 2008 : Guerre en Géorgie  échelle 8
Aout 2008 : Tension Russo- Ukrainiennes à propos de la flotte de la Mer Noire échelle 3

  Septembre 2008- présent : Regain de l'activité des Talibans en A-Stan échelle 6
Novembre 2008 : Attentats de Bombay échelle 5-6
Janvier 2009 : Tension Russo-Ukrainiennes sur les livraisons de gaz  échelle 4
Avril 2009 : Echec de la " Révolution Twitter " en Moldavie  échelle 4,5
Janvier 2009- présent : Retour de l'activité terroriste dans le Caucase Russe   échelle 4
Juin 2009 : Emeutes dans les rues de Teheran  et échec de la " Révolution Verte "  échelle 8
Juin 2009 : Offensive de l'armée Pakistanaise dans les zones tribales échelle 6 -7
Juin 2009 - présent : Tension Russo-Japonaises à propos des Kouriles échelle 3
Juin  2009 : Les secéssionistes de Vojvodine se manifestent au parlement Serbe échelle 2
Juillet 2009 : Emeutes au Xinjiang  échelle 4-5
Juillet 2009 : Attentat contre des policiers Indiens dans l'Etat de Chhattisgarh  échelle 2-3

Il suffit alors de relier chacun de ces points pour constater que l'on assiste au retour en activité d'un véritable " arc de crises " qui s'étend des rivages de l'Adriatique à ceux du Pacifique !
Dire qu'il s'agit d'une simple coîncidence , ne me paraît pas réaliste !

Suivez le guide ................







Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0